Chapitre 17

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PDV Sam.

Je retournais tranquillement à ma maison, épuisée par mon combat contre Arthur. Tout à coup retenti le Hurlement d'Enki qui me redonna ma forme humaine. Il aurait pu attendre que je sois retournée chez moi quand même !! J'étais complètement nue en pleine forêt !! Pendant que je pestais contre cette bestiole de malheur je continuait à avancer dans les bois quand je tombais face à Arthur qui était habillé, LUI ! Je lâchais un hurlement et courait me cacher derrière un arbre.

_Ne me regarde pas !!! Criais-je derrière mon arbre.

_Trop tard... soupira-t-il.

Sa voix se rapprochait et ses pas étaient pesants. Je vis sa main me tendre son sweat sur le côté de l'arbre. Je l'attrapais et l'enfilais avec gratitude. Il me descendait jusqu'aux cuisses, cachant ma nudité. Je pris une grande inspiration pour me donner contenance et sortais de ma cachette.

_Merci... dis-je de mauvaise grâce.

Il eut un sourire ironique et haussa les épaules avec une grimace de douleur.

_Je suis obligé de prendre soin de toi maintenant.

_T'as mal ? Dis-je en reniflant.

_Non.

_Menteur, soufflais-je en tapant son épaule blessée.

Il étouffa un grognement et m'attrapa fermement le bras.

_C'est pas parce que t'es la chef de la meute que tu es au dessus de moi. Je suis ton égal puisque tu m'as choisi.

_Détrompe toi. Je suis bien au dessus de toi. Alors lâche moi tout de suite, ordonnais-je.

Au lieu de ça il me colla contre lui et arrêta son visage à quelques centimètres du mien.

_Je ne sais pas ce que tu as en tête mais je vais te garder à l'œil, ça tu peux en être sûre, murmura-t-il avant de m'embrasser doucement.

Je me crispais dans ses bras, prête à le repousser, mais il y avait tellement de tendresse que j'étais complètement retournée par son baiser. Je me giflais mentalement. Pas question de céder ! Je venais de lui foutre une raclée parce qu'il s'en était pris à Peter ! Je le repoussais brusquement et m'enfuit en direction de chez moi. Je rentrais sans faire plus attention que ça à l'extérieur qui avait encore changé et je me précipitais dans une chambre au hasard. Je me plantais devant une armoire et demandais des vêtements propres pour filer sous la douche.

***
Après ma douche, je remarquais que les Villageois arrivaient un par un, le regard méfiant et fixant l'intérieur des autres maisons pour espérer voir quelqu'un. Je me reculais dans l'ombre et partit visiter ma maison qui avait bien grandi. Je n'en revenais pas du luxe dans lequel je vivais actuellement, et le souvenir de mon père assis à sa table bancale dans ma maison miteuse me frappa de plein fouet. Il me manquait... j'aurai tant aimé le voir ne serait-ce qu'une minute, pour m'assurer qu'il allait bien. Je fut coupée dans ma réflexion par la sonnette de ma porte. J'allais ouvrir la porte et tombais nez à nez avec Peter.

_Oh... Salut. Tu veux entrer ? Dis-je.

_Oui. On ferait mieux de ne pas trop se montrer pendant que les Villageois reviennent, souffla-t-il en entrant rapidement.

Je refermais la porte et il me suivit jusqu'au salon.

_Que se passe-t-il ? Demandais-je une fois assise en face de lui.

_Je voulais te remercier. Sans ton intervention j'aurai pu avoir été plus gravement blessé par ce fêlé.

_Ce n'est rien. Tu es mon ami, je ne pouvais pas te laisser dans une situation pareille sans agir. Et puis comme ça on est quitte, répondais-je avec un sourire.

Le jeu du Loup-Garou [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant