Sibila, jeune, belle et svelte sortait de classe. Elle tenait un sac à main Chanel qui lui avait été offert par son petit ami , evidemment. Elle se dirigea vers un groupe de jeunes étudiants . Les discussions allaient de bon train.
-hey Sibila, toi qui est si forte , tu peux m'aider pour mon devoir de mines? Dit une des étudiante du groupe en apercevant Sibila-toi aussi leyla, bien sur que je vais t'aider!
-maintenant? Ou je passe chez toi tout a l'heure?
- pas tout de suite, la je dois aller voir Tiga.
- Huummmm, les petits bébés en route...
- ha ha ha ,arrête, toi t'es folle. En plus il...
Son téléphone se mit à sonner et elle décrocha.
- Mlle Sibila Ouedraogo?
-Oui c'est bien moi à l'appareil ?
- Nous vous appelons car votre père a fait un malaise , il est à l'hôpital. Venez au plus vite.
- Quoi? Il va bien?? DITES MOI QU'EST T'IL ARRIVÉ À MON PÈRE s'impatienta t'elle
-Il faut que vous veniez àl'hôpital Yalgado au plus vite. Je ne suis habilité à donner des renseignements au téléphone.
Sans un mot de plus, elle raccrocha le téléphone.
-Est ce que ca va? Demanda Leyla
- Leyla je peux pas parler la, je dois y aller
Sans même attendre une réponse de Leyla, elle se précipita au parking afin de récupérer sa vielle motocyclette. Elle l'empogna d'un coup et accélèra aussitôt.
Les pensées se bousculaient dans sa tête elle avait peur. En vérité elle le savait très bien la santé de son père eyait fragile. Elle avait redoutée tout sa vie ce moment. Lui qui est premier amour. Le simple fait d'imaginer sa vie sans lui suffisait à la faire fondre en larmes, elle qui se vantait tant de ne jamais pleurer. Elle agonisait rien qu'à l'idée de l'imaginer en train de souffrir.
Quand elle fut enfin arrivé a l'hôpital, elle demanda à voir son père. On la fit patienter longtemps, trop longtemps. Elle compris que quelque chose n'allait pas. Elle commenca à s'énerver et a crier surtout le monde présent à l'hôpital.
- BANDES D'INCAPABLES,FAITES VOTRE TRAVAIL POUR UNE FOIS. ARRÊTEZ VOS CONNERIES. CA FAIT 5 HEURES QUE J'ATTEND. MAIS QU'EST CE QUE VOUS FOUTEZ BON SANG.
Au fond d'elle même,elle savait que ce comportement n'était pas digne d'elle mais la peur etait devenue maitresse d'elle et l'avait fait perdre toute raison.
Une infirmière se dirigea alors vers elle
- Mademoiselle Sibila Ouedraogo ?
-oui QUOI?
-J'ai le regret de vous annoncer le décès de votre père. Il est mort avant d'arriver aux urgences, nous n'avons rien pu faire. Ce retard s'explique par l'affluence de nombreux malades pour un personnel insuffisant.
En effet, dans de nombreux hôpitaux de Falakoudou, l'organisation du personnel médical laissait à désirer. Des parents pouvaient passer jusqu'à deux ou trois jours sans avoir de nouvelles de leurs malades à cause de ce désordre. Souvent même certains accompagneurs passaient de chambre en chambre afin de retrouver leur malades. De plus certains malades sont domiciliés a même le sol par manque de place. Ainsi vous pouvez traverser les couloirs d'un hôpital et y voir des malades alités sur des nattes étalés au sol.-Sibila n'en revenait pas. Elle tomba aussitôt dans les pommes.
Quand elle repris connaisance après quelques minutes,la première chose qu'elle vit en ouvrant les yeux etait l'infirmière qui parla.
- Bienvenue parmi nous.
J'ai pris la liberté de fouiller votre sac et j'y est trouvé votre carte d'identité mais le numéro à appeler en cas d'urgence c'était votre pe... Bon j'ai alors pris votre téléphone et apeller votre numéro favoris. Je suis tombée sur un jeune homme Mr Tiga Naba. Il est en route.- mon père, mon pè... haletait-elle.
-Calmez vous, il vaudrait mieux que vous vous reposiez.
- où est il? Je veux le voir! Disait elle d'une voix faible mais ferme.
Elle essaya de se dégager du lit, elle se leva et répéter à l'infirmière qu'elle voulait voir son père. L'infirmière, face à la déterminationde la jeune femme , se résolu à l'y amener.
Elle traversèrent l'hôpital en courant presque, emjambant au passage quelques malades. Finalement, elle arrivèrent devant une porte grise qui portait l'inscription MORGUE. L'infirmiere sortit une clé puis ouvrit la porte. Elles entrèrent dans une pièce glacial et vide à l'exception d'une vaste armoire grise à plusieurs compartiments installés au fond. Elle ouvrit le compartiment 18 puis se dégagea, Sibila se retrouva nez à nez avec le corps de son père.
Elle ne pleura pas, aucune larme n'aurait pu expliquer la douleur qu'elle ressentait. Elle resta là, immobile pendant 1h de temps, avant que l'infirmière eu le courage de l'interpeller.-Mademoiselle, nous devons nous en aller.
Sibila acquisca de la tête.

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Miss Boss Lady
Romance« j'ai tué mon époux et je n'hésiterai pas à faire pareil avec toi » Mme Naba est une femme puissante belle et riche. Dans la ville minière de Falakoudou en Afrique Occidentale, elle est crainte de tous. Jusqu'au jour où apparait cette jeune fille...