PARTIE 36

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As Salam-Aleykûm 💘

《La beauté de l'homme est dans sa poche, si tu est milliardaire, t'a le droit d'être moche.》

Partie 35 :
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{Jîhen}

L'infirmière : Ok et si vous avez encore mal vous appuyez sur ce bouton et je viendrais vous voir.

Moi : Merci.

Elle me lance un sourire et sort de ma chambre. Bientôt deux semaines que je suis ici parce que biensur ils n'ont pas voulu me faire sortir à la date prévue.

Je sais pas si c'est le fait que personne me rend visite ou le fait que Yûnus n'a même pas fait signe de présence qui me blesse le plus. Je suis seule.

Mon propre frère ne me rend pas visite. Il se passe quoi là faut m'expliquer ? Où est-ce que je vais dormir quand je pourrais sortir d'ici ?

Je sais pas pourquoi mais j'ai un mauvais présentiment. C'est bizarre que personne prend de mes nouvelles, je dis pas que je suis une star simplement que le fait que j'ai reçu un coup de couteau aurait dû les inquieter.

Alors pourquoi il ne vienne pas ?

Je me lève et me change. Comme je n'ai aucun vêtement de rechange, j'ai dû mettre les habits avec lesquelles je suis arrivé ici. Tachés de sang.

J'ouvre doucement la porte, regarde à ma gauche puis à ma droite et sors de la chambre en arrangeant mon voile. Je sors de l'hôpital en esperant que personne me remarque.

Je monte dans le premier bus que je trouve et descend à une arrêt pas très loin de la cité. Je marche en direction du terrain de foot et trouve Karim, assis sur un banc, une bouteille d'alcool à la main.

Moi : Karim ?

Il se retourne en me lachant un sourire et me prend dans ses bras. Je ressere mon étreinte sur lui et fini par le lacher. Je m'assois sur le banc et regarde les jeunes de la cité jouer au foot.

Karim : Je suis pas bourré...si tu te pose la question. Je viens de l'a commencer.

Moi : Depuis quand tu bois ?

Karim : Depuis 2 semaines.

Moi : Il s'est passé quoi ?

Karim : Faut que tu sache un truc.

Moi : Quoi ?

Karim : Yûnus est...peut-être mort.

Je me retourne vers lui...comment ça peut-être mort ?

Moi : Non...Yûnus.

Karim : Calme toi je vais t'expliquer.

Moi : Parle vite.

Karim : Yûnus m'a appellé il y a deux semaines, son comportement était bizarre donc j'ai compris qu'un truc n'allait pas. Je suis direct allé chez lui et il avait écrit une lettre pour sa famille, il disait que t'était morte.

Moi : Putain, mon coeur a redemarré...me dit pas que...il s'est sucidé pour...

Karim : Non non dit pas ça. J'ai vérifié avec l'hôpital on m'a dit que t'étais vivante. Désolé de pas être venu, j'étais occupé.

Moi : Occupé à quoi ? Qu'est-ce qui est beaucoup trop important pour que tu puisse me zaper comme ça ? Hein ? Parle Karim !

Karim : Je cherchais Yûnus ! Je suis sûr qu'il est encore en vie. On a retrouvé sa voiture avec une arme mais pas de corps, pas de sang.

Sous Mon Voile.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant