LILIA
Je m'étale comme une limace sur mon lit et me positionne en " mode " étoile de mer. Je suis épuisée. Pas seulement parce que 1 mois vient de s'écouler, non. Parce que plus le temps passe vite, plus les examens approchent. Ça me stresse. Mes résultats ont augmenté mais ce n'est pas extraordinaire non plus, on va se l'avouer. J'ai revu Charlie quelques fois, nous avons pris deux ou trois cafés ensemble et il m'aide quelques fois, pour écrire des mélodies. Sympathique. Cassandra, elle, passe tout son temps avec son copain. Bien sûr elle trouve aussi du temps pour moi mais pas autant qu'avant. Alors j'ai supposé que deux solutions s'offre à moi :
- me faire des amis;
Ou
- trouvée un mec.Résultat, je me retrouve à faire un tour sur twitter pour regarder le profil de certaines personnes. Je suis tellement insociable que me faire des amis à l'école ou dans la vie est impossible. Alors je préfère des amis virtuels. Je sais que mon raisonnement est stupide mais c'est comme ça. Quant au fait de trouver un copain, ça se sera le plus difficile, j'en suis sûre et certaine.
Trois coups à ma porte résonnent et je soupire. J'aimerais juste dormir.
" Quoi ? " je demande à mon frère qui laisse passer sa tête à travers l'encolure de la porte.
" Tu viens faire le ménage avec moi s'il te plaît ? " il me supplie.
" Non mais tu m'as pris pour qui ? La dernière fois, je me suis tapée tout l'appartement parce que t'étais sorti avec tes potes sans me prévenir. "
" Mais - "
" Alors démerde-toi. " je rigole avant de lui jeter un coussin dessus et qu'il ne referme la porte en partant.
Je me retourne pour être sur le dos et me met dans les draps avant de fermer les yeux. Je suis tellement fatiguée.
*****
J'entends la sonnerie de mon portable mais garde les yeux fermés. J'ai pas envie de me lever. Pourquoi je dois me lever au fait ? Je sais plus. J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir, suivit de bruits de pas. Je sens la couette être retirée de mon corps et me roule en boule pour essayer d'accéder à un minimum de ma chaleur corporelle. J'ouvre un œil et regarde mon frère, penché au-dessus de moi.
" Lilia Bernadette Davis. " il commence. Putain c'est quoi ce bordel ? " Charlie t'attend dans le salon pour votre sortie. "
J'ouvre les yeux et me lève rapidement en criant sur mon frère, lui disant qu'il aurait pu me réveiller plus tôt et lui, me disant qu'il n'était pas au courant. Je prends un jeans et un top blanc et les enfile à la vitesse de la lumière avant de me diriger vers le salon où je retrouve mon frère et Charlie.
" Je croyais que tu ne voulais plus venir. " m'annonce Charlie avec une moue adorable.
" Jamais de la vie. " je souris.
" Bon tu es prête ? " il me demande.
J'hoche la tête et nous nous dirigeons à l'entrée. J'enfile mes converses et nous sortons, après avoir dit au revoir à mon frère.
Charlie et moi montons dans sa voiture avant qu'il ne la démarre et qu'il ne s'engage sur la route pour nous emmener je ne sais où.
Nous arrivons une heure plus tard dans un endroit que je ne connais pas. Charlie se gare entre les arbres d'une forêt et nous descendons. Il prend ma main en se justifiant par je cite : " je ne veux pas qu'on se perde ". Donc nous marchons à travers la forêt main dans la main. Et nous ne sommes pas un couple. Juste des amis.
Nous arrivons finalement devant une étendue d'herbe au bord d'un lac. Le soleil commence à se coucher, ce qui rend l'horizon incroyable, le colorant en orangé. Charlie et moi nous asseyons l'un à côté de l'autre et nous regardons le paysage sans dire un mot. Le soleil perce l'horizon, laissant son reflet se fondre dans l'eau. Les arbres autour de nous donnent un paysage magique et je m'imagine ce lac recouvert de glace en hiver. Cela ferait une bonne piste de patins à glace. Je décide de briser le silence apaisant qui pèse sur nous depuis le début.
" C'est magnifique. " je murmure.
" Je suis d'accord. J'ai pensé que tu aimerais. " il me souris tendrement.
" Tu plaisantes ? J'adore. "
Il me regarde longuement avant' de détourner la tête vers le lac.
" Tu sais, c'est grâce à mes parents que j'ai pu faire ce métier. " il me confie.
Je tourne ma tête vers lui.
" Ils sont tous pour moi. Je suis désolé pour les tiens. "
" Ça ne fait rien. " je lui dis.
" Tu veux en parler ? "
" Mes parents ... " je souffle. " Mes parents ont toujours été très important pour moi, une partie de ma vie, alors quand ils sont morts, mon monde s'est écroulé. Je faisais tout pour rester forte et ne pas pleurer. Quant à mon frère, lui était plus mal que moi. Il pleurait tous les jours sans cesse. Je me demande comment il a réussi à arrêter de pleurer. Mes parents étaient dans la voiture et ils revenaient d'une fête chez des amis. Le conducteur de la voiture qui les a percuté était ivre. Ils n'ont pas pu éviter l'impact et ils sont morts sur le coup. Tandis que cette homme s'en est sorti indemne. Mon frère était en charge de moi à cette époque et j'avais que 16 ans tandis que lui en avait 18. Lorsque nos parents sont morts, il a pu demander de le garder avec lui puisqu'il était majeur. Il ne nous restait plus rien. Plus de famille. " une larme fait son chemin le long de ma joue. " Heureusement, nos parents avaient mis de l'argent de côté pour nous. Beaucoup. C'est grave à ça que mon frère et moi avons pu nous acheter un appartement aussi cher. Lorsqu'on la eu, mon frère a trouvé un travail et j'ai continué mes études. Voilà comment nous en sommes arrivés là. " je termine, les larmes coulant à flots sur mes joues.
Charlie me prend directement dans ses bras. Il est chaud. Son souffle atterri dans ma nuque et lorsque je relève la tête, nos visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Il s'approche doucement de moi, alors je limite et au moment où nos lèvres s'effleurent, mon portable sonne. Je m'excuse et m'éloigne rapidement avant de me saisir de mon téléphone et de regarder le nom de la personne qui essaie de me joindre. Tom. Mon frère.
----------------------------------------------
Alors ce chapitre vous plaît ? J'attends vos commentaires.Alice, xx
VOUS LISEZ
One Call Away | Charlie Puth (EN RÉÉCRITURE !)
Fiksi Penggemar« Ta musique et ton sourire sont la seule chose que le monde ne t'ai pas enlevé ... » - Charlie Puth [Je ne tolérerai aucun plagiat ; sous peine d'être signalé.]