Tous ceux que j'aimais <{ Réécriture }>

24. Rencontre

~PDV MÉLANIE~

-Tu reprends du thé ?

-Juste une goutte merci.

Le comportement de mes parents m'ettonait vraiment et j'étais plus que surprise que leur thé ne m'ai pas encore empoisonné. Plus les minutes passaient et plus quelque chose me dérangeait. Il y avait un truc qui ne tournait pas rond, quelque chose qui clochait: une atmosphère mystérieuse, des gestes déplacés, des conversations invraisemblables, un trop plein de normalité qui sonnait faux. La petite tête d'ange de Lucas aussi sonnait faux, on aurait dit qu'il souriait pour faire plaisir à quelqu'un car on lui avait demandé. Cependant le revoir me faisait le plus grand bien.

Si on m'avait dit que revoir mon petit frère me ferait tant plaisir il y a quelques semaines, j'aurais sûrement explosé de rire. J'aurais répliqué que même s'il n'en a pas conscience, c'est à cause de lui si ma vie à prit ce chemin si sombre. Ce qui n'est en soi pas totalement faux.

Je pensais étant petite que ce genre de vie était réservé aux films américain, mais je suis maintenant la preuve vivante que n'importe qui peut basculer de l'autre côté du bonheur. Et je suis reconnaissante envers Nathan qui m'a permis de ne pas m'enterrer à jamais de ce côté là. Et même si je nage toujours dans l'ombre, il a toujours su m'éclairer quand le chemin trop difficile à suivre devenait trop sombre.

Il est vrai que je ne suis pas toujours heureuse de ma séparation avec mes parents car, même si ils m'ont fait beaucoup trop de mal, je ne peux m'empêcher de les aimer. Mon coeur est déchiré par tous les événements que j'ai vécu à cause d'eux ces derniers mois, mais je souffre tous les jours de ne pas voir ma famille et surtout le petit Lucas qui m'a toujours redonné le sourire. Je ne me lève plus jamais en espérant qu'il débarque dans ma chambre le sourire aux lèvres avec pour intention de me réveiller en sursaut.
Je n'ai plus à lui faire à manger, plus jamais je ne peux contempler son visage d'enfant innocent. Je dois avouer que son rire me manquait vraiment, et le revoir sourire à nouveau me fait peur. J'ai peur de replonger dans le côté obscur qu'est ma famille. J'ai vécu les meilleurs moments auprès de ma famille si je peux la considérer ainsi, mais j'ai aussi vécu les pires moments de ma vie et je ne souhaite sous aucun prétexte retrouver ma vie d'avant pleine d'incertitude. Je n'ai pas le droit de me morfondre sur mon sort et de leur demander de revenir, je ne peux pas me rabaisser à ce point. Et je ne dois en aucun cas succomber au joli petit sourire de Lucas et aux bonnes intentions de mes parents.
Je repartirai ce soir dans le même état que je suis venu. Je m'en fait la promesse.

Je voulais profiter d'un petit moment "familial" si je puisse dire cela, mais je ne voudrais en aucun cas que ce petit moment devienne un grand moment voir une vie entière.

Donc je me fais la promesse de repartir dans quelques heures accompagnée d'un petit souvenir de ma famille moins sale que ceux que j'ai pu récolter jusqu'à aujourd'hui.

Au moins une heure que je suis assise dans le salon avec ma soi - disant famille à parler de sujets superficiels.
Au milieu du canapé, Lucas gigotte dans tous les sens et ma mère à sa droite essaye tant bien que mal de le calmer. Selon mon père qui est assis sur une chaise en face de nous, il a été plus qu'heureux quand il apprit que j'étais devant leur porte.

J'ai du mal à comprendre le comportement de mes congénères mais je décide de faire abstraction pour cette fois.

Après une bonne heure où nous avons parlé d'une multitude de sujets tous aussi intéressants les uns que les autres, je me décidai à partir.

Je voulais leur montrer aujourd'hui que je n'avais pas besoin d'eux dans ma vie et que j'étais heureuse, d'où ma tenue inhabituelle pour moi, mais je n'ai réussi qu'à leur montrer que je n'étais pas si heureuse que ça. En effet, lorsque ma mère m'a demandé comment se passait ma vie amoureuse, je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps. Tout le travail fait sur mon visage au préalable s'était annulé en quelques secondes et mes parents comprirent à ce moment là que j'avais besoin d'eux même si je ne voulais pas me l'avouer à moi même. Et quand cette soirée commençait à tourner à la catastrophe par mon humeur désagréable, je partageai mon envie de quitter cette maison à leurs propriétaires mais ceux-ci me retinrent par le bras. Une main forte entourait mon bras fermement m'obligeant à m'arrêter dans mon élan.

Je me retournai en accompagnant mon geste d'un long soupir tandis que mon père me dévisageait non sans gène. Ma mère un peu en retrait scrutait chaque partie de mon corps comme si elle voulait faire quelque chose sur celui-ci. Et l'autre petit bout chou me contemplait de ses grands yeux noisettes.

-N'oublie pas une chose. On t'aime.

Sur ces mots plus qu'inhabituels, mon père me laissai libre de partir. Je savais qu'au fond de moi je voulais rester toute la soirée et même la nuit, pour leur parler de tout et de rien, mais une chose m'en empêchait. Et pour couronner le tout, je doutais que mes parents ne m'aient tout dit. Depuis le début de la soirée je voyais qu'il voulaient m'avouer quelque chose mais en vain. J'avais beau avoir attendu plus d'une heure qu'ils crachent le morceau, il n'en était rien de tout cela.

Je pris la fuite dès que je me souvint de Nathan, je voulais savoir. Ce soir, j'allais découvrir la vérité sur leur pacte et personne ne m'en empêcherait!!!

Lorsque je mis les pieds dehors, ma mère m'interpella mais je fis la sourde d'oreille et j'appellais un taxis.

Vers minuit la voiture arriva devant la maison de Nathan et je fus surprise de le trouver dans le salon, debout et les bras croiser. Il me fixait de son regard dur et ne montrait pas ses sentiments.

Je ne comprendrais jamais pourquoi tout le monde s'obstine à se cacher derrière un masque et de ne jamais montrer ses sentiments sous prétexte de ne pas vouloir montrer ses faiblesses. Mais le vrai signe de faiblesse est de se laisser avoir et de faire comme tout le monde.

Moi, j'ai toujours essayé de ne pas me cacher derrière un masque tout en sachant rester mystérieuse pour attirer les regards. Enfin c'est ce que j'ai toujours entreprit de faire.

En tout cas, jamais je n'ai trompé les autres de la sorte comme le fait Nathan avec moi en ce moment même.

Si j'essaye de lire en lui il le remarquera et se braquera. Dans ce cas, je pourrais dire au revoir aux explications concernant le pacte.
Tout à l'heure, j'ai décidé de découvrir la vérité ce soir et je compte bien respecter cela, je suis tellement déterminer à connaître tout sur ce pacte que je m'en voudrais de laisser passer la chance de ne pas connaître toute la vérité.

Quand j'eu l'impression que Nathan se détendit enfin, je m'assis sur le canapé en attendant les explications.

-Tu peux aller te coucher.

Je le regardai abasourdi. Certes il était tard, mais je crois que...

-Tu ne me dois pas des explications?

Cette fois, ce fut à lui d'être surpris. Il haussa un sourcil mais ne releva rien de mes propos de convainquant.

-Pas maintenant, tu as l'air...
Aurais - tu bu ce soir?

-Pourquoi tu me demandes ça!?

La colère refit surface. J'aimais beaucoup Nathan mais ces airs d'homme attentionné me passait au dessus de la tête parfois.

-De toute façon, moi je vais me coucher. Tu devrais faire de même car demain, tu devras être prête à 7 heures dans le salon.

Sa phrase ne sonnait pas comme une proposition mais plutôt comme un ordre. Je fut donc contrainte d'accepter et d'aller me coucher. Pourquoi fallait-il que je sois prête à 7h en plus!
S'il voulait me faire une surprise, il allait être surpris.

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NA: Coucou!
Je vous souhaite à tous un joyeux Noël !

J'ai presque finit le prochain chapitre que je publierais demain certainement. Donc voilà, ce sera mon petit cadeau pour vous!

Bisous ❤

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