Choc des titanes

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Sibila longea le long couloir. A cette heure de la nuit, toutes les lumières étaient éteintes. Cette noirceur donnait au couloir un air terrifiant. Dès qu'elle arriva devant le bureau de madame Naaba elle entra sans meme taper. Cela surpris madame Naaba, mais elle fit mine que tout allait bien. Mme Naba se leva et vint à la rencontre de sibila
- Ma chérie comment vas tu? Je suis désolé pour mes fils, ils ont tendance à se chamailler pour tout. C'est ainsi depuis l'enfance. Je me rapelle a noel alors qu'il avait reçu ce superbe vélo, Tig...

Sibila l'interrompt brusquement

- Madame, merci mais je suis fatigué j'aimerais retourner dans ma chambre. Si c'est tout j'y vais.

Madame Naaba changea du tout au tout son expression faciale. Elle venait de comprendre que son hypocrisie était veine avec Nabila. Elle reprit:
- Ma fille, tu es très belle et visiblement tu es très intelligente, je comprends pourquoi mon fils t'a choisi.
- Dites moi pourquoi je suis là
- oh ce n'était pas clair ? Je te veux hors de la vie de mon fils
- pourquoi, vous avez peur que je lui dise que vous vous tapez votre chauffeur ?
- fais attention à toi petite salope
- c'est toujours mieux que d'être une grosse pute.
Madame Naaba se mit à ricaner. elle s'assit un moment, puis calmement elle regarda sibila, toujours arrêté, et lui dit:
- tu vas quitter mon fils et ma maison. C'est non négociable. Tu es bien la fille de ton père. Aussi obstiné que lui. Ce misérable n'arrêtait pas de nous mettre des bâtons dans les roues. C'est avoir pris la direction de ce syndicat qui la conduit à la mort.
- Vous n'avez pas le droit de parler de mon père !
- Oh, et pourquoi cela ?
- Votre entreprise l'a tué. Vos conditions de travail exécrable , et un salaire de misère
- pourquoi te plains tu ? Il savait pour quoi il a signé en entrant chez nous
- BALIVERNES! Vous aviez promis une assurance santé à tous les employés qui n'est jamais venue. Mon père ne pouvait pas se permettre d'aller voir un cardiologue.
- C'est comme ça ma fille, il ya des riches et des pauvres. C'est ainsi qu'est fait le monde
- Votre monde vous voulez dire..
-et le tien aussi. On s'éloigne du sujet. Je te signerai un chèque que tu pourras récupérer à l'agence dès demain. 10 millions ça te va ? C'est plus que ce que tu n'auras jamais de toute façon.
-Vous n'avez pas encore compris. Je ne ferai jamais rien qui pourra vous faire plaisir.
-ARRÊTE AVEC CETTE OBSTINATION, PETITE. NE ME FAIS PAS TE FAIRE LA MÊME CHOSE QUE CE QUE J'AI FAIT À TON PÈRE.
Madame Naaba était sorti de ces gonds, à telle point qu'elle avait presque avoué sa responsabilité dans la mort de Tasseré, le père de Sibila
-quoi qu'est ce que vous insinuez madame ?
- Que j'ai fait tué ton père et que si tu ne fais pas ce que je dis je ferai de même avec toi.

A cet instant précis, sibila n'entendait plus rien. Elle voyait bouger la bouche de madame Naaba mais elle ne pouvait plus bouger. Elle resta la immobile, tant de pensées se bousculaient dans son esprit. Elle se revoyait avec son père jouant quand elle était enfant, quand il lui apprenait à compter. A ce moment précis elle se rappella d'une discussion qu'elle avait un jour eu avec son père:
- papa pourquoi les gens sont méchants
- parce que personne ne leur a montré comment être gentils, mon cœur
- Donc si je leur montre comment être gentils, ils le seront ?
-pas toujours, mais tu dois essayer .

Quand elle revint à la réalité, elle remarqua que le bureau était vide. Mme Naaba était parti. Mais quelle importance ? Elle était à présent sur de ce qu'elle allait faire. La mort de son père ne restera pas impunie.

Miss Boss LadyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant