Défenestration

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Étant descendues en douce la nuit pour manger du pain et des abricots, les filles commencent à s'amuser un peu trop fort. Puis, la sonnerie retentit. Or, ce n'est pas normale en pleine nuit... Elles ont commencées à paniquer. Aimé les interpellent:

-Il y à un incendie, tout le monde dehors, allez, vite !

Les filles se précipitent toutes dehors. Claude, qui dormait, fut lourdement réveillée. Elle se lève de son lit, puis s'effondre au sol, sa main sur le ventre. Le travail à commencé. Brigitte remonte dans la chambre pour prendre des effets personnels, puis remarque Claude au sol.

-Ça va Claude ?

-Non...

Claude gémit. Après avoir retrouver un collier qui lui est précieux, Brigitte aide Claude à se relever.

Pendant ce temps, Dominique compte les filles, puis dit:

-Elles sont où Claude et Brigitte ?

-Elles sont en haut ! Elles vont mourir ! - S'exclame Marie-France.

-Mais il y à pas de fumée, il est où le feu ? - Demande une des pensionnaires.

La directrice sort calmement du bâtiment, et s'exclame:

-Mesdemoiselles, je vous félicite pour cet exercice d'incendie. L'exercice s'est parfaitement déroulé. Vous pouvez retourner vous coucher.

Les filles sont toutes abasourdit, elles ont subit une énorme source de stress et d'angoisse (très mauvais pour le bébé) pour rien... Lorsque Claude et Brigitte descendent péniblement, la directrice dit d'un ton sévère:

-Quant au 2 retardataires, j'espère qu'elles auront retenues la leçon. S'il y avait réellement un incendie, vous seriez mortes, à l'heure actuelle !

Brigitte assoit Claude sur une chaise, 3 pensionnaires tourne autours d'elle.

-Elle est toute mouillée Claude !- Crie l'une d'entre elle

Dominique s'approche de Claude, puis s'exclame:

-Elle à perdue les eaux faut appeler une ambulance !

La directrice fait un signe de tête et appelle une ambulance. Claude, paniquée, crie:

-J'veux pas qu'on m'ouvre le ventre ! J'veux pas qu'on m'ouvre le ventre !

-Claude, personne ne t'ouvriras le ventre, je viens avec toi je te laisse pas. - Rassure Dominique.

Dans l'ambulance, Claude est installée. Dominique monte pour l'accompagner, mais cette vipère de directrice lui ordonne:

-Dominique, vous n'avez rien à faire dans ce véhicule, descendez immédiatement !

-Je l'accompagne. Vous êtes là, les filles seront pas toutes seules.

-Il y à un règlement et vous le connaissez. (Claude se met à pleurer)

-Il y à aussi la solidarité féminine !

-On dirait la propagande pour les MLF.

-Claude est petite, et elle est loin de chez elle, elle à peur, elle à besoin de Dom' ! -Crie Marie-France.

-DOMINIQUE. On dit Dominique. Descendez immédiatement.

Claude, Jacqueline et Marie-France se mettent à pleurer. Brigitte, bouillonnante de haine, ordonne:

-Arrêtez de pleurer. C'est ça qu'elle veut cette salope.

-Salette. Allez m'attendre dans le bureau. Et vous autres, retournez dans vos chambres. Allez, filez ! -Répond la directrice. Descendez immédiatement de cette ambulance, sinon demain vous retournez à Châteauroux. 

Les Filles du PlessisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant