A livre ouvert (2)

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L'entendre me fis revenir à la réalité. Je posais ma tête dans ma paume, bailla là dedans et fermais les paupières.

_ Je crois qu'il ne m'apprécie guère, avouais-je.
_Les Cullen n'aiment personne... Enfin, disons qu'ils ne s'intéressent pas assez aux autres pour les aimer. En tout cas, il continue à t'admirer.

Je rouvris les yeux pour voir et rencontrai ses prunelles. Une fois encore, on s'observa. Il ne semblait ni inamicale ni dur, mais plutôt curieux et bizarrement insatisfait, comme la première fois.  J'avais supposé une fois que Je ressemblais beaucoup à quelqu'un qu'il n'aimait pas. Je repris mon repas. Arrivée en cours, tout ceux qui m'entouraient grognèrent : il pleuvait, et la pluie emportait les ultimes traces de neige en ruisseaux glacés qui s'écoulaient dans les caniveaux. En classe, la place à côté de la mienne était encore vide. M. Banner déambulait dans la pièce, déposant un microscope et une boîte de lamelles dans chaque paillasse. Les cours ne commençant que dans quelques minutes, les bavardages allaient de bon train. Je m'occupais en récrivant les paroles d'un poèmes que j'avais lu récemment sur la dernière page de mon cahier. Je ne remarqua pas qu'on tirait le tabouret voisin.

_ Bonjour, murmura une voix harmonieuse.

Je m'arrêtai d'écrire. M'avait-il adressé la parole ? J'étais stupéfaite qu'il eu le cran de le faire. Je me retournais, les yeux froncés, soupçonneuse. Il se tenait loin de moi, mais son siège été orienté dans ma direction. Ses cheveux, comme les miens, était mouillés et ébouriffés. Pourtant, les siens donnaient l'impression de sortir d'une pub pour gel coiffant. Son visage éblouissant était ouvert et cordiale. L'air intrigué, mais ses yeux restaient prudents. Quant à moi, je restai impassible et sur mes gardes. 

_ Je m'appelle Edward Cullen. Je n'ai pas vraiment... eu l'occasion de me présenter la semaine dernière. Tu dois être Bella Swan.

_ Quelle politesse exquise, déblatérais-je.

Il fut embarrassé. Et alors, je me rendis soudain compte d'une chose. La question m'échappa avec suspicion.

_ Comment as-tu su que c'était Bella ? l'accusais-je.

Interloqué mais pas moins contrit, il eu l'air de se rendre de quelque chose.

Les racontar ? Ou est-ce que tu m'espionne ?

_ Laisse tomber.

_ J'aurais dû commencer par m'excuser. La dernière fois, mon comportement n'a pas n'a pas été convenable, avoua-t-il.

_ Je suis confuse... 

_ Vraiment ?, me coupa-t-il.

_ ... à quoi tu joue ?

Il feignit l'interloqué. Il y avait une autre facette en lui, et ça sentais l'erroné. 

_Je suis sincère, annonce-t-il.

_ As-tu une excuse ?

_ C'était un très mauvais jour.

_ Mais pourquoi t'en prendre à moi ?

_ Ce n'était pas mon intention.

_ Bien sur... 

_ Je suis désolé pour mon attitude injuste.

Si il ne ment pas, ça veut dire le "Oui" que j'avais entendu avait été créé par mon imagination, et ça craignait. Je ne me devais pas d'ignorer ses excuse, meme si elles me laissaient incertaine. Et de faite, il était cordial.

_ Excuse acceptées.

M. Banner débuta son cours à cet instant, et je m'appliquai à suivre. Il nous expliqua que les lamelles des boîtes étaient mal rangées. Nous devions identifier les différentes étapes de la mitose à laquelle étaient soumises les racines d'oignons qu'elles renfermaient et rétablir l'ordre de la division cellulaire. Nous étions censés travailler à deux, rapporter nos résultats sur le polycopié fourni, le tout en 20 minutes et sans utiliser nos livres.

Twilight réecritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant