Chapitre 31 : Confidence.

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- Après tout ce qu'on a vécu ces dernière semaines tu crois vraiment que je veux que ça se finisse ? 

Il m'embrasse et recale une mèche de mes cheveux. Je baisse la tête timidement, j'ai été bête de penser que tout allait s'arrêter.

- Tu sais, j'ai un appartement à Paris. On pourra se voir autant qu'on le voudra et puis tu viendra chez moi en Espagne. Me dit-il en souriant.

J'approuve en hochant la tête et souris. Je soupire de soulagement, la boule que j'avais au ventre a disparue.

*****

20h07

Nous avons finalement rejoins Paul et les autres dans la piscine pour profiter de cette dernière semaine avant de sortir pour aller dîner au self. Je n'ai pas vu Théo du tout cet après midi et ça commence vraiment à m'inquiéter. Je me lève de table et Antoine me retient doucement par le bras.

- Tu va ou ? Me demande t-il.

- Je vais voir ton frère, on l'a pas vu de la journée. Dis-je en soupirant.

Antoine hoche la tête avant de continuer de manger. Je me dirige alors vers la chambre de Théo et toque. J'entends une petite voix qui me dit d'entrer. Il est assis sur son lit à pleurer et je paris qu'il pleure depuis ce matin, je m'en veux de ne pas m'être inquiétée avant. Je prends place à côté de lui.

- Qu'est qui se passe ? Lui demandais-je.

Il lève la tête vers moi avant de se cacher avec ses bras.

- Me regarde pas, je suis horrible. 

Ses sanglots continuent de plus belles. Comment il ose dire ça ?

- C'est Camille c'est ça ? Tu sais, elle se la pète et il ne faut pas écouter ce qu'elle dit.

Il enlève ses bras qui cachent son visage et me regarde, il est tout rouge et son visage est marqué par ses pleures. 

- Elle n'a dit que la vérité, je suis ingrat. Regarde moi, je ressemble à ratatouille.

Je hausse les sourcils et reste bouche bée en entendant toutes ces débilités qu'il dit sur lui et me demande pourquoi il se maltraite autant.

- Je te regarde. Et je vois un garçon gentil et mignon qui a juste besoins de prendre de la confiance et de l'assurance. 

Un demi sourire s'affiche sur son visage, ses sanglots s'arrêtent petit à petit. Il se dirige dans la salle de bains pour passer son visage brûlant sous l'eau froide. Je lui conseille ainsi de prendre un doliprane, il doit avoir mal à la tête d'avoir pleurer comme ça. Antoine va m'entendre, il ne s'est même pas inquiété de ne pas avoir vu son frère. Théo revient et s'assois sur le lit, il pose une main sur mon épaule.

- Tu es vraiment une fille superbe Elisa. Antoine a vraiment de la chance. Dit-il en souriant.

- Tu es mon beau frère, si tu a besoins je suis là. Répondis-je.

Il reste perplexe pendant quelques secondes et me regarde en posant une main sur sa cuisse.

- Je vais te faire une confidence. Tout à l'heure quand je suis passé dans le couloir j'ai entendu Antoine, il devait sûrement parler tout seul et___. Dit-il en arrêtant de parler.

Il pose sa main devant sa bouche comme pour s'interdire de dire la suite.

- Continue, raconte. Insistais-je.

- Non, je ne peux pas. Dit-il en tremblant. J'ai pas envie de foutre la merde entre toi et Antoine.

Je soupire et le regarde droit dans les yeux.

- Je te promets que je ne dirai rien. Lui promis-je.

Il me scrute un instant avant de continuer.

- La porte de la chambre était entre-ouverte et il tapait sur des coussins en disant " Mais pourquoi je ne l'ai pas trouée cette putain de capote, j'aurai pu avoir un putain d'enfant et être putain d'heureux." Je répète seulement ce qu'il a dit. Dit-il doucement.

Ma respiration se coupe, l'air a du mal à passer dans mes poumons qui se compressent. Je reste tétanisée.

FIN

VOS AVIS ? VOUS AIMEZ TOUJOURS AUTANT LA FICTION ? :)

THEO AURAIT T-IL DU SE LA FERMER ? x)

JE VOUS METTRAIT LA SUITE CE WEEK END ;)

I will always love you {A.G}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant