7) Jean-Jacques Rousseau et le contrat social

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«L'homme est né libre et partout il est dans les fers,....»
JJ Rousseau le pacte social 1762

Le premier chapitre du contrat social de Rousseau commence par cette partie de phrase. Pour moi cette phrase reste encore valable de nos jours. Mais les fers d'hier ne sont plus fers d'aujourd'hui. Pour moi les fers sont une représentation de l'esclavage et du servage qu'a connu l'Europe jusqu'à là, mais aussi l'ensemble des contraintes que vivent les humains à cette époque. Il faut se rappeler que nous sommes en pleine révolution industrielle. Que des milliers de serfs surtout en Angleterre sont jetés sur les routes. Que nous sommes au début d'une ère qui verrat le capital prendre le pas sur la noblesse. Les bourgeois plus important et plus riches que des rois et le début de l'ère ouvrière. Des hommes des femmes et des enfants travaillant dans des conditions extrêmement dures 16 heures par jours et cela pour un salaire de misère des logements insalubres se qui mènera le mouvement ouvrier à des révoltes qui finirent dans des bains de sang. Nous entrons là dans la société de l'excédent, du bénéfice, des premiers contrats de travail, de la dette, mais aussi des intérêts de la dette. Tout ce qui mènera le monde à notre économie néo-libérale d'aujourd'hui. La richesse des nations d'Adam Smith

L'humanisme juridique

Pour commencer ce chapitre, il y a peut être plusieurs choses à expliquer. La première que vient faire un vieux texte car JJ Rousseau a commencé à l'écrire aux environs de 1750 et publié en 1762 avant la révolution française. Il s'est intéressé à la politique lors d'un séjour à Venise. C'est pour moi l'un des textes de philosophie politique majeur qui est toujours d'actualité aujourd'hui. En effet, dans ce texte, nous y trouvons le fondement d'un peuple souverain formé de citoyens. Un passage de l'homme au citoyen, par le passage du droit naturel ou du plus fort, au droit civil et par l'adhésion au pacte initial. Nous y voyons ainsi la constitution du pouvoir politique en général venant en tout premier du peuple souverain et des trois pouvoirs qui sont constitués et qui en font une démocratie, le pouvoir législatif (vote les lois proposées par l'exécutif, le judiciaire ou le peuple ), le pouvoir exécutif (dirige le gouvernement et fait exécuter les lois) et le pouvoir judiciaire (juge les cas selon les lois).

Le contrat social selon Jean-Jacques Rousseau

Ce qui fait la base du contrat social est donc le pacte initial par lequel l'ensemble des humains vivant sur un territoire donné, passent d'un droit du plus fort ou droit naturel à un droit civil. Ceci garantissant à chaque personnes faisant partie du pacte initial, la liberté et l'égalité vis-à-vis des autres co-contractants.
Un autre sujet qui était d'actualité dans les années 1750 c'est l'esclavage qui ne sera vraiment aboli qu'au siècle suivant. Rousseau nous donne une définition de l'esclavage qui ne correspond pas avec la notion de contrat social et d'ailleurs il s'insurge contre à l'époque. C'est pour moi la notion d'esclavage doit être redéfinie car il a été aboli dans la forme que lui donne Rousseau. Mais aujourd'hui l'esclavage a pris de nouvelles formes qui ne peuvent être acceptée par un pacte social mondial.

Nous avons donc une base de travail avec ce texte pour comprendre les problèmes de notre société car dans une certaine mesure nous avons dévié de ce que doit être le pacte initial et le contrat social en Suisse mais aussi en Europe et dans le monde.

Revenir à cette source, pour reprendre le fondement d'un nouveau pacte afin de mettre en place un nouveau contrat social et nous permettant de créer un nouveau droit celui de la terre notre planète. Ce qui doit en découler, le pacte mondial de l'éco-citoyen.

Avec les trois pouvoirs mondiaux, le législatif, l'exécutif et le judiciaire, un gouvernement mondial sur les bases de ce nouveau contrat social. Mais aussi les diverses possibilité de rapport entre le droit national et le droit mondial.
Avec ce pacte éco-citoyen mondial, nous pouvons concevoir la possibilité de donner aux entreprises transnationales des droits et des devoirs mondiaux. Nous aurions alors des entreprises mondiales nationales et locales. Chacune fonctionnant suivant le droit en vigueur en commençant par le droit mondial vers le local.
Dans son texte publié de 1762 Rousseau écrivait dans le chapitre 1.3 du contrat social « le droit du plus fort » pour moi à ce jour nous pourrions réécrire le chapitre sous « le droit du plus riche ou de l'argent» qui est le plus fort mais ce n'est plus la puissance physique qui en fait le plus fort. En effet de nos jours, l'argent à tout remplacer sur bien des points et la force physique n'est plus un moyen de pouvoir. Comme le dit par contre très bien Rousseau, par l'argent le plus riche à le pouvoir de transformer son pouvoir en droit et d'exiger l'obéissance comme un devoir.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 17, 2016 ⏰

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