" Je n'y arrive pas "

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Je quitte affolée la salle de cours, les bras chargé de mes cahiers.

Angela me rattrape quelques temps plus tard, légèrement secouée par les derniers événements.

" - Si tu croyais pouvoir m'échapper comme ça, tu te mets un doigh dans l'oeil. "

Dis-telle tandis qu'elle crochette de ses doights boudinets, mon épaule droite endolori par sa poigne de fer.

" - Tu m'expliques ? "

Elle m'observe de ses prunelles insistantes, et je me sens soudain étrangement mal à l'aise. Un sentiment de lourdeur m'envahi de l'intérieur, et cela devient peu à peu insoutenable. Inssuportable. Bon sang, mais qu'est ce qui m'a prit ?

Sans que je ne puisse me retenir, je lâche un soupir empli de lassitude.

" - Angel... Pas maintenant. "

Elle m'inspecte de ses deux billes chocolats, comme si elle cherche à déceler le moindre détail qui puisse trahir mes propos. Enfin, elle fini par abandonner l'affaire, et mon épaule aussi par la même occasion.

" - Mais quand est-ce alors ? " rale-t-elle, dans un son empli de déception.

" - Ce soir, viens chez moi vers 18h30. Ça te va ? "

Elle se redresse soudain, faisant mine d'étudier ma proposition.

" - C'est d'accord! "

Un soupir de soulagement aflux alors en moi, de manière démesurée. Je n'ai pas du tout l'envie d'en parler. Foutaise ! Comme si j'en avais le choix. Où sont les mots, après ce genre d'incident ? Où est la parole quand il n'y a plus de mot ?

" - Bon je te laisse, j'ai technologie. On se voit cette après midi ? "

Je m' apprêtais à lui répondre un déraisonnable " oui ", mais celle-ci m'a subitement tourné le dos. Me laissant désormais seule, au beau millieu du couloir scolaire empli d'étudiant qui jaillissent de tous les côtés.

J'ai besoin de fuir. Fuir de tout ce boucan. Juste Fuir...

Me voilà désormais avachis sur le matelas moelleux de mon lit deux places. Tel l'enfant que j'ai pris l'habitude d'être, j'observe d'un oeil distrait le plafond d'un blanc étincelant. Il brille, du fait des jets lumineux de nombreuses guirlandes qui le tapissent dans sa totalité. Dans le noir, il resemble à un somptueux ciel étoilé. Et je me sens apaisé, comme prisonnière d'une autre planète où je me sens pourtant libre. Libre de rêver, et d'être qui je veux être. J'aurais pu rester des heures, à penser à la vie et à tous ceux qui la compose. Mais j'entend d'ici, que la sonnette s'est enclenchée. Angel est arrivée. Je me redresse, attendant patiement qu'elle monte dans ma chambre. Deux minutes ont suffis.

Angel, se jette sur mon lit à plat ventre, menquant de peut de m'éjecter au sol. On en ris pendant quelques précieux instants. Et je retrouve ici, la raison pour laquelle je ne voudrais jamais me séparer de cette fille. Rien n' équivaut sa valeur, tant elle est inestimable. Je tiens tellement à elle.

" - Balance moi tout, je suis à ton écoute. ",
dit-elle dans un son étouffé par la couverture.

Je m'assied en tailleur, tandis que je cherche mes mots. Jusqu'à ce que,

" - Je n'y arrive pas. "

Je me surprends moi même à révéler cela au grand jour, et pourtant c'est bel et bien la réalité. Mon coeur se comprime soudain, et une terrible envie de pleurer m'engloutti dans ses bras ravageurs. Captant ma tristesse, elle relève immédiatement la tête pour m'observer.

" - Tu n'arrives pas à quoi ?

- À l'oublier. "

Elle s'arrête de bouger, et je comprends dès lors que mes mots l'ont touchés.

" - Je vais être honnête, car j'en ai besoin. Je l'aime encore, c'est évident. On ne peut pas ressentir ce que je ressens, et penser que c'est la même chose avec tout le monde. C'est faux. Ce serait nié la vérité et c'est ce que j'ai fais pendant des années. Soit 7 ans mais... Je... J'ai pas de mots. Il ne m'en laisse pas, pour exprimer ne serait-ce que de peu ce qu'il me fais ressentir. "

Angel laisse jouer ses doighs sur le doux plaid qu'il la recouvre désormais, tandis qu'elle semble réfléchir.

" - Je peux comprendre. " lâche-t-elle enfin dans un soupir.

" - Je peux comprendre, que l'on puisse aimer comme toi tu l'aimes. Ce sont des choses rares, mais ça arrive. En revanche, je ne peux pas comprendre, que tu t'attaches à lui aussi longtemps, alors qu'il n'y a rien eu entre vous. 7 ans Brenda ! Tu t'imagines ce que les gens font en 7 ans ?! Il y en a ils ont eu le temps de se rencontrer, de se marier, de faire des enfants et de divorcer et toi ?... Toi tu es restée bloqué sur un gars, qui plus est ne te mérite même pas ! "

Je lâche un rire face à cette odieuse vérité. Angela me suis, tandis qu'elle attrape mes mains pour les serrers contre les siennes.
Nos regards se connectent, et je sais dorénavant que ce qui va suivre me marquera toute ma vie.

" - Brenda, quelqu'un qui t'aime véritablement ne t'abandonnera jamais sans raison. Rapelle toi ça. "

Mon esprit assimile sur l'instant ses paroles, qui me touchent profondément. Je les acquiesent d'un discret sourire, tant ils m'ont déconcerté. Angela n'a pas l'habitude d'être sage, mais lorsque l'envie lui prend, elle apporte des conseils qui valent de l'or et bien plus.
Un silence tonne dans la pièce. Il ne porte en lui rien de gênant, ni de glacial. Il est juste purement et clairement présent. Rien de plus, ni de moins.

" - Merci Angel... " Je n'aurais jamais pensé avoir eu le besoin de lui dire, mais mon subconscient à parler, et je ne le regrette en aucun cas.

" - Merci pour quoi ?

- Pour tout. "

Elle m'envoie alors un souris espiègle, qui me dit tout d'elle.

" - Ne me remercie pas, j'attend en retour des crêpes au nutella. "

J'envoie valser un coussin vers sa direction, tandis que je m'exclaffe de rire.

" - Tu as osé ? "

Ses yeux me fusillent faussement et je manque de m'étouffer.

" - Oui.

- Alors là, prépare toi à recevoir une raclée. Même mon père dit que je mériterais la médaille des jeux olympique, en bataille de polochom. "

À peine a-t-elle fini ses mots que quelque chose de dur et de moelleux à la fois, me percute en pleine face, m'ejectant totalement hors du lit. Le sol dur et froid m'acceuil gentilment, tandis qu'une tête apparait, penché au dessus de moi. Des yeux tout globuleux, m'inspectent légèrement inquiet.

" - Ca va aller ?

- Oui, mais toi tu vas me le payer. "

Je me relève brusquement et me jete sans réflexion sur elle.

Ca a été ça toute la soirée, entre bataille, rire, sourire, joie, secret, photos et j'en passe.
Nous avons passé un excellent moment. Nous avons créé des souvenirs. De fabuleux souvenirs...

**

Une voiture traverse à grande allure l'allée, sur laquelle j'entame ma marche lente et fainéante. Mon réveil n'a pas sonné se matin. Du moins,  il l'a fait, mais je ne l'ai pas entendue. En conséquence, j'ai ratée mon bus, par la même occasion mes deux premier cours et me voilà entammant un long chemin dans un froid hivernal qui me brûle mes joues. J'en souffres tant celui-ci est puissant.

Les doighs enfouient dans les poches profondes de ma moumoute, je tressaille tandis que je plonge la tête dans l'immense écharpe d'un rouge bordaux. Recouvrant désormais  la totalité de mon cou, ainsi que plus de la moitié de mon visage.

Le talon de mes botines cuires, toques contre le trotoir dur, griseux et froid. J'observe d'un air attentif les alentours. Mon regard se stop, sur une carrure masculine qui semble emprunter la même direction que moi, sur le trotoir opposé. Légèrement méfiante, je jette de temps à autres des regards vers son côté.

Le trajet se poursuis calmement jusqu'à ce je fixe de nouveau l'inconnu. Or cette fois ci, celui-ci m'observait déjà. J'en perds le Nord, pendant quelques instants. Les battements de mon organe cardiaque, deviennent plus promtent. La totalité  de mon corps, commence à trembler. Pourquoi me regarde-t-il ?... Prise d'une épouvante frayeur, je ne cherche plus à comprendre et acceler le pas. Ma respiration se brusque, ainsi de la buée s'échappe en masse de ma bouche entre ouverte, tel une usine. Mon esprit s'imagine les pires scénarios possibles et inimaginables. J'en perd le sens de la réalité.

Jusqu'à ce que j'entende des pas en coursent derrière moi. Je tourne  par instinct de conservation ma tête, ce que je n'aurais jamais du faire. Puisque, ce que j'appercois, me noie dans un effroi démesuré. L'homme en question, s'ammene vers ma direction. Une alarme s'enclenche mécaniquement dans la totalité de mon intérieur. Mon esprtit pense " fuir ", mes jambes pensent " courir ". Ne perdant pas de temps, je melance tel une aliéné à travers les rues gelés.

" - Brenda ! "

Une main m'attrape par le bras, je pousse un cri de frayeur.

" - Hey. Calme toi, ce n'est que moi. "

Totalement perdue, je lève la tête et... Zayn ?... L'information se connecte à mon cerveau endommagé, tandis que mon sang ne fait qu'un tour. Mes joues sempourprent d'une teinte grenadine.

" - Mais, ça ne va pas la tête ! Tu m'as fais une de ses peurs ! "

Ses mots m'échappent, mais c'est plus fort que moi. Qu'est ce qu'il ne va pas chez lui ?

Son rire fait écho contre mes tympas, je lui assène alors un regard noir empli d'énervement.  Parce c'est ce que je suis actuellement, " énervée ".

Lassée de son comportement puéril,  je lui tourne le dos pour poursuivre mon chemin. Je ne veux pas restée près de lui plus longtemps. Je sais que si c'est le cas, ma colère se substitura par quelque chose de plus doux, de plus soyeux, de plus chaleureux : de l'amour.

" - Allez quoi ? Avoue c'était marrant ! ", lance-t- il tandis qu'il me rattrape, sans grande difficulté. Oh non...

Ses bras frôlent les miens, puis mon odorat s'imbiment de l'agréable parfum qui émane de son corps chaud. Il sens si bon... Je secou la tête , pour nier ses pensées impetueuses qui me tourmentent. Je me contente de fixer droit devant moi, pour essayer de me reprendre.

" - Comment sa se fait que la fille exemplaire que tu es, sèche les cours ? " déclare-t -il légèrement ilare.

Je le sens qui m'observe, ça a le don de me crisper.

" - Je n'ai pas entendu mon réveil. "

Un rire discret, lui échappe. Ce son je ne le connais, que trop bien.

" - Alors comme ça Mademoiselle Brenda, décide de se rebeller " , dit il d'un ton empli de malice. " Mais toi au moins, tu as une bonne raison. Moi j'avais juste pas envie d'y aller. "

Je souris intérieurement, au moins dans de ce domaine il n'a pas changé. Dommage que pour les points essentiels de sa personnalité, ce soit le cas. Une tristesse me submerge, me rapellant le pourquoi je dois absolument l'éviter.

" - Lâche moi Zayn, tu veux bien ? ", Je soupir excédée, par cette boule de souvenir qui refait surface dans ma fraîche mémoire. Je maudit tous ses moments, et lui par ricochet. Je le maudit d'être qui il est. Je le maudit de tout mon être, de l' aimer à se point.

" - Non je ferais jamais ça.

- Pourquoi pas ?

- Parce que. "

Il semble soudainement, moins sûr de lui qu'il ne l'était quelques instant plus tôt.

" - Ce n'est pas une réponse.

- Mais pourquoi tu voudrais que je le fasse ?

- Tu l'as déjà fais. "

L'ambiance décontractée que tentait de mettre en place Zayn entre nous, s'effondre aussitôt. Ne reste alors plus que des décombres, une atmosphère de marbre et une envie de m'échapper. Bon sang, pourquoi ai-je dis ça ?...

Nos yeux se connectent alors, et je jure avoir décelé dans les siens, une once de mélancolie étrangère à sa bonne humeur permanente.

Tant pis. Voilà ce que je ressens.
J'ai souffert bien plus que lui. Tellement plus que lui...

Moi, j'ai souffers pour deux, pour " nous ".
Ce " nous " qui n'a jamais été.
Ce " nous ", qu'il m'a tant fais espéré...

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Bonjour mes très lecteurs,

Je tenais d'abord a vous remerciez d'être passez sur ma page et de prendre le temps de lire mon travail. Cela compte énormément pour moi.

Ensuite je vous invite à commentez, même pour des critiques négatives. Je suis preneuse, on évolue que comme ça.

Enfin vous avez en diapo notre Angela ! Qui se trouve être la meilleure amie de Brenda !

Bref je vous embrasse fort et vous dis encore merci !

A la prochaine !

xx

Ibtissam - Ibby

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