Rien qu'un rêve.

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J'attends avec impatience ton arrivée. Qu'importe si le froid fissure mes mains et rougit ma peau car dans quelques minutes, tu seras là. Une annonce retentit : dans cinq minutes, je serai dans tes bras. Je frotte mes mains l'une contre l'autre transi. Mais je m'en fiche car tu es bientôt là. Au loin, je distingue les lumières du train qui se fraye un chemin dans la nuit. Il est 20 heures, j'ai froid, mais tu es bientôt là. Je trépigne d'impatience alors que le train arrive en gare. Les portes finissent pas s'ouvrir après un temps qui m'a paru interminable. Un sourire niais se plaque sur mon visage. Nous nous regardons dans les yeux, les temps semble s'être arrêté. Aucun de nous deux ne semble vouloir bouger. Nous admirons l'autre, en silence. Puis, sans que j'ai le temps de comprendre, tu m'attrapes dans tes bras. Je sens mes pieds quitter la terre ferme et tu me fais tournoyer dans les airs.Mon sourire niais n'a toujours pas quitté mon visage, même lorsque tu me reposes sur le sol. Ta main vient se poser sur ma joue et je ferme les yeux, savourant le fait d'être contre toi.

- Tu es là... Murmurais-je.

Mes mots se perdent dans le froid de la nuit. Comme pour me donner raison, tes lèvres viennent se poser sur les miennes. Je laisse échapper un petit cri de surprise et de joie mêlée, vite étouffé par tes assauts qui me font perdre la tête.Je ferme les yeux et m'abandonne complètement à toi. Au bout de longues secondes, tu mets fin à l'étreinte et j'ouvre les yeux avant de m'apercevoir bien vite que tu n'es plus là. Je regarde autour de moi, paniquée, avant de me souvenir qu'en réalité, tu n'es plus là.

J'écris pour survivre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant