you only need me [Terraink - SMS ♡]

00 | Prologue

Le petit mot de Kay : Bonsooiiir! Eh oui, je l'avais dit à la fin du chapitre 8 d'Only Words : je commence une nouvelle fiction! Cette fois, j'ai envie de faire quelque chose d'un peu plus léger et rigolo, donc... Ce sera une fic' "SMS" ♡

Avant de partir en live, je vous propose déjà un petit prologue sympathique qui permet de bien se situer! Pour info, je n'aurai pas un rythme de publication aussi régulier que celui de mon histoire précédente, donc ce sera au petit bonheur la chance... ┐('∇｀)┌

Comme d'habitude, je rappelle que tout ce qui va suivre vit seulement dans mon esprit, et que si cela ne plaît pas à Laink et / ou à Terracid, ils n'ont qu'à me le dire. Je ferai le nécessaire pour que tout le monde soit content!

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture! Je ne pense pas mettre de petits mots à chaque chapitre, donc... À bientôt! ♡

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La première fois que leurs regards se croisèrent, ils surent que quelque chose venait de changer. Tout était trop fort et trop intense, comme si leurs sens s'étaient soudainement éveillés au reste du monde. Les couleurs, la fraîcheur de ce petit vent automnal, les cris des autres étudiants autour d'eux - ils n'avaient jamais ressenti ça aussi clairement auparavant.

Ils restèrent quelques secondes à se regarder sans esquisser le moindre geste, de peur de gâcher cet instant parfait.

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"T'as vu comment il te mate, celui-là?"

Damien sursauta, ramené de force dans la réalité. Il jeta un regard surpris à Hugo, son ami de toujours. Il se sentait un peu perdu, comme hypnotisé par les ténèbres qu'il avait découvertes dans les yeux de son inconnu.

"Euh, qui ça?" demanda-t-il d'une voix incertaine.

"Bah! Le petit, là-bas! Juste à côté du chêne!" répondit l'autre en montrant du doigt celui dont il parlait.

Aussitôt, Damien lui donna une tape sur la main, le forçant à la baisser. Il détestait se faire remarquer de la sorte... et Hugo le savait pertinemment.

"Rha, arrête de faire ça, connard!" grogna-t-il.

Pourtant, même s'il était agacé, il ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil dans la direction précédemment indiquée.

Il cligna des paupières plusieurs fois, et passa une main dans ses cheveux courts, décontenancé.

Sous le chêne, il n'y avait plus personne.

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"Bah, qu'est-ce qui t'arrive, encore?"

Jordan ( ✏ Guzz ) observait son camarade, étonné. Pourquoi son visage avait-il pris cette curieuse couleur cerise? Et pourquoi était-il aussi essoufflé?

"Thomas, hey! Tu me réponds?"

Celui-ci semblait ailleurs. Il fixait ses chaussures en tentant de respirer convenablement.

"Je... J'ai vu un mec bizarre. Il... Il m'a fait peur, ce con."

Sa voix tremblait.

"Un mec?" insista Jordan en le prenant doucement par les épaules. "Depuis quand un mec est-il capable de te mettre dans un état pareil?"

"Je sais pas..."

Thomas revoyait ces magnifiques iris bleus avec autant de clarté que si le mec en question s'était tenu devant lui.

Qu'est-ce qu'il lui avait fait?

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Ce ne fut que la semaine suivante qu'ils s'affrontèrent. Leurs questionnements constants, qui ne trouvaient jamais une seule réponse valable dans leurs esprits, n'allaient pas tarder à les rendre dingues s'ils ne faisaient pas bouger les choses...

Un matin, alors que Damien n'avait pas cours, il se rendit à l'université, prêt à en découdre avec ce gars qui avait fait s'envoler sa raison. Il ne savait pas exactement ce qu'il allait lui dire, mais il avait tellement envie de le voir que ça n'avait que peu d'importance.

Lorsqu'il arriva devant le bâtiment Informatique, il s'arrêta quelques instants, levant la tête pour le contempler dans son ensemble. Au cours des jours précédents, il n'avait cessé de se rappeler le visage de son inconnu, plongeant sans retenue dans le souvenir qu'il avait de son regard sombre. En y repensant, il se sentit rougir. Il secoua la tête, et s'avança résolument vers les portes vitrées.

Dès qu'il se retrouva à l'intérieur, il fut submergé par les voix excitées de dizaines d'étudiants qui parlaient tous en même temps dans un chaos assez agréable. Étant lui-même inscrit à l'université depuis trois ans, il était habitué à ces bavardages bruyants qui étaient le lot quotidien de chaque élève.

Il se sentit soulagé lorsqu'il se rendit compte que personne dans ce hall ne l'avait vraiment remarqué. Venant du département Mécanique, il ne savait pas comment expliquer sa présence ici si on lui posait la question.

Bah écoutez, je viens voir un mec qui m'a méchamment tapé dans l'œil pour lui demander s'il m'a jeté un sort. Rien de bien foufou, quoi.

Il ne put s'empêcher de sourire.

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"Hey, Thomas! Ce serait pas ton chéri, là-bas?"

Blasé, le jeune homme se tourna vers l'entrée du bâtiment, prêt à rembarrer Jordan.

Sa réplique cinglante ne vint jamais.

"Mais qu'est-ce qu'il fout là, lui?" marmonna-t-il, furieux.

Ses joues prirent de nouveau une teinte gênante lorsqu'il s'arma de courage pour rejoindre celui qui était venu spécialement pour lui.

"Tu peux m'expliquer à quoi tu joues?" demanda-t-il une fois à sa hauteur, tout en croisant les bras sur sa poitrine.

En le voyant, Damien parut un peu surpris.

"Quoi? Je suis trop petit pour monseigneur?" railla Thomas, vexé.

"Hein? Mais non, pas du tout! C'est juste que t'es encore plus adorable que dans mes souve-..."

Ses yeux bleus s'écarquillèrent. Apparemment, cette remarque n'était pas du tout prévue au programme...

"Euh, pardon, je... Je suis con, désolé..."

Il continua à se confondre en excuses, jusqu'à ce que Thomas lui fasse signe qu'il était temps pour lui de laisser tomber.

"Hm, merci... Je suppose." murmura-t-il, plus mal à l'aise que jamais. "Bon, qu'est-ce que tu viens faire ici?" reprit-il en toussant pour masquer son trouble.

"Je... J'avais envie de discuter." répondit Damien en fuyant son regard. "Tu sais, depuis l'épisode de la dernière fois..."

C'en était trop pour Thomas, qui sentit son cœur sur le point d'exploser.

"T-Tu sais quoi? J'ai cours, là. Alors j-je vais te donner mon numéro, et on discutera de cet... épisode une prochaine fois. OK?" balbutia-t-il en prenant son téléphone dans sa poche.

C'est ainsi que tout commença.