La caravane d'Annard...

La veillée

La classe de première année se regroupa autour d'un dernier année, qui les appelait.

- Bon les premières années, j'ai pas que ça à faire de vous expliquer. Qui sait monter la yourte ?

Je levais timidement la main ainsi que quelques autres camarades .

- Bien, ça suffira ! À chaque nouvel arrêt, la moitié de la classe se mobilise pour monter la tente et l'autre s'occupe des chevaux. Pour aujourd'hui tout le monde va apprendre à monter !

Il mobilisa les quelques volontaires dont je faisais partie. Chacun dût lancer les sortilèges appropriés pour monter la tente. Quand ce fut fait, je remerciais le dernière année qui était à côté de moi.

- Je ne fais que mon devoir Miss ?

- Finelaid Mr.

- Je suis élève comme toi ! Tu peux m'appeler Sück...

- Bien Mons... Sück.

- Je dois y aller, j'ai fort à faire ! Bonne journée Zina !

- Mais ? Je ne vous avais pas dis mon nom !

Il me fit un clin d'oeil amusé avant de disparaître derrière un nuage de sable.

- Qu'est-ce qu'il te voulait ? Demanda un jeune garçon derrière moi,

- Me souhaiter bonne chance... À qui ais-je l'honneur ? Répondis-je, cela fit rire le garçon,

- Fajar, enchanté ! Je suis en deuxième année. J'ai huit ans.

- Félicitations !

- Merci, mais ce n'est rien d'extraordinaire.

Les deux enfants restèrent silencieux.

- Bon, je dois ranger ma valise. Me dit le garçon, à tout à l'heure à la veillée !

- Euh, oui je suppose, hésitais-je,

Il me fit un grand sourire avant de disparaître entre les tentes.

Je rentrais dans la grande yourte où avait été entreposé vingt petit lit dont cinq un peu à l'écart. La fille avec qui j'avais fait Sombral déposait ma petite malle sur mon lit. Je la remerciais et m'assis sur mon lit de camp.

- Tu t'appelle comment ? Demandais-je,

- Hadzrami... Et toi ? Demanda la petite rousse,

- Zina. Tu es d'où ? Je n'ai jamais vu des cheveux comme les tiens !

La petite fille se tortilla sur son lit.

- Mon père est un européen, je ne l'ai jamais connu. C'est de lui que je tiens mes cheveux roux. Mais ma mère m'a donné un prénom bien mongol pour faire fuir les souvenirs.

Elle fit le geste traditionnel pour chasser le mauvais oeil.

- Tu connais son nom ?

- Ma mère refuse de le dire. Je sais seulement que c'était un courageux dompteur de dragon.

- Wahou ! J'adorerais faire ça !

- Et toi ? Tes parents ils font quoi ?

- Bergers... Comme beaucoup.

Une cloche résonna au loin et les élèves tendirent l'oreille.

Fajar, le deuxième année, entra en trombe dans la pièce.

- C'est la cloche de la veillée ! Suivez moi tous !

Il sortit en courant et on démarra tous sur les chapeaux de roues. Tout les élèves couraient ensemble vers un même point central, sautaient par dessus les cordes tendues, se perdaient, c'étaient un spectacle effrayant et magnifique à la fois, les plus âgés hurlaient pour manifester leur joie et on pouvait voir certains animaux courir au côté de leur maître, les cheveux noir des filles volaient à travers le crépuscule et à mes côtés, la petite rousse qui courait était remarquablement indiscrète, comme les quelques blonds et châtains par ci par la. Enfin nous arrivâmes à La veillée. Un amphithéâtre gigantesque était éclairé d'un unique grand feu et des centaines d'élèves chantaient, dansaient et couraient dans tout les sens. Des plats de nourritures remplis à ras bord voletaient de ci de là, et les élèves se servaient dans des boîtes vides. Je me fis la remarque que je n'avais pas ma gamelle au moment même ou une boîte vide vint se cogner à ma tête. Elle s'enfuit aussi vite qu'elle était venue et je regardais autour de moi. Les élèves plus âgés ne couraient pas seulement pour le plaisir d'avoir un point de côté. En vérité, ils couraient après les boîtes dans un spectacle plutôt comique. L'une d'elle me nargua et je compris que j'allais devoir gagner mon dîner. Je restais immobile cinq secondes, puis, m'élançais brutalement avec seul résultat de m'étaler par terre au pied de Fajar qui éclata de rire. Hadzrami vint m'aider à me relever et Fajar nous tendit des boîtes.