Chapitre #15

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Harry m'expliqua les bases du Paintball. En gros, il fallait seulement tirer des balles de peinture sur son adversaire. Mais puisque c'était trop difficile de commencer par une cible en mouvement, Harry avait demandé au propriétaire des lieux d'installer une affiche qui représentait un corps humain au fond de la grande salle. Il me fit signe de le suivre et nous allâmes nous poster devant l'affiche. L'ami de Zayn m'expliqua comment viser avec le fusil, puis comment tirer. Les balles de peinture étaient beaucoup moins dangereuses pour commencer. Il m'invita à faire comme lui. Harry portait déjà son équipement sous ses vêtements, alors il put commencer. Il posa le fusil sur son épaule et regarda dans le viseur. Lorsqu'il fût sûr de l'endroit où la balle allait atterir, il appuya sur la gachette. Une petit détonnation se fit entendre et une balle de peinture se déversa sur l'abdomen du mannequin. Il me sourit et me fit signe d'essaya. Il m'aida à poser le fusil de la bonne façon sur mon épaule droite, puis me dicta ce que je devais faire. J'appuyai sur la gachette. La balle s'était déversée sur la cuisse du mannequin.

- C'est très bien, June !, m'avait félicité Harry.

Je lui fis un sourire. C'était plutôt amusant, en fin de compte. Nous continuâmes à tirer sur l'affiche ainsi pendant environ trente minutes. Harry se râcla la gorge.

- Je crois que tu es prête à essayer sur une cible en mouvement. Donc, moi.

J'écarquillai les yeux.

- Euh, Harry.. Je n'ai pas vraiment envie de tirer sur toi, tu comprends ?

- T'inquiète, je suis protégé !

À contre-coeur, j'acceptai. Harry m'appris qu'il fallait prévoir les mouvements de notre cible lorsqu'elle était en mouvement. Par exemple, si elle courait à droite, il fallait tirer à quelques centimètres devant elle. Il y avait beaucoup plus de chances de la toucher ainsi. Il commenca par marcher à un rythme régulier. Je tirai quelques centimètres devant lui et l'atteint au ventre. Il me sourit et m'encouragea tandis qu'il commençait à faire une marche plus rapide. Encore une fois, je l'atteints presque au même endroit. Puis, il commença à courir. Je tirai quelques centimètres devant lui. Horrifiée, j'écarquillai les yeux. Harry était couché par terre et se tordait de douleur. Ma balle l'avait frappé en plein dans les bijoux de famille. Je paniquai et accouru vers lui. Il lâchait beaucoup de jurons, ça devait être très douloureux. Je m'agennouillai près de lui.

- Désolée, désolée, terriblement désolée !

Il gémissait de douleur en se tenant les parties intimes. Pauvre petit, ça devait être une douleur vraiment atroce ! Je m'en voulais.

- Tu sais où ça fait mal, dis donc.., souffla Harry.

Je ris de sa tentative d'humour et l'aida à se relever.

- C'est assez pour aujourd'hui, je crois !, m'exclamais-je.

Il approuva d'un hochement de tête. Pauvre Harry..

* * *

Nous étions assis sur le canapé, dans l'appartement d'Harry, coincés dans un silence malaisant. Harry avait une poche de glace sur ses bijoux de famille et je me retenais pour ne pas rire en me mordant les joues. C'était de ma faute, mais je ne pouvais rien faire sauf m'excuser. Pauvre homme. Il avait de la difficulté à se lever du canapé sans gémir de douleur. Je ne l'avais vraiment pas manqué.

- Je suis vraiment désolée..

- C'est pas grave.. J'espère seulement encore pouvoir avoir des enfants un jour.

Je le fusillai du regard. Je n'avais pas fait exprès, il le savait bien. Heureusement que ce n'était pas un vrai fusil, parce qu'il m'aurait tué ! Il me demanda d'aller chercher d'autre glace dans le réfrigérateur et je lui apportai dans une serviette. Il la posa ensuite où il avait mal. Je me rassis près de lui.

- On peut aller voir Zayn aujourd'hui ?, demandais-je d'une voix suppliante.

Harry replaça ses bouclettes qui pendaient devant ses yeux, loucha vers son entre-jambe puis reposa son regard sur moi. Il soupira lassement.

- Pas dans cet état. Mais si tu veux y aller, je te laisse les clés de la voiture. Elles sont dans le pot près de la porte.

- Merci Harry, t'es le meilleur !

Je l'embrassai sur la joue et me précipitai vers la porte. Je pris les clés et sortit de l'appartement de mon allié pour aller vers sa Range Rover noire.

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BLABLAS : Chapitre court pour mettre une touche d'humour dans l'histoire :P Pauvre Harry.. Bonne journée xxx

La fille de riche (RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant