My Twin & I

Chapitre 9

La première fois que j’ai vu Louis quitté la maison, c’était pour un échange scolaire. Ça avait à peine duré trois semaines qu’il me manquait tellement. Je l’appelais à chaque jour pour avoir de ces nouvelles. Il était mon oxygène et sans lui je ne pouvais respirer. Quelques mois plus tard, il c’était inscrit à X-Factor, là j’ai su qu’il ne reviendrait plus jamais vivre à la maison. Quand il est parti pour de bon, j’ai commencé à faire des crises de panique. Ma maman et Lawrence avaient trouvé une solution pour me calmer. Je dormais chaque nuit dans son lit. Plus les jours avançaient, plus son odeur s’estompait. Et j’ai eu mal. 

Puis il était revenu, seulement que deux semaines et il allait repartir demain matin. Dieu savait que je détestais les adieux. Mais aujourd’hui c’était mon gala et personne n’allait m’empêcher d’être heureuse.

J’avais prévu d’impressionner Louis aujourd’hui. Ma robe était déjà achetée, il ne reste plus qu’à me préparer. Lottie savait mes intentions et m’aida dans la préparation de ma tenue. Mes cheveux bruns étaient monté pour dégager mon cou. Ma mère trouvait que cette coiffure m’était mes traits en valeur. J’avais une robe longue noire avec un dos nu. Et pour une fois je me trouva jolie. 

Ma famille était déjà rendu à la salle où se déroulait la cérémonie. Comme d’habitude Lottie et moi arrivâmes en retard. Nous marchâmes dans l’allée centrale pour rejoindre les autres. Assis, sur le bon siège, au côté de Louis, il m’embrassa la joue droite avant de me sourire. La soirée se passa très bien. Je gagna même un prix! Je fus également invité aux sélections d’une équipe universitaire de Londres!

À la fin du gala, nous allâmes tous célébré mes exploits au restaurent. J’avais légèrement bu, assez pour que la gêne s’en aille. 

De retour à la maison, il était très tard. Louis allais quitter bientôt. Et je lui dis:

- Lou, je dois te parler.

Nous sortîmes dehors. Près de la cabane où jouions étant petit, le ciel brillait de mille feux. Mon coeur battait la chamade, mes mains tremblaient. Je le regardais dans les yeux et lui souris. Je le voyais chambouler aussi.  Je déposa mes lèvres sur les siennes. J’en rêvais depuis toujours. Il me ne repoussa pas. Au contraire, il intensifia le baiser. À bout de souffle, j’arrêta le contact déçu et timide. et il me dit la chose à laquelle je n’avais jamais pensé:

- Mackenzie, je t’aime comme un fou, depuis mes huit ans. Depuis toujours.