Partie 1 : Le commencement

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Je suis né un 6 juin à Mbour. D'après ma mère il pleuvait comme pas possible. Elle est sortie de la maison très tard la nuit. Elle s'est engouffré dans un taxi direction l'hôpital Tefess de Mbour.

Arrivé le médecin lui a dit que c'était un miracle qu'elle n'ait pas accouché dans la voiture.

Quelques minutes après une toute petite fille est sortie, moi. La première chose qu'elle a dit selon ses dires c'est « waouhhhhhh on dirait sa grand mère » (la maman de mon père).

Ma grand mère était une Néfertiti sans exagérer. Elle était grande de taille moyen par le poids. Des yeux de biches un nez pointu avec des lèvres pulpeuses bien dessiné. Tout cela n'était pas comparer à ses hanches qui formaient deux parenthèses. Elle était vraiment belle.

La famille de mon père comme vous pouvez le deviner sont des naar(maures). Une très grande famille de commerçants très connu à Mbour. La famille Belhanda est originaire du Maroc venu au Sénégal pour la commerce qui s'est avérée très rentables au fil des années ce qui a valu leur installation et intégration.

Sûrement y'a certains qui se demande mais pourquoi elle se nomme Fall au lieu de Belhanda? Patience patience j'y reviendrait plus tard.

Alors le commencement. J'avais 19 ans à présent et vivais avec ma mère Fatoumata, mon beau père Idrissa  que j'appelais papa et mes demis frères qui sont jumeaux d'ailleurs Ousseynou et Assane (ouzin et azou) . On était au mois d' Août la chaleur à Dakar était et demeure insupportable, des fois je me dis que Dieu oublie d'allumer la clim pour les africains lol. 

J' étais en vacance, je venais de réussir au baccalauréat haut la main et pour me féliciter ma mère me mettait au fourneaux et me laissait faire toutes les tâches ménagères drôle de façon de m'encourager je trouve. Papa quand à lui m'a acheter mon pack de rêve iPhone+Mac trop cool mon papa d'amour. Sachant que je voulais faire informatique l'année prochaine m'avait demandé de commencer à m'exercer.

Comme je disait on était en été je suis descendu pour acheter du thé à la demande de ma maman. On logeait on point E et notre maison était juste en face d'une boutique pratique pour une fainéante comme moi lol. Arrivé devant la boutique y avait une personne de dos qui discutait à l'aise avec le boutiquier. De dos j'ai pu remarquer sa forte corpulence et son teint clair. Mon cerveau commença à l'analyser. On dirait qu'il est métissé puisqu'il était ni noir ni trop clair peut être cest un peulh du Guinée non non sa manière de parler on dirait pas sûrement c'est un niak( je ne suis ni raciste ni xenophobe au contraire ce terme n'est point péjoratif de mon point de vue juste une manière de différencier des gens sans aucune sous entendu de ma part ). J'étais à fond dans mes pensées quand ce dernier se retourna et je me rappelle les gros yeux que j'ai fait. Dios Miooo il était beau je vous assure ces beautés qu'on ne voit que dans les magasines,les contes ou dans les films. J'ai pensé en ce moment précis à Dieu gloire à LUI si seulement les athées pouvaient voir cette créature alors ils seront que la Main qui a fait ce mec n'est ni humain et est inégalable wallaay.

En ce moment où je me noyais dans mes propres « mono-science » sans fin le boutiquier m'interpelle.

Saliou : ' wa kya chérie coco loyy dieunde '( kia chérie tu achètes quoi ?)

Moi : ' douma sa chérie deh dagua beugue Awa blessé ma douma ko nangou sama yaay daaf ma sokhla'

En disant cela j'avançais à pas lent et mesuré. Cette odeur fallait que je l'aspire doucement pour en savourer chaque parfum. Le Mec, oui dans ma tête un homme avec ce corps de thor et cette beauté de déesse ne pouvait être appelé garçon mais mec. En parlant du loup il leva les yeux et nos regard ce sont scotchés. Waouhhhhhh ses yeux non ces yeux ne sont pas du tout réglementaires sa bouche était fine et le voilà qu'il se mordit la lèvre inférieure mec fallait pas faire cela, c'est fini il m'a eu. Tout d'un coup il me dit

Inconnu: « khoulii » Donc il est bel et bien sénégalais.

Mooo ki oser na deh khana khamouma( il est oser deh cela se voit qu'il ne me connaît pas )

Moi : « gnenteuu beutt you tassé loussi lamigne outt » ( deux yeux qui se regardent qu'est ce que la langue vient faire dedans). Le voyant écarquiller les yeux je me suis rappeler tout de suite les paroles de ma mère « Rokhaya bakh Gua torop mais sa lamigne bi lalaa ragual laal »( Rokhaya t'es gentil certes mais j'ai peur pour toi à cause de ta manière de parler ) elle faisait allusion à mon franc parlé et à ma forte caractère sûrement.

Saliou : « kia Bayil ki deggoul Wolof deh »( kia laisse le il ne comprend pas le Wolof)

Alors voilà le pourquoi de son étonnement ki deggoul kaay ma Reyy la ( il ne comprend même pas viens je te tue mdr )

Inconnu : « je sais que tu m'a insulté je vais le dire à ma maman » en faisant une petite moue et me voilà dans un éclat de rire non stop quoi.

Moi : « t'es un tapet et même si tu le disais à ta maman comment elle va me retrouver ?»

Inconnu : « je sais que tu t'appelle kya et t'habite dans ce quartier donc forcément ma mère va te connaître car elle habite ici depuis plus très longtemps déja »

Moi : « tapet mais pas bête à ce que je vois » il a sourit oh punaise il a sourit. Il avait des dents parfait un sourire charmeur en plus d'être beau, mec tu vient de gagner la place de leader sur ma liste fantasme.

Inconnu : « je m'appelle makhtar mais mes amis m'appelle makhou »

Moi : « enchanté makhtar moi cest Rokhaya »

Makhtar : « tu n 'as pas entendu ce que j'ai dit c'est makhou pour mes amis et je pense qu'après avoir oser m'insulter tu en fais dorénavant parti c'est forcé »

Non dans ma tête je me suis dit, il est  beau, il est charmant, il est comique, mec montre moi un défaut stp pour équilibrer.

Moi : « makhou alors car je sais que t'a besoin d'une amie guerrière pour te façonner un peu »

On continua à se taquiner un peu et après avoir fini ma commission il me raccompagna jusque devant la maison et m'explique la leur qui n'étais pas très loin de chez nous d'ailleurs. Il me demanda mon numéro pour qu'un de ses jours qu'on se fasse une baignade à la plage peut être et je lui ai donné volontiers. S'était le début d'une belle amitié pensais-je mais la suite des événements en a démontrer autre.

Chronique de kya : L'histoire de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant