As Salam-Aleykûm 🌸
《Me parle pas d'amitié, il y a que les gardiens de but qui se font sauver par leurs poteaux.》
Partie 15 :
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{Jîhen}
Après la soirée qui a complètement viré au cauchemard, je suis rentré chez Samia. J'ai essayé de laisser apparaître un sourire, j'ai répondu que Yûnus était avec un ami.
Je suis allez prendre une douche et j'ai laissé couler toutes mes larmes. Je m'en voulais d'avoir fais confiance à ce mec. Il aurait pu me laisser m'expliquer, me laisser parler.
Il sait pas à quel point mon silence me tenait à coeur, c'était la chose qui me relié à ma soeur. Moi si je voulais parler c'était pour avancer et je voulais qui me soutienne mais là il a fait tout le contraire.
Je me met en pyjama, je met un foulard sur ma tête et fonce dans la chambre à Assia pour éviter toute questions. Je me met sous la couette et m'endors.
Le lendemain je me suis réveillé très tôt. J'ai prié et je me suis lavé. J'ai laissé un mot à Samia et je suis sorti de chez eux avec mon sac sans faire de bruit.
Je suis rentré chez moi, je me sentais seule d'un coup. Pendant plusieurs mois je vivais dans une ambiance chaleureuse, dans un grande famille et là plus rien, je suis toute seul.
Je sens mon téléphone vibrer sur la commode à l'entrée, je me lève et pars le chercher.
-Message : Halim-
Halim : *Prepar tes valise, on s'casse*
Moi : *on s'casse ou ??*
Halim : *Nahil sais ou tu vi, cst lui ki a mis le feu a ta maiz' alr mtn tu ft tes valise on va bouger pr kelke mois*
Moi : *Dacc j'les ft tt de suite*
Là j'ai vraiment pris peur, j'ai failli y passer dans cette incendie et de savoir que c'était Nahil me fait encore plus peur. Je prépare mes valises, je met tout mes habits et objets dont j'ai besoins et je les laisse à l'entrée.
Quelques minutes après, Halim débarque à la maison. Je lui avais pas encore dit que j'étais pas muette mais là je pense que c'est le moment, au moins lui je suis sûre qu'il le prendra pas mal.
Halim : Ça va ?
Moi : ...
Halim : Qu'est-que t'as ?
Moi : Je suis pas muette...
Je baisse la tête mais contre toute attente je sens ses bras m'enlacer.
Halim : Enfin tu te décide à parler.
Moi : Tu savais ?
Halim : Ouais, j'attendais que tu sois prête t'a pris du temps.
Moi : Comment tu savais ?
Halim : Halim sait tout, allez viens on y va, ta voix d'enfant là.
Moi : Arrête c'est faux.
On sort de chez moi et on monte dans la voiture. Je suis triste de quitter la cité mais j'ai pas le choix, c'est pour ma sécurité.
Halim : Fais voir ton téléphone.
Je lui tend mon téléphone, alors là j'étais pas prête, il a prit mon portable et il l'a jetté par la fenêtre.
Moi : Mon téléphone !
Halim : On s'est jamais si il l'a tracé.
Moi : Beh on aurait pu le revendre je sais pas moi, pas le balancer sur la route !
