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La sensation brûlante qui planait sur mon visage devenait plus forte tandis que j'essayais de m'expliquer. Les yeux de l'homme se sont plissés légèrement, le plus petit sourire d'amusement orna ses lèvres entrouvertes. Est-ce qu'il se moquait de moi ? J'ai trouvé ça dur de respirer, donc je me suis forcée à arracher mes yeux des siens et j'ai fait quelques pas de plus en arrière. Un de ses sourcils s'est levé curieusement alors qu'il penchait la tête d'un côté. "Est-ce que j'ai bégayé?"

"N-non, bien sûr que non. Euh..." Merde. Qu'est-ce que je devais lui dire? 'Désolé je suis rentrée par effraction dans ta maison, j'essayais de trouver des preuves que les vampires existent'? J'aurais l'air encore plus stupide que maintenant. "Je suis venue pour prendre mon amie," j'ai finalement soufflé une réponse. Les mots ont semblé sortir de ma bouche avant que j'ai décidé si je les disaient ou non.

Il a semblé devenir plus amusé à ma réponse. "Et pourtant, tu t'es retrouvée a creuser dans ces tiroirs?" Il parla si doucement et élégamment comme si il était de pure royauté. Le costume qu'il portait n'avait aucun défaut et ses cheveux étaient parfaitement en place. Son odeur sentait cher et musqué, et ça m'a donné envie de tomer dans ses bras comme je l'avais fait une fois avant. Je ne savais pas comment répondre à sa question. Comment je pouvais trouver une excuse pour avoir fouillé ? Je savais que le rougissement foncé sur mes joues était extrêmement évident tandis que j'évitais tout contact avec ses yeux, tournant ma tête pour regarder au sol. D'une façon ou d'une autre, il a accepté ma réponse et est passé à autre chose. 

"Quelque soit la raison, je te suggère de retrouver ton chemin avant que mon frère ne te trouve," m'avertit-il, ses yeux sombres descendant vers mon parapluie. Le fait qu'il avait dit qu'il était le frère de Klaus fut vite oublié quand il regarda mon arme. Oh mon dieu, c'était mortifiant. J'ai vite caché le parapluie dans mon dos en essayant de me calmer. Mon esprit fonçait. Cami allait être tellement déçue que je n'ai rien trouvé. Mais hé, mais au moins j'ai été jusque là, non ? "Je pense que ton amie connaît déjà le chemin de la sortie maintenant."

Éventuellement, j'avais la plupart de mes merdes ensemble et j'ai commencé à partir doucement vers la porte que je pensais être la porte de sortie de la chambre quand je réalisai quelque chose. Camille connaissait peut-être le chemin vers la sortie, mais pas moi. En réalisant ça, je me suis timidement tourné vers l'homme attirant -le frère de Klaus... La pensée sombra causant à mon visage de passer de timide à choqué à énervé. A cela, son visage qui fut sérieux devint confus tandis que je fulminai vers lui. Cet homme autorisait son frère à prendre des jeunes filles innocentes et à les tourmenter jusqu'à ce qu'elles pensent qu'elles ne sont plus saines. Il pouvait entendre Cami crier sur Klaus aussi bien que moi, mais au lieu de faire quelque chose, il décidais de rester et de se moquer de moi. C'est tout arrivé dans un brouillard. Ma main a frappé sa joue tellement fort qu'il a été obligé de tourner sa tête vers le côté.

Il était évidemment choqué, c'était écrit sur son visage, mais je m'en foutais." Tu aimes voir ton frère déconner avec l'esprit de Camille ou tu t'en fous simplement qu'elle devienne folle?" demandais-je par pure curiosité, mes sourcils se fronçaient tandis que j'ai impatiemment regardé dans ses yeux. Il a doucement tourné sa tête pour me refaire face. Les rôles sont inversés, mais avant qu'il n'eu la chance de parler, le diable en personne parla pour lui.

"Doucement chérie. Pas la peine de gifler le vieil homme. Après tout, je suis celui que tu cherches, n'est-ce pas ?" En dépis de l'amusement présent dans sa voix, son expression faciale me dis qu'il était dérangé. J'ai inspiré profondément avant de m'éloigner de son frère, dont les yeux m'ont suivis tandis que je m'approchais de Klaus.

"Où est Cami?"

Klaus leva les sourcils pour mon obstination. "Je l'ai renvoyé à la maison, juste comme je vais le faire pour toi."

"En l'hypnotisant?"

La pièce devint silencieuse. Klaus fis un grand pas vers moi pour qu'il puisse dépasser ma petite taille, plus tellement titillé par mes mots. Mais au lieu de me recroqueviller, je suis resté à ma taille. Je n'avais aucune idée de ce à quoi je faisais face, mais ce qu'il faisait était mal et quelqu'un devait faire quelque chose à propos de ça. Son souffle a légèrement éventé mon visage et je pouvais sentir l'adrénaline pulser dans mes veines. "Écoutes attentivement,"dit-il, sa voix étrangement calme."Ce que je fais est pour le bien de Camille et toi que tu sois consciente de ça ou non. C'est pour votre intérêt de réaliser ça tôt ou--"Avant qu'il eu la chance de finir, l'homme a valsé vers nous deux avec sa main légèrement pressé contre sa joue encore rouge. Il enleva sa main, une nuance de culpabilité rampant dans mes veines tandis qu'il a momentanément regardé vers moi et son frère. 

Non. Je ne devais pas me sentir mal. Si il avait essayé d'arrêter son frère plus tôt, cette scène dramatique ne serait jamais arrivée... Mais si Klaus avait réellement un atout dans manche ? Et si il faisait vraiment quelque chose pour nous et non pas contre nous ? Après tout, je n'avais absolument aucune idée de ce à quoi je me mêlais. J'ai repoussé mes doutes dès que je me suis rappelée ce qu'il faisait à la santé mentale de Cami et remis mon attention sur l'homme que j'avais giflé.

"Niklaus, ça suffit," l'interrompis-t-il sévèrement. Klaus le foudroya du regard brusquement, retenant l'envie de se venger."Je crois que ça a été un jour plutôt long et... mouvementé.." Il s'est arrêté pour un moment et a rencontré mes yeux. "Est-ce que tu veux que je te ramènes à la maison?" Le fait qu'il demande même après que je l'ai frappé me surpris, mais voyant ça j'ai marché tout le chemin sans faire de balade, je ne pouvais pas vraiment rejeter son offre. Donc j'ai hoché la tête avec hésitation, craignant le fastidieux et gênant voyage en voiture qui m'attendait.

Qui a regardé la saison de The orignals? Ne dites rien si vous l'avez vu, il y a encore des gens qui ne l'ont pas vu. Mais j'ai l'impression de pleurer à m'en sortir les yeux des orbites (ndt:si on parle de la même chose moi aussi :'(( ). Non non non non non je n'accepterais pas ça.

Bref, j'ai finalement [après des années d'attentes] eu des bretelles et j'ai en quelque sorte envie de les déchirer parce qu'elles me tuent.

J'espère que vous avez apprécié ce chapitre et que je n'ai pas été trop dramatique! Commentez vos pensées.

C.M

OPIA » E. MIKAELSON frOù les histoires vivent. Découvrez maintenant