" Il arrive ... "

74 2 0
                                    

C'est précité que j'arpente avec difficulté, les rues de Los Angeles.
Mes épaules ne cessent de s'entre choqués avec celles des inconnus, qui m'injurent de manières toutes abracadabrantesques. J'ai pris l'habitude d'en sourire avec le temps.

Affolée quand à l'idée d'arriver en retard en cours, je m'élance sans réel réflexion sur le passage piéton. Cependant au moment de traverser un véhicule est sur le point d'avancer, il s'immobilise instantanément à seulement quelques centimètres de mon corps.
Le conducteur âgé d'une cinquantaines d'années, Tend la tête hors de sa fenêtre, les yeux rond encore sous le choque.

- " Mais ça ne va pas la tête, j'ai faillis vous écrasez ! "

Mes gencives trouvent mes lèvres du bas qu'elles viennent coincés, signe d'un stresse imminent. Après un dernier souffle, je continu ma course, mené contre le temps qui me manque.

Ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard, que je pointe enfin le bout du nez dans mon lycée.
D'ailleurs, à peine ai-je franchie la porte qu'Angela, ma sur de cur m'attrape par le bras.

- " Mais t'étais où ? J'ai fini par croire que tu allais sécher. Non, qu'est ce que je raconte ? Mademoiselle ne sèche jamais. "

J'ignore sa remarque, tandis que j'essais de rajuster mon allure du mieux que je le peux.
En réalité je meurs de chaud, avec cette parka entièrement fourrer et ma chevelure. Je n'ai rien contre mes cheveux boucles, au contraire je les adore. Mais il est vrai que dans ses moments là, il est difficile de les assumer.

- " Bon sinon, tu as fais quoi hier soir ? ", Angel me sors de mes pensées ardentes.

- " Rien d'intéressant et toi ?
- C'était génial, Lucas et moi avons passé la soirée ensemble puis... je voulais qu'il reste alors il a accepté, et j'ai dormi dans ses bras. "

Une bombe tonne en moi. C'est tellement adorable, de constater que ses deux êtres s'aiment tellement.
L'amour existe, Angela et Lucas en sont la preuve irréfragable.

- " Vous êtes tellement chanceux...
- Oui c'est vrai chérie. "

Un blanc s'installe, manifestant la gène qui m'inonde lorsqu'il s'agit des histoires de curs.
Je n'ai jamais eu de copain, car je n'ai jamais été aimé enfin... jamais par la bonne personne.

Une caresse me sors de mes tourments, c'est Angela.

- " Brend... Tu le trouveras. Ne perd jamais espoir, on né tous avec quelqu'un qui nous aime déjà. Crois moi.

Mes lèvres s'étirent dans un sourire immonde.

- " Echec, je te connais tu n'es pas heureuse et ça c'est à cause de Lui. Brenda... Brenda, Brenda, Brenda... Oubli le... Passe à autre chose cela va faire 7 ans, bon sang. 7 ans sur la même personne, alors qu'il ne t'a jamais rien accordé si ce n'est de l'amitié... Tu peux pas continuer comme ça, tu te mets des portes toutes seules.

Je relève dans son timbre lasse, une exaspération intense. Ce que je peux comprendre. 7 ans que je lui raconte la même histoire, avec les mêmes mots. 7 ans, sans que jamais rien n'évolue.
Je soupir épuisé, par ma propre stupidité.

" - Tu as raison... Mais, il y a- "

Elle m'interromps, pour poursuivre à ma place,

- " Oui, je sais... Il y a quelque chose chez lui d' unique  qui te pousse à l'aimer. Branda, c'est du cinéma c'est juste que tu es amoureuse, et tu ne réfléchis plus correctement. "

Soudain son regard se fige sur quelque chose dernière moi,

- " Tiens en parlons du loup. Il arrive... "

Je prend une inspiration puis me retourne, lentement vers celui qui a marqué mon cur il y a de cela presque une décennie plus tôt.

Mon cur frivole lorsque mes yeux entre en contact avec son corps

7 ans. 7 ans, c'est long. Et pourtant je suis prête à attendre bien plus.
C'était écrit. C'était ma destiné. Comme l'unique chemin qui m'est été donné de traverser, je l'ai rencontrer Lui. Lui et son visage aux traits si particuliers. Lui et ses prunelles caramelles, qui scintillent à la tendre lueur du phébus couchant. Lui et ses cheveux brun chocolat, qui s'éparpillent comme les rayons du soleil, dans un désordre parfait autour de sa tête. Lui et son sourire espiègle, qui ne manque jamais de provoquer de léger soubresaut à mon organe cardiaque. Lui et se magnifique teint métissé, qu'il hérite de ses origines arabes. Lui et sa timidité qui m'a, (sans que jamais il ne s'en aperçoivent) fait craquer comme il n'est plus permis. Lui et son corps d'athlète, minutieusement taillé. Lui et se ton calme qu'il emploi lorsqu'il discute avec moi. Lui et son goût pour la rébellion. Lui et sa triste histoire familiale. Lui. Lui. Mais encore... Lui.
Lui, il était devenu mon tout, oui car il fût un temps où je lui aurais tout donné. Un temps où, tous les soirs je pleurais dans les pénombres apaisante de la nuit. Ces nuits qui me réconfortais de façon si mystérieuse. Les yeux à peine ouvert, ce sont les guirlandes scotchés à mon lampadaire que je fixais. Imaginant que se soient des étoiles, je m'amusais à les caresser du bout des doigts consumant ainsi le peu de force que mon corps frêle contenait. Mes pensé tourné vers celui qui me tourmentais, des perles sales dévalaient toutes seules la barrière de mes yeux sans mon autorisation. Comme si je ne comptais plus, comme si je ne valais rien. Je suis faible. Faible de Lui. Faible de tout ce que je ressens. Faible de l' aimer à ce point. Ce point où je ne compte même plus. Faible d'être tomber pour lui si bas, si loin. Il m'a prit et jeter là où je penses que je ne pourrais plus jamais me relever.
Les heures défilent et moi... Moi je coule dans le gouffre infini des souvenirs, qui me hantent au fur et à mesure que les secondes défilent. Les détails voilà ce dont je le rappelle. Des petits détails insignifiant aux yeux de tous, mais qui m'ont marqué comme on marque l'animal au fer rouge. Cette épaisse veine bleu qui longe le long de son bras gauche. Ce sourire en coin quand il est intimidé. Ce plissement impeccable sur son front lorsqu'il se concentre. Sa voix grave mais si douce. Sa maturité prématurée. Ce look à la badboy. Ce sourire resplendissante. Mais surtout cette façon qu'il a de s'ouvrir à moi, comme à une aucune fille auparavant. C'est cette facette là qui me capture, car elle ne ressemble à aucune autres. Si unique, si rare, si différente; je l'aime comme si j'avais attendu se moment toute ma vie.
C'est à tout ça que je penses la nuit, c'est de lui que je rêves ses nuits.
Pour faire plus simple, je vis la nuit pour me mettre à jour.

- Brenda ?

Quelque chose me secoue, je remue la tête afin de me remettre de toutes ses émotions.

Angela soucieuse, se poste face à moi pour observer avec minutiosité chacun de mes faits et gestes.

" - Ca va aller au moins ?

- Oui oui, bien sûr que ça va. "

Je souris, encore...

- " Bon on va en cours alors, ça commence dans 10 minutes et tu connais Mr. Guéra il ne supporte pas les insouciants. "

J'acquise ses propos d'un hochement de tête puis la suis dans les couloirs, qui sont désormais emplis d'étudiants tel une fourmilière.

En réalité même si j'aime ma belle Angel et que j'adore écouter tout ce qu'elle me dit. A présent ce n'est plus d'elle que mon esprit ce préoccupe, mais bien de Lui.

Mon organe cardiaque pleur déçu qu'il ne m'ai pas aperçu, alors que moi je n'ai vu que Lui.

Reste avec moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant