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Le tour en voiture était insupportablement calme. La culpabilité dans mon estomac grandissait à chaque seconde passée, me faisant me mordre la lèvre du bas. Je ne devrais pas me sentir mal à propos de ça. Il le mérite. Mais je ne connais même pas son nom... Un léger rire passa mes lèvres tandis que je secouait ma tête d'incrédulité en regardant silencieusement à travers la fenêtre. Une partie de moi voulait que la situation soit différente pour que je puisse m'excuser. Mais les vampires existe et toutes les règles changeait. J'ai stoppé l'envie de resecouer ma tête et j'ai fermé les yeux à la place, permettant à ma tête de tomber sur l'appui-tête. Peut importe le nombre de fois où je me disais ça, je ne pouvais m'arrêter de m'emballer à propos de ça. Je suis venue à la Nouvelle Orléans pour une vie plus excitante, mais ça ne veut pas dire que je voulais découvrir le supernaturel. Ma tête me fit mal à cause de toutes ces pensées, donc j'ai tout repoussé et je me suis trouvée à jeter un coup d'œil au frère de Klaus.

Un soupir silencieux m'échappa tandis que mes yeux se posaient sur lui. Donc peut être que je l'avais giflé et peut être que c'était un con d'avoir laissé Cami se débrouiller avec la colère de son frère, mais ça ne voulait pas dire qu'il était époustouflant. Bon Dieu. Je devais arrêter de fantasmer sur lui, c'était complètement flippant et immature. Juste au moment où j'allais détourner le regard, il retira son regard de la route et a regardé vers moi, rencontrant mon regard impuissant. Mes yeux se sont grandit et j'ai soudainement oublié comment respirer, la même sensation chaude de la nuit dernière monta à mes joues.

J'ai rapidement détourné mes yeux des siens, tournant mes pouces inutilement pendant que je regardais vers le bas. Bon travail Serenity. Un moment tu le gifle, celui d'après tu lui baves pratiquement dessus. Décide toi, non ? Lui provoquant un petit gloussement. " Et bien n'est-ce pas monumentalement gênant?"Songea-t-il, sa voix indéniablement suave. Je ne pouvais m'empêcher de le rejoindre en me moquant de mon attitude enfantine regardant vers le haut en mordant ma lèvre inférieure. Il me regarda une nouvelle fois pour voir ma réaction avec un sourire, ses yeux flottant vers mes lèvres pur une demi-seconde avant de se retourner vers la route.

Pas sûre si ça c'était réellement passé, je l'ai immédiatement repoussé au fond de mon cerveau sans hésitation. J'étais sûrement juste en train d'imaginer des choses. Et même si il a regardé mes lèvres pour moi d'une seconde, il n'avait sûrement aucune autre intention. Il ne pouvait  pas.

J'ai rigolé une dernière fois. "Ouais, euh..." Pour certaines raisons, je ne pouvais retirer de mon esprit le souvenir de ma main frappant durement son visage. "Écoutes, à propos de ce qui c'est passé ce soir--"

"Je suis désolé," m'interrompit-il. Sa voix était sincère alors qu'il rencontra brièvement mon regard. "J'aurais du empêcher mon frère de faire du mal à Camille il y a longtemps." Il secoua sa tête, ses yeux restant collés à la route. J'ai silencieusement intégré ça sans rien dire. Depuis combien de temps exactement Klaus faisait ça...?  On a tourné dans le parking longtemps avant qu'il ne se gare et se tourne pour me faire face. Sa voix est soudainement devenu sévère. "Cependant, je dois te prévenir: tu ne veux pas être impliquée là dedans Serenity. Avec cette information ne vient que la douleur et la souffrance. Tu ne feras que de te mettre en danger."

J'ai froncé les sourcils et secoué la tête. "Tu ne comprends pas? Je ne peux pas. Cami dépend de moi et je ne vais pas la laisser traverser ça toute seule," ai-je dit confiante. "Klaus la ruine et et je ne vais pas juste rester stupidement à la regarder perdre sa santé mentale." En intendant ça, le frère de Klaus mouilla ses lèvres avec sa langue et réfléchi à mes mots, détournant son regard de moi. Il savait que c'était mal de nous contraindre d'oublier tout, et que quelqu'un pourrait facilement nous remettre dans une sorte de crise supernaturelle. Après presque une minute, il parla.

"Alors je serais là pour t'aider," déclara-t-il, ne me laissant pas la chance de refuser son... offre

Mais l'avoir de mon côté serais plus qu'utile, dotant plus que c'est le frère de Klaus. J'ai ouvert ma bouche pour répondre avant de la fermer de nouveau, mes yeux se sont presque fermés tandis que j'ai froncé le nez et laissé sortir un léger rire. "Comment tu t'appelles déjà?"

Il souris doucement, comme si il savait quelque chose qu'il ne savait pas. "Elijah Mikaelson". J'ai hoché la tête en appuyant mon dos sur la dure et froide porte de la voiture en lui faisant face complètement. C'était cool de pouvoir finalement mettre un nom sur son visage. Cependant, j'ai senti comme si quelque chose était étrangement en train de remuer en moi... Comme si j'étais en train d'avoir du déjà-vu.


"Serenity." Doucement, il prit ma petite main dans sa main massive; l'avalant complètement. Je le regardai tandis qu'il-- au lieu de la secouer-- l'approcha vers lui et il pressa ses lèvres contre ma peau, ses yeux ne quittant jamais les miens. J'ai senti aussitôt que mon cour allait battre hors de ma poitrine pendant que l'air dans la voiture semblait devenir plus épais.

Après quelques instants intenses de plus, il inspira brusquement et lâcha doucement ma main, sortant de la voiture sans un regard. J'ai mis le reste de mon poids sur la porte de la voiture, m'asseyant dans une crainte absolue. Est-ce que c'était sensé être normal? Je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir bizarre à l'intérieur tandis que ma main brûlait comme si elle avait pris feu dès que ses lèvres tendres avaient touchées ma peau.

Étant l'idiote que j'étais, je n'avais pas réalisé qu'Elijah était sorti de la voiture pour poliment me laisser sortir. Donc quand il a ouvert la porte de la voiture sur laquelle je m'appuyais, je suis tombée en arrière soudainement, remuant mes bras sauvagement tandis que j'ai hurlé comme une fillette. J'allais toucher le sol dans moins d'une seconde, mais, d'une façon ou d'une autre, Elijah réussi à me rattraper avant que j'en ai eu la chance. Je me suis assise toujours dans ses forts et sécurisants bras pour quelques secondes de plus avec mes yeux fermés, trop effrayée pour les ouvrir de nouveau. Quand je me suis finalement convaincue de les rouvrir, au moins un œil, j'ai vu Elijah regarda vers moi avec de l'amusement dans les yeux. Oh mon Dieu....

JOYEUX NOËL EN AVAAANCE (ndt: oui bah désolé quand je le traduis ça devrais plutôt être joyeux noël en retard mais on s'en fout)

JE NE PEUX PAS CROIRE QUE DEMAIN SOIT DÉJÀ LE RÉVEILLON

C.M.

OPIA » E. MIKAELSON frOù les histoires vivent. Découvrez maintenant