Miss Boss Lady

Comment Sibila s'est faite une ennemie puissante.

C'est le jour des obsèques de Mr NABA. Mme se tenait près du cercueil de son mari lequel était entouré par une maisonnette de béton. De nombreuses personnes étaient présentes. La foule s'étendait à perte de vue. Il faut dire que Mr NABA était un homme important. Dans ce genre de cas il y avait toujours de monde aux funérailles. Tous les membres du village dont il était originaire étaient présents. Les employés des mines, ses amis, ses connaissances et même des gens qui ne l'ont jamais connu mais qui avait entendu dire « qu'un homme important s'en était allé ». Les funérailles à Falakoudou représente pour certains l'occasion de se procurer un repas et des boissons gratuites.

Apres la cérémonie, Mme Naba se trouvait dans une pièce vaste décorée dans le style européen. Ses fils Moussa et Tiga se tenaient près delle.
-Dès demain je me rends à la direction de la mine il ne faut pas que le travail s'arrête sinon nous risquons d'avantager la concurrence dit Moussa
-Tu ne penses qu'à l'argent ? On vient d'enterrer Papa lui répondit Tiga
-Et alors tu penses qu'il aurait aimé voir sa société faire faillite ?
-Espèce de ...

Sa mère l'interrompt.

-Tiga ton frère a raison. Nous devons nous remettre au travail ça fait plus semaine que nos mines ont fermé. Cette histoire d'autopsie a tout retardé. Votre père a travaillé toute sa vie pour vous offrir tout ceci ne le gâcher pas. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je prends le commandement de cette société à partir d'aujourd'hui. Aucun de vous n'a l'étoffe pour la diriger ou du moins pas pour le moment.

Les garçons stupéfaits, regardaient leur mère. Aucun deux n'osa prendre la parole. Mme NABA n'était pas le type de mère à câliner ses enfants. Elle les avait élevés à coups de bâtons et de fessées .Ils la craignaient malgré leurs âges adultes. Ils avaient bien envie de parler, demander ce qu'il en était du testament, contester la décision de leur mère mais ils restèrent muets.

Elle quitta la pièce, se dirigea vers l'ancien bureau de Mr Naba qui était à présent le sien. Elle fit appeler Couri. Couri était l'homme à tout faire de Mme Naba son complice et son amant. C'est lui qui avait fourni le poison à Mme Naba ce lui la même qui tua son mari.

-Tout est réglé ? demanda Mme Naba
-Oui Bila ils ne t'embêteront plus. Ce médecin légiste réfléchira à deux fois avant de donner les résultats à la police. Il a compris que ces deux petites filles ne seraient plus en sécurité s'il disait autre chose que ce que nous avons convenu répondit Couri. Mais Je pense toujours que tu aurais dû le tuer.
-On ne doit pas faire plus de vague il faut être discret. Merci dit-elle tout en se rapprochant de lui. Elle l'embrassa pour dire bravo. Semblable à un maitre qui caressait la tête de son chien après qu'il est rapporté la balle.
- Et la petite souillon de Elen?
- Considère la morte.
- BIEN, dit elle en affichant un sourire de satisfaction.

En vérité c'était tout ce que Couri était pour Mme Naba ; une sorte de chien obéissant au doigt et à l'œil qu'elle utilisait pour le sexe et pour régler ses affaires louches. Mme l'avait lui aussi séduit. Son charme ne laissait aucun homme indifférent.
Couri rendit son baiser à Mme Naba. Ses doigts remontaient le boubou de Mme Naba qui se déhanchait pour lui faciliter la tâche. Arrivé au niveau de la taille elle retira complément le boubou et se mit à califourchon sur le bureau. Ses fesses faisaient maintenant dos à Couri. Il descendit sa culotte se baissa et lécha le sexe de Mme Naba. « Hum, tu as bon gout ». Mme Naba gémissait de plus belle tandis que la langue de Couri montait et descendait allait de gauche à droite avec plus en plus de vigueur. Puis il s'arrêta et la pénétra d'un coup ; s'en suivit des vas et vient. Il avait enroulés autour de sa main droite les cheveux de Mme Naba tandis qu'avec lautre il lui tenait le sein gauche. Il retira sa main et la mit dans sa bouche elle la mordit. Il donna un coup de rein dur, sauvage comme exprimer sa douleur et sa colère. Puis il devient tellement sauvage que le bureau massif se mit à vaciller. Trois coups de riens puissants puis il vint ; il ralentit allant très lentement puis s'arrêta. Mme Naba se leva presque aussitôt, se rhabilla et quitta la pièce aussitôt.
Des quelle ouvrit la porte elle né à né avec Sibila. Cette détourna le regard tel un enfant surpris à faire une chose interdite. Elle avait compris que Sibila avait tout entendu. Mme Naba ne dit pas un mot. Elle regarda le visage innocent de Sibila et traversa le long couloir sous le regard pesant de Sibila.
Le silence de Mme Naba était plus qu'explicite et Sibila le savait. A présent elle savait qu'elle devait s'attendre des représailles.