Chapitre 5

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"Je suis un monstre"

Je suis chez moi, entourée de mes parents et Theo. Je ne comprend pas ce qu'il se passe, on est à table et mes parents se disputent à propose de mon frère et moi. Ils parlent de divorce. Ils parlent comme si nous n'étions pas la, et cela a le fond de m'énerver. Je ne supporte pas qu'on ignore ma présence. Je tape sur la table et bouscule ma chaise en arrière, elle tombe. Quand je me retrouve debout en face de mes parents ils me regardent très inquièts. Mes nerfs sont à bout.

-Beth, calme toi, tout va bien reste calme contrôle toi.

Plus ma mère me dit de me calmer plus je la haïs, je doit être rouge de colère et je sens que mon souffle est coupé.

- Beth qu'est ce que tu fais ? Arrete ca va mal finir. Je t'en supplie ne fait pas quelque chose que tu regrettera.

Mon père non plus je ne le supporte plus. Je ne peux plus retenir mes nerfs alors je ferme les yeux. Je sens la chaleur monter dans mes mains, les flammes en jaillirent.

-beth non ! Crie Theo.

Et d'un coup plus rien. Plus que le silence quand j'ouvre les yeux c'est l'horreur. Tout est brûlée. Je peux encore distinguée le corps de mes parents et de Theo. Calcinés, sans vie. Je m'affale par terre et me met à pleurer. Je suis un monstre. J'ai tuée ma propre famille. Les personnes les plus importantes pour moi. Je les aient tuées. Sur un coup de nerfs tout est partis en fumer.

Je me réveille en sueur réveillant Ethan qui se trouve toujours à coter de moi. Les larmes coulent déjà. Il me prend dans ses bras tout en me disant que ce n'étais qu'un cauchemars. Mais tout avez l'air si réel.

Je regarde l'heure et je vois qu'il est 9h du matin. J'envoie un message à Mazy:

C'est toujours bon pour se voir ?

Elle me répond immédiatement.

Biensur qu'on se voit, on se retrouve chez Lana.

Je suis soulagée je regarde Ethan un long moment il s'est recouché mais me fixe de son regard. Je le fixe alors à mon tour. C'est fou la confiance que je peux lui attribuer alors que je ne le connais absolument pas. Je me met à sourir bêtement.

- Au fait comment tu as fait pour rentrée dans ma chambre hier soir ?

- La fenêtre étais entre ouverte.

- Et je pourrais en savoir plus sur toi ?

- Ce que tu veux princesse.

Ce surnom me fais complètement craquer. Un frisson parcours mon corps.

- Princesse ? Alors on se connaît depuis même pas deux jour et tu arrive dans ma vie, commence à être un peu beaucoup tactile avec moi et dors toute une nuit dans mon lit.

- Ca te dérange ? Je peux partir tout dessuite si tu veux. Me dit-il un sourcil levé.

-Non.

Il se mit à rire. Je lui lance un oreiller dans la tête. Il fait mine de ne pas y prêter attention jusqu'au moment où je décide d'aller chercher mes affaires dans ma penderie en face de mon lit. À ce moment là il prend un oreiller et cours vers moi, je n'ai pas le temps de réagir que l'oreiller s'est déjà écrasé sur ma tête.

- Ethan, vous êtes un homme mort.

- Ah oui ? J'attend de voir ca.

J'adore les défis, à chaque fois qu'on m'en lance un je suis obliger de le relever. Pendant qu'il tourne le dos je décide de l'attaquer en lui sautant sur le dos. Comme s'il avait lu dans mes pensée il se retourne d'un seul coup m'attrape par les hanches et me porte sur ses épaules en sac à patate jusque sur mon lit. Je rigole jusqu'à ne plus pouvoir respirer.

- Ethan! Lache moi... je ... peux plus... repirer ahahah...

Il me lance sur le lit et se positionne au dessus de moi. J'arrête de rire immédiatement.

- Bah alors ? On rigole plus là? Me chuchota-t-il.

Ses lèvres ne sont plus qu'à deux centimètres des miennes. Ses yeux passent de mes miens à mes lèvres.

-Elisabeth vous êtes réellement la plus belle femme que j'ai jamais vue au monde.

Sans réfléchir j'inverse nos rôles. Je me met au dessus de lui.

-Eh bien monsieur veillez à ne pas être distrait.

Sous son air étonner je me met à rire. Il attrape ma tête et me fait un bisous sur la joue très rapide.

- Tu es aussi la femme qui a le plus beau rire du monde.

Sous ses compliments je me met à rougir. Je ne suis pas censée plaire aux hommes. Je n'ai ,à vrai dire, jamais eu de copain. C'est pour ça que je suis encore vierge. Voyant mon trouble il décide de reprendre ma tête entre ses mains, il dégage une de mes mèche de cheveux qui tombaient sur mon visage et rapproche ses lèvres jusqu'à les poser sur les miennes. À ce moment là tout mes soucis, mon cauchemar et mes inquiétudes disparaissent. Il n'y a plus que lui et moi comme si nous étions né l'un pour l'autre. Comme si nous étions des âmes sœurs. Comme si nous n'avions pas besoin de plus nous connaître. Une vive décharge parcours toute ma colonne vertébrale et remonte dans ma tête. Des centaines de photos défilent comme si elles racontaient une histoire mais cette histoire c'est celle de Ethan. Je vois sa mère son père et son jour de naissance le même que le miens, le 30 juillet 1998, ses premiers pas avec les félicitations de ses parents, ainsi que sa première dent. Ses caprices pour avoir monsieur lapin, son doudou pour dormir. Mais aussi les disputes fréquentes chez lui. Et la violence de son père envers lui. Le cancer de sa mère et sa mort. La tristesse et la souffrance d'Ethan je la ressens. Je vois aussi son père qui se met à boire énormément et à redevenir violent avec son fils. Ethan qui lui crit dessus et fait ses affaires pour partir de chez lui. Je peux aussi voir qu'il a couchées avec beaucoup de filles mais jamais rien de sérieux. Je vois aussi sa première flamme entre ses mains puis très rapidement je vois passer de l'eau, du vent, et de la terre volés dans tout les sens. Beaucoup de gens se trouve autour de lui et ils ont tous l'air bizzard. Quelques uns ont les yeux bleus, vert, rouge ou gris et ceux d'Ethan, dans un miroir, sont noirs avec des reflets de ces quatre couleurs. Puis enfin je vois notre rencontre, je me vois vomir sur le sable, puis nous dans l'eau et hier soir dans mon lit. Quand je ouvre les yeux Ethan me regarde, je suis assise en tailleur sur le lit et lui est en face de moi. Des larmes coules sur mon visage, ce surplus d'émotion est beaucoup trop fort. Il les essuies tendrement.

-Qu'est ce qu'il s'est passer ? Demandais-je encore ému et apeurée.

- Tu as vue quelques uns des moments les plus importants de ma vie pas vrai ?

- Oui, qu'est ce qu'il m'arrive ?

- Nous sommes tout les deux des amatris, un mot derivé de "amants", les amatris sont des personne très rares. Ce sont deux personnes reliées par un seul destin: Vivre ensemble jusqu'à la fin de leur vie. Mais nous ne sommes pas que ça. Des amatris c'est très rares, mais des amatris élémentaire . Ils n'y en a que deux sur terre et dans le monde parallèle magique. Nous.

AmatrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant