CHAPITRE 4

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Deux semaines sont passées depuis mon premier baiser avec Xiumin. Après cette soirée inoubliable, on n'a pu se voir que quelques fois. Mais chaque moment était magique (IL EMBRASSE COMME UN DIEU).

Je me dépêche pour arriver à l'heure à mon nouveau boulot, que j'ai décroché il y a une petite semaine. C'est dans un petit café pas très fréquenté, mais le propriétaire et mes collègues sont super gentils. Quand j'entre dans le bâtiment, il n'y a que 2-3 habitués. Je salue mon collègue qui est au comptoir et je vais déposer mes affaires avant de m'affairer (notez l'ironie) au travail.

Après plusieurs heures de services, c'est avec soulagement que je dépose mon tablier et prends mes affaires. Je salue rapidement mes collègues et me dirige vers la sortie.

- Park Hee Jun Ssi.

Je me retourne et aperçois (avec effroi) l'homme que j'ai traité de "vieux croûton". Autrement dit le père de Xiumin.

- Bonjour Monsieur !

Je m'incline à 90° devant le géniteur de mon petit-ami (c'est lui qui s'est auto-proclamé comme ça !) et lui affiche le plus beau sourire que j'ai en stock.

- J'aimerais vous parler Mademoiselle Park. En privé. Venez donc quelques instants dans ma voiture.

J'hésite une demi-seconde avant d'accepter et de le suivre. Il s'arrête devant une voiture noire de luxe et m'invite à entrer. Il parle quelques instant avec un de ses hommes et monte aussi.

Nous restons un moment dans le silence. Finalement, il lâche :

- Je n'ai pas beaucoup de temps à vous donner malheureusement. J'irai donc droit au but. J'ai remarqué, récemment, que vous fréquentez mon fils. Est-ce bien vrai ?

La boule au ventre, je pianote sur ma cuisse avec mes doigts et réponds dans un bruit étouffé :

- Oui Monsieur.

- Comme vous devriez le savoir, je suis un procureur, sans me vanter, assez demandé. Je me suis donc forgé au cours de ses dernières années une réputation très soignée. Si j'en prends autant soin, c'est aussi pour mon fils, qui suivra mes pas. Il travaille assidûment pour réussir ses examens et donc prendre la succession de son père.

Je ne vois pas où il veut en venir, mais je l'écoute attentivement. Il prend une grande respiration et continue :

- Mon fils possède de grandes capacités capable de lui faire intégrer les plus grandes écoles du pays. Mais pour y arriver, il faut travailler dur. Et pour travailler dur, il faut interdire les distractions.

Il s'arrête de nouveau et laisse planer les mots dans la voiture. Après quelques minutes de silence insoutenable, il reprend :

- Mademoiselle Park, je crains que par votre faute, mon fils soit distrait. Et cela nuit à son avenir.

- Donc... vous me demandez de rester loin de Xiu... de votre fils ?

Les mots sortent difficilement de ma bouche.

- C'est ce que j'essaye de vous faire comprendre.

J'ouvre ma bouche mais aucun son de sort. Il veut m'empêcher de voir Xiumin ? Parce que soit disant je suis une "distraction" ?

- Qu'en pense votre fils ?

- Il n'a pas besoin d'être au courant. Tout sera si simple qu'il ne se rendra compte de rien. Voila ce que j'aimerais que vous fassiez.

Il s'arrête quelques instant.

- J'aimerais que vous et mon fils restent loin l'un de l'autre. Mon fils est du type déterminé et têtu, j'attends donc l'effort de votre côté. Evitez-le, brisez lui le cœur, peu m'importe. Tout ce que je veux, c'est qu'il se concentre sur ses études et pas sur des amourettes.

Mon Adorable ChinoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant