Chapitre 13 : Découverte.

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Je voulais vous prévenir que la distribution (qui est prête) aura lieue avec le prochain chapitre, mais dans un chapitre à part (je ne sais pas si c'est très clair...) donc en gros après celui-ci il y en aura deux... Un qui est dans la continuité de l'histoire, et l'autre où tous les personnages auront donc leur rôle, et où il n'y a pas un bout de l'histoire, comme on me l'a demandé, et je rappelle aussi les fonction des cartes. Place au chapitre !

***
PDV Sam.

Je fus réveillée par l'odeur des viennoiseries qui cuisent, mais surtout dans une chambre qui n'était pas la mienne. Elle était bien plus grande que la misérable pièce que je possédais. Je me redressais avant de retomber lourdement sur mon oreiller. Une nausée intense et une migraine insupportable m'habitaient joyeusement ce matin, me rappelant les litres d'alcool d'hier. Un verre d'eau était posé juste à côté de moi, mais je me sentais incapable d'ingurgiter quoi que ce soit, même de l'eau. La porte de la chambre s'ouvrit tout doucement, et Arthur passa sa tête pour voir si j'étais réveillée.

_Bah enfin ! Deux jours que tu dors !! Grogna-t-il en entrant.

_Ah ta gueule hein ! Tu vas pas commencer à m'emmerder à peine réveillée ! Dis-je en le fusillant du regard.

_Comment tu te sens ? changea-t-il de sujet, visiblement agacé.

_Euh... J'ai l'impression qu'on me plante un couteau dans la cervelle et qu'on en fait de la tambouille mais... ça peut aller.

_Des nausées ? Dit-il en riant légèrement.

_Oui.

Il se dirigea vers l'armoire de la chambre et demanda des médicaments.

_Avale moi ça avec de l'eau.

Je pris les cachets blancs qu'il me tendit à contrecœur et les avalaient avant de me rallonger.

_Merci... marmonnais-je.

_J'ai fais des pains au chocolats. Je te les laisse sur la table de la cuisine, moi je rentre chez moi.

_ Je n'en ai jamais mangé... Une minute... Je ne suis pas chez toi ?

_ Comment ?! T'en as jamais mangé ?! Et non, c'est ta maison là, dit-il.

_C'était trop cher... Murmurais-je en haussant les épaules.

Je regardais ma chambre. Ma maison aurait déjà commencé à grandir ?! Arthur s'approcha de moi, un sourire mesquin aux lèvres.

_Comme tu es en incapacité de te débattre, je peux te faire ce que je veux... murmura-t-il.

_Je pourrais toujours te vomir dessus remarque... répliquais-je, mauvaise.

Il bondit sur moi et m'immobilisa sous son poids, plongeant son regard de glace dans le mien, nos visages séparés par quelques centimètres

_Dégage Arthur, ne me tente pas de mettre ma menace à exécution.

_Tss tss... Qui te dis que j'ai pas abusé de toi quand t'étais ivre morte ? Dit-il, un sourire mauvais sur les lèvres.

Je me raidis sous ces mots. Il n'aurait pas osé...? Il éclata de rire.

_Bien sûr que non ! Je préfère t'entendre protester, crier, et te voir te débattre, c'est bien plus divertissant.

Sur ces mots il m'embrassa brutalement et je grimaçais de douleur lorsque nos dents s'entrechoquèrent. Je le repoussais avec les maigres forces que j'avais encore mais il ne bougea pas. Arthur recula son visage et repris ma bouche avec plus de douceur, mais quand il essaya d'y glisser sa langue je la mordais jusqu'au sang. Il rigola et sortant de chez moi. Il était complètement taré ce pauvre mec !!! Je me rendormi en essayant d'oublier cet abruti fini.

***

Quand je me réveillais à nouveau, j'allais bien mieux et il était la fin de l'après-midi, mais surtout j'avais un ventre gargouillant. Je me levais et m'habillais avec un short et un top que je demandais à mon armoire puis cherchais ma cuisine, vu que ma maison avait complètement changé. J'ouvrais les portes au hasard, tombant sur une salle de bain qui avait une baignoire immense et une douche toute aussi grande, une deuxième chambre spacieuse et lumineuse, un grand salon avec une énorme télévision et des consoles de jeu, et enfin la cuisine. Je me rendais compte qu'il y avait un étage mais j'avais la flemme de le monter pour visiter. Une dizaine de pains au chocolats couverts par un torchon étaient posés sur une grande table avec un mot.

Je les ai fait avec amour et j'espère bien une récompense !
                       Ton cher et tendre Arthur.

Je levais les yeux au ciel. "Avec amour" ? "Cher et tendre" ? Mais quel débile !! Je m'assis sur une chaise et mordais dans un pain croustillant.

_Mon dieu ! Quelle tuerie ! M'exclamais-je.

_Alors ma récompense ? Dis Arthur dans mon dos, la voix moqueuse.

_Putain Arthur arrête de rentrer chez moi comme ça !! T'as une maison bordel ! M'énervais-je en lui balançant le pain que j'avais dans la main.

Il le rattrapa et mordit à son tour dedans, inébranlable. Je me levais et sortais en courant de ma maison. Je me dirigeais vers la forêt qui bordait le village, et m'enfonçais dans les bois. Je ralentis mon pas au bout de vingt minutes, en sécurité. Je marchais d'un pas vif, quand d'un coup je tombais sur un grand lac aux eaux limpides surplombé par des montagnes. C'était magnifique. Des poissons nageaient paisiblement dans l'onde claire. Je restais une bonne heure, puis me décidais à rentrer. Mais avant, je grimpais sur un arbre gigantesque pour avoir une vue d'ensemble. Il y avait donc la forêt, plutôt grande, le lac et les montagnes, une plaine immense et le village. Peut-être qu'au delà des montagnes je pouvais m'enfuir... Il faudrait voir ce qu'il y a derrière tout ça. Je redescendis de mon arbre et rentrais chez moi, priant pour qu'Arthur n'y soit pas. La chance semblait être avec moi, et j'allais prendre une douche avant d'aller me coucher.

***

Les jours suivant étaient d'un calme fou, et j'avais dévoilé l'existence su lac, si bien que nous passions tous nos journées là bas, renforçant les liens entre nous. La semaine d'intégration était passé à la vitesse de l'éclair. Peter sortait ouvertement avec Amber, Victoire avait déjà couché avec Chad, Tommy et Gabriel et visait Arthur, Kat flirtait toujours avec Timothé, et Arthur oscillait entre moi et les autres filles du jeu, pour bien me montrer que c'était lui qui dirigeait notre relation insolite. Ça ne m'empêchait pas de me rebeller contre lui et de le détester toujours un peu plus. Arslan et moi jouions notre rôle de couple follement amoureux malgré l'ombre menaçante d'Arthur sur le dos de mon complice, et nos maisons avaient encore grandit. Pour un peu, je me serai cru dans une colonie de vacances. Puis l'image de mon père m'apparût, brutale. "N'oublie pas" semblait-il dire. Car demain tout allait changer. Demain, ce serait la distribution.

Le jeu du Loup-Garou [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant