Inconnu Inconnu qui es-tu ?~

Chapitre 1

Je regardai les paysages défiler à une vitesse affolante par la fenêtre, je n'arrivai pas à croire ce qui m'arrivais. Tout c'était passé tellement vite que je n'avais pas eu le temps de me préparer mentalement à ce qui m'attendais à l'arriver.

Tout à commencer quelques jours après l'arriver inattendue du message de Nathalie (auquel j'avais omis de répondre), auprès avoir oublié à plusieurs reprises de payer le loyer (et n'en ayant surtout pas les moyens), j'ai vu les huissier débarquer chez moi afin de procéder à une saisie de tout mes meubles suite à quoi je me suis retrouvée avec 4mois pour trouver un nouveau logement ou de quoi rembourser mes dettes sans quoi je me retrouverais à la porte. J'étais dans l'incapacité totale de régler ce gouffre financier que j'avais creusé à l'aide de bouteilles de vodka et de paquet de cigarette. Il me fallait donc rapidement trouver une alternative

Je me refusais à retourner vivre chez ma famille, c'était trop dur à supporter pour moi et puis plus important, ils m'auraient immédiatement envoyer consulter des spécialistes voir dans un centre de désintoxication ce que je refusais. J'avais la possibilité de prendre une chambre d'hôtel mais cela aurait ruiné mes économies pour seulement quelques nuits. Au bout de presque 1 mois de recherches infructueuses, je commençais à envisager d'aller squatter cette fameuse villa le temps de me refaire. Plus les jours passaient et plus cette idée me paraissait attirante. Je me décidais donc à contacter Nathalie pour lui annoncer qu'il m'était possible de les rejoindre peut m'importait la date et que je la remerciai d'avoir pensé à moi (très hypocritement bien sûr).

Deux semaine plus tard je recevais un billet direct pour le sud et près de deux mois après j'étais partie. Et c'est ainsi que j'ai atteris dans ce train à destination de mon avenir avec pour seuls bagages quelques habits, mon ordi, des livres, des CDs et mes habituelles addictions. Avant de partir je m'étais arrangée pour finir mon stock d'alcool, réservant diverses cigarettes pour le séjour. J'ignorais totalement quel attitude il me fallait adopter, devais-je simuler une joie immense de les revoir ou devais-je essayer d'être finalement moi ? Plus les heures passaient et plus j'angoissais, je n'avais pas l'habitude de me souciais de tant de choses au point de manquer de peu la crise de panique.

Lorsque le train arriva en gare (un peu trop vite à mon goût) je ne me sentais pas plus préparer à affronter la suite qu'à mon départ. J'augmentais le volume de mes écouteurs afin de noyer le bruit assourdissant de la foule. Je me hâtais de récupérais mes valises et me dirigeai vers la sortie. Dehors le soleil commença par m'aveugler de sa lumière agressante. Je sentis mon cœur s'emballer et je me laissais prendre une cigarette pour tenter de me détendre en attendant mon cortège parce que oui, Nathalie m'avait trop gentiment proposé de venir me récupérer directement à la sortie de la gare afin que j'évite de me perdre.

C'est fou comme le temps s'enfuit sans même que nous ayons le temps de nous en rendre compte. J'appréhendais tellement leur arrivée qu'il m'arrivais de songer à prendre mes jambes à mon cou afin de ne pas avoir à affronter ce que mon destin me réservait. Il n'y avait rien que je puisse faire pour calmer les battements de mon cœur ou le tremblement de mes mains.

Au moment ou je décidais de me lever pour faire demi-tour une voiture s'arrêta devant moi et aussitôt une tête blonde se jeta sur moi manquant de peu de nous entraîner toutes les deux à la renverse. Au cour de son étreinte, j'étais persuadée qu'elle parvenait à compter mon rythme cardiaque.

-Comme c'est bon de te revoir ! S'exclama Nathalie en s'écarta me permettant de reprendre ma respiration.

Elle m'examina de la tête aux pieds sans quitter l'éclatant sourire qu'elle affichait. Pendant ce temps, deux garçons un brun et un aux cheveux rouges coiffé comme un hérrison nous rejoignirent. Je tentais de leur rendre leur un sourire mais mon visage dû se déformer plus en une grimace crispé.