chapitre quatre [04]

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musique média

Dimanche 1er juillet, 11:02, Bresh Forest

J'avais enfin rangé tout mes vêtements et enfilé mon maillot de bain et attendait d'enfiler le tee-shirt du camping comme la monitrice nous l'avait dit. Il faisait beaucoup trop chaud. J'avais enfin oublié le message blessant de Stiles alors que quelqu'un toqua à ma porte.

-Stiles j'ai compris.

Je n'étais pas décidée à lui ouvrir. Je ne veux pas de malaise entre nous deux, je ne veux pas lui parler. Alors que je m'assis sur mon lit, croyant que la personne avait quitté le seuil de la porte, le bruit de main contre la porte en bois s'entendit une deuxième fois. Je me levai, agacée, en ouvrant la porte.

-J'ai compris, tu peux te casser, on se voit ce soir pour la première tache qui nous sera donnée, merci, tu peux rejoindre ta chambre, dis-je alors que je n'avais pas vu qui était devant moi. Je sentis mes joues se chauffer légèrement, et ne remarquait même pas que j'étais face à ce garçon en maillot de bain. Je bégayai avant de le laisser quelque seconde seul le temps d'enfiler mon haut.

-Je venais juste voir si vous n'aviez pas de problème particulier dans votre chambre, problèmes de toilettes, baignoire, et même draps, me dit-il en souriant et posant son bras contre le mur.

-Non aucun problème.

Répugnant. Je regardai derrière lui et remarquai une dizaine de filles dont les hormones étaient sans doutes, en ébullition. Franchement, il n'était pas mal, mais je n'avais qu'une personne en tête. Il était très grand, beaucoup plus grand que Stiles, son regard était sans doute son atout, sans oublier son sourire. Ses cheveux bruns étaient décoiffés. Je montai les yeux au ciel, en espérant qu'il comprenne mon message.

-Alexander Johnson, à votre écoute à l'accueil, quand vous le voulez, il prit ma main et la baisa, alors que je ne lui ai rien demandé.

-Ok.

Il me sourit, et partit. Il laissa apparaître Stiles. J'écarquillai les yeux alors qu'il secoua la tête.

-Tu es toujours la même et ça ne changera jamais.

Il partit en direction de sa chambre avant même que j'eu le temps de le rattraper. Je rentrai dans ma chambre et claquai la porte encore une fois en sautant sur mon lit. Je regardai le plafond quelques secondes et repensai à l'été que j'avais passé ici il y tout juste deux ans. Mes pensées s'arrêtèrent lorsque mon téléphone vibra sur ma table de chevet. Je me redressai avant de déverrouiller celui-ci.

Tu ne peux pas t'en empêcher.

Je supprimai le message avant de traîner sur les dizaines de réseaux sociaux que j'avais. Je posai mon téléphone sur le bas de mon ventre et regardai le plafond encore une fois, me demandant comment j'avais pu en arriver là. Les souvenirs du meilleur été que j'avais passé trottaient dans ma tête alors que le sourire et le rire d'Allison lui, ne voulait pas s'en aller. C'était la seule personne qui me comprenait. Je me souviens encore des journées où mes parents me laissaient seule, et qu'elle pleurait devant sa mère pour que je puisse rester avec elle. Les heures au téléphone, les multiples fous rires, les nuits que je passai avec elle sans dormir, nos idées et projets pour l'avenir. Mais en une fraction de seconde, tout cela s'était envolé. Je me demande si je lui manque, parce que elle, elle me manque terriblement. Et dire que la source de tout ça n'est qu'un garçon. Un garçon qui a su me faire sourire, un garçon qui a su faire mon bonheur, un garçon qui a faillit mourir par ma faute, un garçon qui a su me faire pleurer comme je ne l'avais jamais fais. Un garçon dont je suis tombée amoureuse. Je fermai les yeux doucement avant de les réouvrir et de souffler. Je me redressai et pris mon téléphone. Les heures passaient très vite, je verrouillai mon téléphone avant de m'apercevoir qu'il était presque 19h et de rentrer dans mes toilettes pour me rattacher les cheveux.  Je posai mon pied au sol et me rendis compte que la pièce était inondée par une fuite des toilettes.

fucking life II, back in townOù les histoires vivent. Découvrez maintenant