Chapitre 32

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Je viens de raccrocher le téléphone. Sories se met à pleurer, il faut que je la change. Je me lève et m'approche du berceau.

Dries : Bonjour.
Sophie : Salut.
Dries : ça va ce matin ? Tu n'es pas trop fatiguée ?
Sophie : Je vais te dire que si Kwinten était là, il pourrait dire que je pue.
Dries (en souriant) : J'ai compris, vas prendre ta douche. Je m'en occupe.
Sophie : Merci.
Dries : A nous deux, p'tit monstre.

Je viens de sortir de la douche qui m'a fait vraiment un bien fou. Apparemment le papa a encore un peu de mal pour la faire se calmer.

Sophie : Aurais-tu besoin d'un coup de main ?
Dries : Ne te moque pas. Elle a faim, et moi je ne peux rien faire pour elle.
Sophie : Viens par-là ma chérie. On a une grosse faim ?
Dries : Je vais ranger mon bordel. Au fait, Mar a appelé.
Sophie : Tout va bien ?
Dries : Oui, j'ai envoyé une photo de la petite. Ils l'on trouvée magnifique.
Sophie : C'est une façon détournée de savoir si nous rentrons avec toi ou pas ?
Dries : Non. Je ne pensais pas à ça.
Sophie : Oui.
Dries : Oui, quoi ?
Sophie : Oui, on rentre avec toi. Enfin, si tu veux toujours de nous quatre.
Dries : Quelle question stupide. Bien sûr que je veux que vous rentriez avec moi.
Sophie : Tu sais qu'il y a un de tes défauts que tu n'as pas changés.
Dries : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Sophie : De ta manie d'écouter aux portes.
Dries : Non, attend ce n'est pas ce que tu crois.
Sophie : Stress pas, je ne suis pas fâchée. J'espérais juste que tu me le dirais.
Dries : Quand tu as raccroché, je me suis dit que je venais encore de faire une boulette. Et que si tu venais à l'apprendre, ce coup-ci j'étais mort et enterré.
Sophie : Non, ça m'a plutôt fait marrer.
Dries : Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu savais ?
Sophie : Ça aurait été moins drôle. Je voulais savoir comment tu allais amener le sujet.
Dries : Tu aimes bien me voir mal-à l'aise ?!
Sophie : C'est assez marrant. On dirait Kwinten quand il a fait une bêtise.
Dries : Pas la peine de te moquer encore plus.
Sophie : Mais, si tu n'avais ce défaut nous ne nous serions pas embrassés ce soir-là.
Dries : Oui, là où tout a commencé. Finalement, je vais continuer d'écouter aux portes, ça me ramène toujours de bonnes nouvelles.
Sophie : Faut pas abuser non plus. Dit Dries ?
Dries : Oui.
Sophie : Ecoute je rentre avec toi ça c'est sur...
Dries (la coupant) : Mais.
Sophie (le regardant intensément dans les yeux) : Je ne veux pas que l'on se remette ensemble, du moins pas tout de suite.
Dries : C'est toujours mieux que rien. Je vais juste te demander une seule chose.
Sophie : Vas-y, je t'écoute.
Dries : Ne t'installe pas dans la chambre d'amis car les petits vont trouver ça bizarre.
Sophie : D'accord.
Dries (étonné) : Tu dis oui aussi facilement ?
Sophie : Ça t'étonne ?
Dries : J'avais préparé tout un long discours.
Sophie : C'est bon, pas besoin. Tu as raison. Je dormirai avec toi. Les jumeaux ne comprendraient pas pourquoi nous faisons chambre à part. Remarque on peut toujours leur expliquer que c'est comme eux, ils font bien chambre à part de temps en temps. (Voyant le regard de Dries) Je te fais marcher. Si l'on veut reconstruire notre couple, essayons de reprendre le plus possible une vie normale.
Dries : Merci.

Le médecin est passé voir si tout allait bien pour moi et comment se portait la petite. Tout va bien pour nous deux. Voilà mes deux autres amours qui arrivent.

Nathan : Maman !
Dries : Est-ce que un jour, il dira papa avant maman ?
Nathan : Bonjour papa.
Kwinten : Salut p'pa, m'mam.
Sophie : Kwinten, bonjour. Toujours aussi sentimental ?
Kwinten : J'en profite, tu ne peux pas courir après moi pour avoir un câlin.
Sophie : Tu vas voir quand je vais pouvoir te rattraper. Tu vas souffrir.
Kwinten : Mais moi je n'aime pas.
Dries : Tu pourrais faire un petit effort ?
Kwinten : Et toi tu en fais ?
Dries : Depuis 5 mois.
Sophie : Bon, comment vous allez ?
Nathan : Tu sais quoi maman ?
Sophie : Non, mais tu vas me le dire.
Kwinten : Papi, il nous a emmenés manger dehors hier.
Sophie : Oh.
Nathan : Mais c'était pour comme dans les trucs d'avant.
Kwinten : Oui, il nous a emmenés manger des frites avec un hot dog.
Sophie : Ton grand-père ?
La mère (en arrivant) : Eh oui. Il en a même mangé. Etonnant non !
Le père : Je n'irai pas en manger tous les jours mais ce n'est pas aussi mauvais que ça finalement. Il ne faut juste pas penser à ce qu'il y a dedans.
Sophie : Je t'aime papa.
Le père (perdu par les mots de sa fille) : Euh.
Sophie : Ne dit rien. Je sais que toi aussi.
Le père : Je ne peux pas changer du jour au lendemain.
Sophie : Je sais, j'attendrai.
Nathan : Dit papa, tu repars quand ?
Dries : C'est-à-dire ?
Sophie : Dit-leur.
Dries : Tu es sure ?
Sophie : Oui, sure et certaine.
Dries : En fait, avec votre maman et vous, on rentre tous à Bruxelles.
Kwinten : On repart en vacances ?
Sophie : Kwinten...
La mère : Kwinten mon chéri, ce que votre papa essaye de vous dire c'est que vous partez vivre tous ensembles dans votre nouvelle maison.
Sophie : Maman, comment tu as...
La mère : Ma puce, c'est ce qui te rend heureuse. Tu es heureuse, mes petits-enfants sont heureux donc je suis comblée. Même si Bruxelles n'est pas la porte à côté.
Dries : Vous viendrez quand vous voudrez.
La mère : J'y compte bien. En plus, avec le jet c'est du vite fait.
Kwinten : Et l'école ?
Sophie : On ira vous inscrire à Bruxelles.
Nathan : Oh mon frérot va devoir se séparer de sa copine.
Kwinten : Ce n'est pas marrant Nate. Et puis, il n'y a rien de grave, il y en a en aura plein d'autres dans la nouvelle école.
Dries (regardant directement Sophie) : Ne dit rien, pas la peine je sais déjà ce que tu penses.
Sophie : Je n'ai rien dit.
Dries : Ton regard en a dit long.
Nathan : Et pourquoi, ce n'est pas papa qui vient ici ?
La mère : Parce que ton papa travaille là-bas et que c'est la ville où ta maman veut habiter. En plus, ta tata elle vit là-bas avec ton cousin, il me semble.
Kwinten : Génial, on pourra aller voir Matt tout le temps.
Dries : Je sens qu'il va être ravi de vous récolter à longueur de temps.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant