chapitre - 2 -

166 30 18
                                    

Antarès

Antarès il avait froid, mais il persistait à rester en veste en jean. Pour le style, disait-il. Il était tard, et ils étaient pendant un jour de la semaine, mais le garçon s'en moquait, lorsque ses amis lui avaient proposé de sortir pour aller au bar du coin, il ne lui avait pas fallu longtemps pour se décider et il les avait rejoint.

Fermant la porte à clefs de son petit appartement du centre ville, il se dirigea à une allure rapide vers la brasserie à laquelle ses amis et lui avaient l'habitude de se retrouver. Lorsqu'il pénétra dans l'espace confiné, on ne pu pas dire qu'il remarqua immédiatement le brun accoudé au comptoir. Il vit une dizaine d'autres mecs aux silhouettes musclés, mais pas lui.

Ses camardes de classes l'attendaient autour d'un verre, ou plutôt d'une dizaine, et semblaient déjà emméchés. Le grand blond s'était douté qu'ils seraient déjà ivre à son arrivée, mais il était chaque fois déçu de les voir boire pour être capable de s'amuser. Il prit place à leurs côtés et commanda rapidement un verre de Schweppes Agrumes. Tous discutèrent dans la bonne ambiance, bien que la plupart ne soeint quasiment plus capable de tenir une conversation ayant ne serait-ce qu'un brin de sens.

Sa boisson ne se décidant pas à parvenir jusqu'à lui, il comprit que ce serait à lui d'aller à elle. Il se leva rapidement et traversa la foule à grands pas. Il remarqua aisément les regards de la gent fémine sur lui. Il était beau et il le savait, n'hésitant pas à en jouer. Il fit un bref arrêt auprès de deux jeunes femmes habillée seulement de deux bouts de tissus qui ne laissaient que peu de place à l'imagination. Elles étaient toutes les mêmes et Antarès commencait à se lasser de jouer. Quand il en eut marre, il s'eloigna, laissant les deux cruches parler entre elles.

C'est à ce moment là qu'il remarqua le brun fixant son verre d'un air mélancolique alors qu'il était écrasé entre deux personnes, comme si le poids du monde pesait sur ses épaules. Antarès se figea et cessa tout mouvement pour prendre le temps de le décrypter. Le garçon ne devait pas être beaucoup plus jeune que lui, mais il était encore plus fin que lui pourtant pas très épais. Il remarqua également le bleu qu'il avait sur le dos, en se demandant qui avait bien pu l'abîmer. Il se demanda également ce aui avait bien pu le pousser à venir boire tout seul dans ce bar miteux un mardi soir de novembre. Il le fixa et décida que la phase d'observation touchait à sa fin et qu'il pouvait bien aller l'accoster, cela ne l'engagerait à rien. Il posa sa main sur son épaule et l'autre se retourna. La premère chose qui le frappa, ce fut ses yeux. De grands yeux bleus et un visage enfantins, mais beau, non, il n'était pas beau, il était sublime. Sa beauté éblouie le blond, qui devait le regarder comme une friandise qu'il serait capable de dévorer dans la seconde. Lorsqu'il se ressaisit, le jeune homme ne manqua pas de remarquer les yeux du brun s'attardant une seconde de plus que nécessaire, ce qui gonflq son égo. Il lui faisait de l'effet. Antarès allait prendre la parole mais l'autre fut plus rapide et brisa la glace en premier.

— Bonjour.

Le garçon ne put s'empêcher de fixer les lèvres pulpeuses de son opposant et la façon qu'avaient les mots de se former sur ses lèvres ainsi que la voix pulpeuses avec laquelle il les prononçait.

— Bonsoir en fait. Il doit être vingt-trois heures.

— J'ai pas l'heure.

Ce qu'il avait dit n'était pas spécialement amusant ou original, mais c'est sa desinvolture qui fit sourire Antarès. Il lui plaisait bien et l'envie d'apprendre à le connaitre l'effleurer. Pour une fois, il ne pensait pas à jouer. Il voulait apprendre, et l'adolescent l'intriguait. Ils discutèrent tous les deux, si bien que le blond en oublia presque ce pour quoi il était venu, et la bande de garçon toujours à leur table. Il ne pensait qu'au type au rire enjoleur et au sourire gigantesque lorsqu'il riait à ses blagues. Il commanda pour la seconde fois de la soirée sa boisson et lorsqu'il se pencha pour l'attraper au dessus du comptoir, il put sentir l'odeur de l'adolescent. Il n'aurait su dire qu'elle était ce mélange de senteurs, seulement qu'il aimait cette odeur et qu'il rêvait de s'y perdre. Lorsque le visage du plus petit réapparu dans son champs de vision et qu'Antarès remarqua la teinte rosée qu'avaient prit ses joues, mais surtout ses yeux baissés, il appuya sur son menton et le tira vers le haut, de sorte à ce que leurs regards se croisent de nouveau. Ce simple contact envoya un frisson dans le corps des deux jeunes qui se retrouvqient maintenant à fleur de peau.

— Tu ne devrais pas baisser les yeux. Ils sont plus beaux ouverts, surtout qudn ils me regardent.

Antarès jouait avec le feu, il le savait, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Lorsque les lèvres pulpeuses de l'adolescent se rouvrirent, les mots qui s'en échappèrent eurent fin du gran2 blond ténébreux.
Et avant qu'il décide de les retrirer et de s'en aller, le plus âgé embrassa le brun dont il ne connaissait pas le nom. 


NoctambulesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant