T2 Chapitre 7

719 41 2
                                    

PDV Clarke

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis enfermée dans cette cellule. Mais cela me semble être une éternité. N'étant éclairé que par la lumière des torches je ne peux pas me repérer par rapport au soleil. De temps à autre, quand je me réveille, une assiette de nourriture est posée devant moi. Mais jamais d'eau. Je suis obligé de casser de la glace contre le mur à l'aide de mes doigts pour pouvoir m'hydrater. C'est d'une telle humiliation. Ma tenue m'a été retiré, je ne suis désormais vêtu que d'un simple morceau de tissu qui ne descend jusqu'au genoux. Le froid ne mords la peau, des engelures ont commencé à apparaître sur mes doigts et mes lèvres n'arrête pas de trembler. Je n'ai jamais été habitué au froid. En y réfléchissant depuis que je suis descendu sur terre pas une seule fois je n'ai été dans un environnement aussi froid. Moi qui commandais une armée, moi qui était destiné à devenir une reine, me voilà réduit à l'état de simples prisonnières de guerre. Je me sens tellement humilié...

- Tout va bien se passer, mère.

- Aria ? Toi aussi tu vas t'y mettre maintenant ?

Je releva la tête et me retrouva en face du visage de ma fille. Quand c'est pas l'une c'est l'autre. Je m'apprêta à surenchérir quand des bruits de pas résonnèrent dans le couloir qui menait à ma cellule.

- Franchement je vois pas ce qu'elle lui trouve, regarde là elle est complètement taré. Dit la voix d'un homme.

- Je sais pas mais la reine veux la voir. Lui répondit une voix féminine.

Quand les deux arrivèrent devant la porte de ma cellule, la femme s'agenouilla pour se mettre à ma hauteur.

- Je vois que tu as repris connaissance, moi c'est Echo, tu sais où tu es ?

J'examina leur tenue, leurs vêtements étaient rembourrer et des fourrures autour de col. Leurs visages étaient scarifier et recouvert de peinture blanche.

- La nation des glaces.

- Exact.

Elle pénétra dans la pièces après avoir ouvert la porte. Et m'assema un violent coup de pied dans le genou. La violence tel, qu'il me sembla avoir entendu mon os se briser.

- Ça c'est pour mon bras conasse.

Du coin de l' œil, j'ai pu voir en effet que son bras était recouvert de profondes entailles. Alors c'est elle que j'ai griffé. Dommage que je ne l'ai pas fait plus fort. Son compagnon détacha les liens du mur, et tiras sur la chaîne pour me faire avancer. Mais mon genou me faisait tellement souffrir que je n'arrivais pas à me mettre debout. Cette Echo m'attrapa par les cheveux et me tira à travers tout le couloir. Une fois la dernière porte franchie elle s'arrêta. C'est à ce moment que je rouvrit les yeux. Le sommet de mon crâne me faisait autant souffrir que mon genou. Je ne serais pas étonné si elle avait gardé une poignée de mes cheveux dans sa mains.
Je releva la tête avec difficulté pour voir où je me trouvais à présent. C'était une immense pièce. Entièrement recouverte de glace. Au fond de cette pièce ce trouvait un trône également fait de glace, sur lequel je distingua une silhouette imposante.

Quelques secondes à peine me suffit pour savoir à qui j'avais affaire...

The 100 : le règne du feu Tome 2 et 3 [ En Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant