Chapitre 9

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Je sentais un mal de tête me guetter. J'étais comme paralysée dans un lit qui ne ressemblait pas au mien.
Où étais-je? J'en trouverais les yeux et fus aveuglée par la lumière. Ma vue revenait au fur et à mesure et j'arrivais maintenant à voir clairement.
Je me trouvais dans ce qui ressemblait à une chambre d'hôpital. Je vis Démès qui semblait dormir sur une chaise. Qu'est ce qu'il s'était passé? J'essayais de fouiller dans mes souvenirs mais un violent mal de tête fit irruption.
Je gémissais de douleur et Démès se réveilla et m'observa.
Il mit quelques secondes avant de réagir et couru vers moi et m'enlaça.

-J'ai eu tellement peur pour toi! Me dit il.

Je ne disais rien et répondais faiblement à son étreinte.

-Qu'est ce qu'il s'est passé? Lui demandais je.

-Plus tard.

Je m'asseyais plus confortablement dans le lit et regardais dans le vide.

-Tout ce que tu dois savoir c'est que tu ne retourneras plus jamais chez toi.
Je me levais d'un coup.

-Comment?, avais je presque crié malgré le fait que j'ai mal à la tête et que je sois fatiguée.

-Quand les médecins t'ont occultés, ils ont trouvés des signes qui prouvaient que t'avais été battue et que tu t'étais faite opérée illégalement. Pourquoi tu me m'en a jamais parlé?

Je baissais la tête, vaincu. Ils connaissaient tous mon secret.

-Ce ne sont pas tes affaires, lui dis je froidement.

J'étais moi même choquée de la façon dont je lui parlais. Je n'arrivais pas à m'ouvrir aux autres sur ces sujets, ils ont le don de me mettre dans tous mes états.
Je n'arrivais pas être gentille, à être normale quand on me parlait de mes parents, de mes blessures. Je croisais mes bras sur ma poitrine et attendais.
J'entendis quelque chose se casser.
Je le tournais vers la source du bruit et trouvais Démès qui semblait ne semblait plus répondre.
Il y avait des morceaux de vases tout autour de lui.

-Qu'est ce que tu ne comprends pas? C'est mon devoir de m'occuper de toi et toi qu'est ce que tu fous?

Il s'était approché de moi, ses yeux étaient noirs, ils n'avaient plus leur couleur habituelle, cela semblait impossible.
J'écarquillais les yeux. J'entendis autre chose se casser. Ma vue commençait à se brouiller et je fermais les yeux. Je n'arrivais plus à répondre de moi.
J'entendais une porte s'ouvrir et des pas qui semblaient pressés.
Je sentis une aiguille se planter dans mon bras et un brouhaha se créer autour de moi.
Ma vue revenait peu à peu et je sentais mes sens revenir. Je sentais quelqu'un caresser ma tête.
Je sentis ma respiration se calmer et se réguler. J'entendis deux personnes parler, elles semblaient se disputer. J'essayais de lever ma main mais je n'arrivais qu'à bouger le bout de mes doigts.
Je sentis quelqu'un serrer ma main. Ce contacte me fis lâcher prise. J'avais l'impression que plus rien n'avait d'importance.
Je ne savais pas qui était cette personne mais je sentais que je pouvais lui faire confiance. J'avais l'impression de le connaître.
J'ouvrais doucement les yeux et rencontrais ceux qui semblaient être ceux que j'avais attendu ce qui semblait être une éternité.
J'avais l'impression de me perdre dans cette azure sans fin. Plus rien ne semblait avoir d'importance, plus rien ne comptait mise appart cet homme que je ne connaissais pas.
Je ne savais pas combien de temps nous étions restés comme ça, je n'avais plus aucune idée de ce qu'il pouvait se passer en dehors de cette bulle que nous nous étions créé.
Il effleura ma main, me provoquant des frissons n'explicables. J'entendis dès raclements de gorge. Je quittais ces yeux parfaits et regardais ce qui avait provoqué le nuit, interrompant ce magnifique moment.
Des gens dans des blouses blanches nous regardaient et semblaient gênés. Je jetais un coup d'œil à l'homme de mes rêves et croisais sont regard. Je rougissais et baissais la tête.

-Mademoiselle, nous avons découvert que vous vous étiez faites opérée et vous avez de multiples hématomes et bleus. Pourriez vous justifier cela?, me demanda un médecin.

L'homme qui était à mon chevet s'en alla précipitamment, laissant derrière lui un grand vide. Comment cet homme que je ne connaissais pas pouvait me faire dépendre de lui aussi vite?
Il semblait être devenu ma drogue.
Je reprenais mes esprits mais ne répondis pas aux médecins. J'avais honte de ne pas avoir pu garder ce secret. Je savais qu'un jour ou l'autre les gens le découvriraient mais pas aussi tôt.
J'entendis les médecins chuchoter entre eux et je les vis tous partir sauf une fille qui devait avoir la trentaine. Elle s'assit sur le lit et sembla se remémorer des choses qu'elle avait vécu puis prit la parole.

-Tu sais, moi aussi j'ai eu des problèmes avec mes parents, me raconta elle nostalgique en regardant le mit en face d'elle, et j'ai fini par en parler autour de moi et tout à finis par s'arranger. J'aimerais que ce soit la même chose pour toi mais pour ça, il faut que tu m'aides.

Elle me regardait maintenant dans les yeux, pleine d'espoir et de tristesse.

-Qui est l'homme qui était avec moi tout à l'heure? Lui demandais je en essayant de changer de sujet.

Elle souffla mais dû comprendre que c'était un sujet encore trop sensible puis elle sembla réfléchir.

-Il est un peu comme... comme un grand patron, c'est notre chef.
-Mais comment est ce qu' il s'appelle?

-A...

C'est à ce moment là que la porte s'ouvrit à la volée sur Lui.

Haaa merci beaucoup à tous ceux qui lisent ce début d'histoire ça me fait vraiment plaisir merci beaucoup!!! J'arrive plus à tenir en place!!! On a atteint les 600 vues merci beaucoup beaucoup!! Mais je suis vraiment désolée de ne pas avoir publié pendant quelques temps mais j'essaierais être plus régulière à l'avenir.

Je vous fait de gros bisous 😘

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