Chapitre 5 : Aurevoir

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En me réveillant, je constatais que les filles c'étaient déjà levées. Honteuse après ma colère ... dévastatrice je n'osais pas me lever et décida de tenter de ranger le bureau et de réparer la vitre brisée. Évidemment je ne connaissais pas les limites de mon pouvoir et donc ne savant pas de quoi j'étais capable, je ramassais les plus gros morceaux de verres puis les regroupèrent. Je tendis les mains vers ceux-ci, fermai les yeux et attendis que quelques choses se passe.
Devant l'absence de réaction du verre je me résolus à aller demander leur aide aux filles. A ce moment même Élisa et Laure entrèrent. Je sentis directement le rouge me monter aux joues.

- Salut ... Je m'excuse d'avoir failli vous ... d'avoir failli indépendamment de ma volonté provoquer votre mort. J'ai vraiment pas fait exprès, j'étais extrêmement énervée et puis mon corps à réagis avant que mon cerveau ne le fasse.

- Ne t'inquiète pas nous comprenons. Me dis Laure en me prenant la main.

À son contact je fus soudain envahie qu'un doux sentiment de tranquillité qui avait remplacé l'inquiétude qui jusqu'à lors m'étouffait.

- Sa ne te dérange pas j'espère ? S'inquiéta Laure.

-Non non ...Enfin de quoi ?

- En te touchant je manipule ce que tu ressens.

Comme pour illustrer ses propos je fus tout à coup prise d'une envie de rire incontrôlable.

- J'imagine que ce doit être pratique !

- Moins que tu ne le pense...

- Je voulais vous dire, Danec va venir m'emmener voir vos dirigeants à 16h cette après-midi et pour que ma mère ne s'inquiète pas je comptais lui expliquer la situation et tout lui avouer.

Élisa me regarda d'un air soucieux et me dit :

- Écoute... Je ne pense pas que se soit ni une bonne ni une mauvaise idée et il est sûr qu'au vu des circonstances tu te dois de lui dire sans quoi elle te chercherait mais laisse moi te prévenir que ça ne se passera peut être pas comme prévu... Et veille à ne pas trahir mon père, ils sont ensembles et cela m'ennuirai qu'elle sache que celui-ci est un enfant de la Lune.

- Justement je viens de penser que Laure tu pourrais t'asseoir à côté de ma mère pour la rendre contente quand je lui annoncerai tout ça et ainsi elle sera plus "ouverte".

L'affaire fut convenu comme cela et après que nous ayons discuté de tout ce que je devais abandonner et laisser derrière moi, je dis :

-Sinon quelqu'un sait comment réparer une vitre ?

Et Laure hilare sortit de sa poche une sorte de colle liquide en versa tout le long de l'emplacement habituel de la vitre et les morceaux vinrent comme par magie retrouver leurs places.

Après avoir fait à manger, je réunis ma mère, mon frère et ma soeur sur la table du Salon en face de moi tandis qu'Elisa et Laure restaient debous derrière ma mère assise au milieu.

- Alors il faut que je vous parle...

Je racontais tout de A à Z à mon frère et ma soeur qui s'interrogeaint sur la cause de mes changements physiques et répondais avec joie à toute leurs questions. Ma mère qui restait silencieuse m'inquiétais mais je passais outre pour profiter de cette dernière conversation avec eux avant mon départ. Ils insistèrent pour que je leur fasse une démonstration de mes nouvelles aptitudes ce que je fis avec joie.

Nous avions disposé des bougies au centre de la table et après que Laure et Élisa m'aient affirmé que j'étais capable de les allumer, je ferma les yeux me concentra et attendit. Quand j'entendis les cris de stupéfaction de Danea et Valentin j'ouvrais les yeux satisfaite mais je dûs, moi aussi, m'avouer surprise car non seulement j'avais allumer les bougies mais en plus, elles lévitaient et tournaient en rond à 20 centimètres de la table.

- Julie... Tu ne peux pas partir.

On se tourna tous vers ma mère qui avait enfin ouvert la bouche.

-Tu es trop jeune pour être confrontée à une guerre d'êtres surnaturel !

- Mais maman je n'ai pas le choix ! Crois tu que j'ai envie de vous abandonner pour aller me battre pour des gens que je ne connais pas ? Crois tu que j'ai envie de quitter tout ce que je connais pour me rendre dans un endroit où rien de m'est familier ? Et crois tu sincèrement que j'ai envie de me rendre dans un endroit où personne ne se souciera de ce que je pense où de ce que je suis du moment que je fais ce qu'on me demande ? Eh bien non je n'ai pas envie de tout cela mais je n'ai pas le choix car des gens vont mourir si je ne fais rien.

- Je suis fière que tu veuilles sauvée des personnnes alors que rien ne t'implique... Pars mais promets moi juste que tu me reviendra un jour ou l'autre...

- Mais maman ... tout m'impliques.

Sur ce elle se leva et se dirigea dans sa chambre où quelques minutes plus tard rettentissait des pleurs.

Une fois le repas fini, je partis faire mon sac et me préparer.
Je m'étais habillée d'un jean slim noir troué aux genoux avec un t-shirt également noir et mon perfecto. J'y avais ajouté une paire de bottine noir à lacets.
J'emportai avec moi des photos de ma famille, quelques uns de mes vêtements favoris, un nombre incalculable d'objets servant à l'hygiène et des produits de beauté ainsi que tout mes sous vêtements et mon oreiller.

A peine j'eus fini ma valise qu'Elisa entra et m'annonça que Danec était arrivé. J'embrassai toute ma famille, ces aurevoir me brisèrent le coeur.
Je n'avais même pas pu dire aurevoir à mon père qui me manquait déjà...

Nous sortimes dans l'allée et installames mes bagages dans le coffre de la voiture puis on se mit en route pour cet endroit où j'allais passer le restant de mes jours.
Sévèrement déprimée par les adieux larmoyants fait à mes proches je mis directement mes écouteurs et fixai la route tout au long du trajet.

Environ 4h plus tard, nous étions arrivé.

Un charmant village de montagne tout ce qu'il y avait de plus communs.

Je m'étais attendue à tout sauf à ça.

Danec se gara devant ce qui ressemblait à une mairie et nous fit descendre. Nous entrames et bien que les filles ne m'avaient pas accompagné à l'intérieur du bâtiment je n'étais pas du tout inquiète. Nous tournames en rond dans la bâtisse pendant près de 15 minutes puis Danec s'immobilisa devant une immense porte en bois massif.
Les portes s'ouvrirent et une femme d'une trentaine d'années sortit et me dit :

- L'Oracle est prêt à vous recevoir mademoiselle.

Les enfants de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant