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Il attrappa la veste en jean délavé qui ne lui appartenait pas. Elle était trop large pour lui, usée par le jeune garçon qui avant lui la portait sans cesse. Les personnes normales n'auraient même plus osé s'en habiller, tant elle était abimée par le temps, déchirée aux coudes et percée de petits trous. Mais Jungkook ne pouvait se résoudre à s'en débarrasser, il aimait cette pièce de tissus, presque autant que son réel propriétaire.

Il enfila le vieux vêtement sur ses larges épaules et attrappa l'origami posé au centre de son bureau en bois clair. Il ouvrit la grande baie vitrée et leva ses orbes sombres ourlées de cils noirs vers le soleil encore assez haut dans le ciel de mars. Il était tôt, trop tôt. Il étendit son bras vers l'avant et suivit des yeux, l'avion en papier qui termina sa course sur le balcon d'en face. Puis, il pénétra à nouveau dans son petit studio avant de se saisir de ses clés posées sur la table basse trônant au milieu de la pièce sombre avant de sortir de l'immeuble.

Je vais au café du bas de la rue, je vais voir le monde.

PAPER PLANE » hopekookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant