Chapitre 7

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Je sentais le soleil éclairer mon visage,un soupir s'échappa de ma bouche. Si seulement je pouvais rester là, je m'y sens tellement bien... Je tentais d'ouvrir les yeux, sans succès. J'avais mal partout. J'essayais tant bien que mal mais j'étais dans l'incapacité de faire quoi de ce soit.
Je ne voyais pas le temps passer. J'entendais quelques fois des bruits de pas ou des personnes qui parlaient puis je sentis que quelqu'un me portait.
Je sentis que cette personne me déposait dans ce qui semblait être une voiture puis je me rendormais.
Je sentais que j'étais de nouveau allongée. Quelques personnes parlaient mais je n'entendais que de bouts de la conversation :
-opération... dangereux...
Je ne comprenais plus rien. Je sentis une aiguille se planter dans mon bras. J'essayerai de bouger mais je ne réussissais qu'à me faire mal. Je sombrais encore une fois dans le noir.

Notre choix était fait : nous allions voir la police. Nous allions tout raconter et nous allions enfin pouvoir vivre normalement. Je sentais que Jowl était crispé à côté de moi. Je passais mon bras autour de ses épaules et lui ébouriffais les cheveux pour l'encourager.
-Tu es sûr que ça va marcher?, me demanda-t il hésitant.
-Ne t'en fais pas, lui dis je sûr de moi.
Je ne savais pas dans quoi nous nous étions embarqué lorsque nous y sommes... Je regrette tellement Jowl... J'espère que tu pourras me pardonner un jour...

Je me réveillais en sueur... Un cauchemar... ce n'était qu'un mauvais souvenir. J'ouvrais les yeux. Ma vue était d'avoirs floue puis s'éclaircie. J'étais dans ma chambre.
-Si tu recommences, tu en paieras de te vie, je reconnus la voix de mon père.
Je regardais dans sa direction et vis toute la haine qu'il avait envers moi. Je baissais les yeux. Il parti, sans un regard vers moi. Était il possible qu'un père déteste autant sa descendance, sa chair? J'attrapais mon téléphone qui était sur ma table de nuit et l'allumais. Je fus étonnée du nombre de personnes qui avaient essayé de me contacter. Je regardais la date : on était le 20 Novembre... j'étais dans le coma depuis presque une semaine! J'appelais Gabrielle.
-Al...
-Ho mon dieu Alana j'ai eu tellement peur pour toi est ce que ça va?, me dit elle d'une traite, je sentais dans sa voix qu'elle s'était inquiétée.
-Oui je vais bien... enfin je croix.
Je me levais et allais dans la salle de bain. Je me regardais dans le miroir. J'avais un œil au beurre noir.
Mon corps était parsemé de plein d'hématomes bleus, violets et noirs et j'avais un bandage au niveau du ventre. Je l'enlevais délicatement et vis une grosse cicatrice... Ils m'avaient opérée!
-Alana, tu m'écoute? Me demanda ma meilleure amie.
-Ils m'ont opérée, dis tout bas, polis pour moi qu'à elle.
-Attend... quoi?! Cria-t elle dans le combiné.
Je l'écartait de mon oreille quelques secondes le temps qu'elle se soit calmée puis me remis près de mon oreille.
-Viens maintenant chez moi, je pourrais te soigner, me dit elle catégoriquement.
-Non, c'est bon, ne t'en fais pas...
-Si tu ne réplique pas dans les cinq minutes je viens chez toi, m'informa-t elle puis elle raccrocha.
Je n'avais pas le choix après tout. Je me préparais et sortais de chez moi sans avoir croisé personne. J'interpellais un taxi après plusieurs minutes et lui donnais l'adresse. J'étais incapable de marcher longtemps.
Il m'avait dévisager tout le long du trajet, sûrement à cause de mon œil. J'arrivais enfin à destination. Je frappais à sa porte après avoir payé le chauffeur. Gabrielle me fit entrer, inspectant mon visage sous tous les angles.
-C'est gênant, lui dis je.
-Je vais les tuer...
-Arrête de dire n'importe quoi et soigne moi s'il te plaît ou je rentre chez moi.
C'était la seule façon de lui faire passer ses envies de meurtre. Elle commençait pas mon visage puis me dit de retirer mon tee-shirt, j'avais peur de sa réaction...
-Je te promet que je ne dirais rien, me dit elle comme si elle lisait dans mes pensées. Je le retirais puis attendais sa réaction. Elle ne dit rien comme promis mais son expression la trahissait. Je voyais qu'elle se contenait et qu'elle avait envie de leur faire payer.
-Ne dis rien à personne, lui dis je dans un souffle.
-Tu ne peux pas savoir comme je me sens impuissante...
-Tu me soignes, tu m'aides.
Je passais le reste de la journée avec Gabrielle. Elle essayait de me remonter le moral, elle me donna les cours, me raconta les derniers ragots...
Nous avions cour demain. Elle me proposa de dormir chez elle, ce que je refusais malgré le fait que ce n'était pas l'envie qui m'a manquait puis rentrais chez moi.
Il n'y avait toujours personne, à mon plus grand bonheur. Je me couchais et m'endormis, le cœur le cœur plus léger d'avoir parlé de mes problèmes à quelqu'un.

Holà familia! Voilà mon chapitre 7, commentez et votez si vous avez aimé ou si quelque chose ne va pas.
À la prochaine!

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