My Twin & I

Chapitre 4

J’ai toujours particulièrement adoré mon nom de famille, Adam. Le beau grand A, la lettre dominante de l’alphabet. À l’école, j’étais la première dans le rang d’élèves, j’avais le premier bureau de la classe et j’étais la première à avoir mes notes d’examens. Lottie, elle, était ton au fond, loin de moi avec sa lettre T. Au début ça m’avais beaucoup peiné mais j’ai appris et compris qu’on ne pouvait pas être toujours collé l’une sur l’autre, et qu’un jour, nous allons devoir se séparer pour vivre chacun sa vie. Louis l’avait compris en réalisant son rêve. Il a su nous mettre de côté même si cela a été très difficile, encore plus pour moi. Je l’admire pour ça puisque j’ai peur que mon tour arrive bientôt. Mais je sais qu’on ne pourra jamais se perdre de vue, jamais au grand jamais.

C’est la première chose que j’ai pensée en me réveillant ce matin. Mon réflexe était de voir si Louis était encore à mes côtés. Je n’ai pas eu besoin de chercher longtemps puisque j’avais la tête dans son cou et qu’il avait ses bras autour de ma taille. Comme dans notre enfance! Je fus énormément soulagé de remarquer qu’il était avec moi mais horrifier de l’imaginer partir à la fin de la semaine. Je n’ai pas eu besoin d’attarder plus longtemps à ce sujet que Jay vint dans la chambre pour me dire que ma pratique de foot commençais dans une heure. À contrecoeur, je me leva pour aller petit-déjeuner comme il se doit avant de faire du sport. J’ai senti Louis bougé quand j’ai quitté le lit. Après avoir enfilé mes shorts, mon maillot de foot et mes crampons, j’alla faire un bisou sur la joue de ma mère dans la maison voisine, c’est-à-dire la mienne. Quand je fus sur le trottoir pour me rendre au terrain, Louis arriva en courant à mes côtés, avec lui aussi ses souliers de football.

- Mackenzie! Tu ne m’avais pas dit que tu jouais encore! dit Louis

- Je n’ai jamais vraiment arrêté d’en faire! Même quand tu es parti. lui répondis-je.

- Tu étais la plus doué, j’espère!

- Je le suis encore tu sais!

- En verra bien ça tout à l’heure sur le terrain!

- Je ne vois pas d’inconvénient à que tu participes à la pratique. La coach est raide dingue de toi, elle va sûrment accepter que tu viennes! J’ai hâte de rire de ta face!

- Hahaha, c’est moi qui t’ai tout montré. L’élève ne peut pas battre son maitre.

En effet, Louis m’avait appris à jouer au football quand j’avais environ 8 ans. On jouait tous les deux après l’école dans le parc en avant de nos deux maisons. C’était notre activité à nous seul. Même Lottie savait qu’elle ne pouvait pas venir nous déranger. J’ai fini plus tard à intégrer une bonne équipe féminine et Louis venait me regarder à chaque match. Le samedi on écoutait les meilleures équipes de l’Angleterre s’affronter. Une fois, nos mères nous avais acheté des billets pour aller voir le Doncaster Rovers. C’était merveilleux.

Arrivé à la bonne place, j’alla tout de suite voir mon entraîneuse, Alison, pour avoir son accord quant à Louis. Étant positif, je pris un ballon et commença à faire des jongleries. Durant la pratique, Alison et les filles de mon équipe n’avaient que des yeux pour Louis. J’avais complètement oublié qu’il était maintenant connu dans le monde entier. Il y avait des avantages mais aussi des inconvéniants comme celui-ci. Au moins Lou accordait de l’importance à notre défi de tout à l’heure, ce qui me fis sentir importante pour lui. Je ne me laissa pas marcher sur les pieds, mais le laissa gagner devant ses fans. Habituellement j’étais très compétitive et Louis le savais. C’est pourquoi nous aimons tant nous lancer des concours, j’étais une terrible adversaire. Mais aujourd’hui je perdis pour lui, pour son honneur.

À la fin, mes coéquipières lui demandait des photos et autographes qui accepta de faire avec plaisir. Il me fit donc un bisou sur la joue en me disant de l’attendre un petit moment. Après une longue période, j’en ai eut mare de patienter, donc quand il eut le dos tourné, je courrus le plus vite possible jusqu’à la maison, sans même prendre le temps de l’en aviser.