Twilight réecrit

Première rencontre Partie 2

Trois garçons et deux filles, assis dans un coin. Il ne parlaient ni ne mangeaient. Quelque chose que je ne sus identifier avait attirée mon attention chez eux, et j'eu une impression de déjà-vu. Il n'avaient aucun trait commun, pourtant ils se ressemblaient de façon frappante. Ils étaient d'une pâleur de craie, plus diaphanes que n'importe quel ado habitant cette ville privée de soleil, plus clairs que moi, l'albinos. J'eus un peu honte de m'avouer que leur visages me fascina. Car ce serait superficiel de ma part. Mais les leurs étaient d'une splendeur inhumaine et dévastatrice. Par contre, tous les cinq avait le regard éteint, il ne regardaient rien en particulier pour autant que je puisse en juger. Je ne les observa pas plus longtemps par civilité. Et moi non plus je n'aimais pas être épié donc.

J'avais en moi depuis toujours une sorte de Connaissance intuitive de ce qui allait se produire sur le moment. ça m'arrivait des fois, c'était assez troublant, mais c'était devenu une sorte de jeu plaisant pour moi.

Une des fille va se lever
Et en effet, une seconde après, la plus petite des filles se leva et s'éloigna en grandes enjambées rapides et élégantes. Elle était mince à l'extrême, fine, et rappelait un lutin. Elle avait des cheveux très ressemblant aux miens. Noir corbeau coupés très court. Mais les siens pointaient dans tous les sens. Je ne pus empêcher mes lèvres de s'étirer, satisfaite, attirant l'attention de ma voisine dont le nom m'échappait toujours.

_ Qu'est ce qu'il y'a ?, demanda-elle en suivant mon regard.

La fille s'était déjà débarrassée de son plateau _canette non ouverte, pomme non entamé _ et avait glissée par la porte de derrière. Je trouvais ça inapproprié d'acheter pour ne pas consommer, du gaspillage, d'autant plus qu'il existait des gens qui n'avaient même pas le pouvoir d'acheter quoi que ce soit.

_ Oh rien, répondis-je en me retournant.

À ce moment précis, j'eus le presentiment qu'on m'observait. Mes sens pouvaient être très sensible et plus développés. Mais la plupart du temps, je me disais que j'étais...

Tuh Tuh... paranoïaque.

Et ça persistait, insistait, ça me picotait le cou, mais je me convaincu que c'était mon titre de nouvelle qui m'attirait des regards. J'essaya de me distraire en conversant avec ma voisine.

_ Qui sont ces gens ? 

Elle se redressa pour voir de qui je  parlais, bien qu'elle est sûrement deviné rien qu'à mon ton. Elle du être repérée car elle détourna les yeux rapidement. Confuse, elle rigola et se concentra tout à coup sur ses ongles.

_ Edward et Emmett Cullen, Rosalie et Jasper Hale, récita-elle. Celle qui est partie, c'est Alice Cullen. Ils vivent avec le docteur Cullen et sa femme.

Tout cela dans un souffle !

Des prénoms étranges et rares, songeai-je. Datant de la génération de nos grands-parents. A moins qu'il ne fussent en vogue dans ces contrées. Je finis par me souvenir que ma voisine s'appelait Jessica, un prénom des plus commun. A Phoenix, j'en avais eu deux en cours d'histoire.

_ Ils ont l'air... disons particuliers, commentais-je pour ne pas rien dire.
Cette litote des plus flagrantes eut du mal à franchir mes lèvres.

_ Tu m'étonne ! S'esclaffa Jessica. Oublie, ils sont en couple. Du moins Emmett et Rosalie, Jasper et Alice. Et ils vivent ensemble.

Sa voix dénotait à la fois l'étonnement et la condamnation typique d'une petite ville, pensais-je avec dédain. Pour être honnête, je devais admettre cependant que même à son phoenix, la situation aurait provoqué des commérages.