Chapitre 14 : le retour

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J'avais eu la permission du conseil de rentrer avec ma famille le temps des vacances et comme c'était probablement les dernières que je passais avec eux j'essayais d'en profiter au maximum. A chaque repas je les impressionais avec mes petits tours de magie. Ils me posaient énormément de questions sur ma nouvelle vie auxquelles je répondais avec joie. Malgré tout les efforts de ma mère je voyais bien qu'elle ne pouvait s'empêcher d'être triste, je l'entendais pleurer chaque nuit. Je promettais à mon frère et ma soeur qu'ils viendraient me voir dans ma grande maison même si je savais que ça serait impossible. Ma mère me raconta comment c'était passé leur Noël et déplora que je n'ai pas pu le passer avec eux. Elle m'offrit tout de même mes cadeaux que j'ouvrais sans réelle joie.

Je vis également mon père. Lui ne connaissais pas la vérité et se fut d'autant plus dur. Je mettais mes lentilles tout les jours et ne les enlevais qu'une fois que j'étais que de ne pas pouvoir me trahir. N'étant pas très attentif, il n'avait pas remarqué les autres changement et ma nouvelle couleur de cheveux lui avait paru assez naturelle. Ma mère lui avait dit que j'avais été prise au Canada pour un programme d'échange et que donc je ne pourrais pas rentrer avant la fin de l'année scolaire. Il me posa plusieurs questions sur le fonctionnement de cet échange puis, assez vite s'en de dèsintéressa. Le plus dur fut de lui mentir tout le long de notre petite semaine ensemble.

Pour nouvel an je préférais ne rien faire car bien que j'aurais aimé dire aurevoir à mes amis, ils auraient très vite remarqué mes changements physiques et je ne pouvais pas le permettre. Je restais donc chez ma mère avec mon petit frère et un de ses amis qui ne m'avait jamais vu auparavant.

La fin des vacances approchait et plus elle s'approchait plus la tension était palpable. Ma mère et moi n'arrêtions pas de nous disputer pour tout et pour rien et cela l'énervait d'autant plus que pour chaque chose qu'elle me demandait de faire j'utilisais mes pouvoirs que je commençais à bien maîtriser.

Il avait été décidé que je partirai le samedi matin car le dimanche soir je devais aller dormir au lycée pour commencer à m'habituer au lieu et à ma chambre. Le vendredi soir ma mère avait cuisiné mon repas préféré : du poulet au curry avec du riz. Nous avions fait un très grand repas avec mes grands parents maternel et même mon père; ce qui tenait du miracle vu comme mon père et ma mère ne s'entendait pas. Mes grand parents avaient eu, pour expliquation de mon départ, la même que celle de mon père, pour rendre les conversations plus faciles. Le repas se passa à merveille et je ne pouvais m'empêcher d'être triste de perdre tout ça. Je partie me coucher à la fin du repas persuadée que l'absence de ma famille laisserai toujours un vide en moi.

Le lendemain quelqu'un vint me chercher aux alentours de 10h et se fut pour moi une grande première puisque je voyageais par téléportation. Se fut aussi facile que je l'avais pensé et en une seconde et demie je me retrouvai dans le bureau de la directrice avec une grosse valise contenant mes cadeaux de Noël et quelques affaires que j'avais pris en plus.

- Bien. Mademoiselle Or'Phillis, maintenant que vous êtes arrivées je vais vous donner votre emploi du temps, votre uniforme et vos fournitures. Le conseil à également décidé de vous fournir un cartable. S'il vous manques quoi que se soit, faites le demander et on vous l'amenera sur le champ. Vous pouvez à présent disposer, vos Mixtis vous attendent dehors.

J'étais un peu déboussolée mais je me levai sans rien dire et sortis. Comme elle me l'avait dit, Ëyly et Laëry étaient là à m'attendre. Elles me sautèrent dans les bras puis nous partîmes vers notre chambre. Elles m'expliquèrent que on nous avait donné des genres de pique nique pour ce midi et que ce soir on mangerait dans la salle commune.

Comme je leur avais raconter ce qui c'était passé avec Danec, elles m'interrogèrent sur la date de notre rendez-vous. Nous avions préféré attendre que je revienne pour que je puisse profiter pleinement de ma famille. Nous ne nous étions pas reparlé ni revu depuis et j'avouais volontiers que j'étais assez gênée de le revoir après ce qui c'était passé.

Nous arrivâmes à la chambre et mangeames directement. Fatiguée par mon transport, qui se révélait être plus fatiguant que je l'eus cru, je me couchai et m'endormis.

Une demi heure avant le repas les filles me reveillerent.

- Debout la marmotte ! Dit Ëyly en me sautant dessus.

- J'veux dormir laissez moi.... marmonai-je.

- Non ça va pas être possible tu serai collée et en tant que meilleure amie parfaite on veut pas que ça t'arrive ! Dit l'autre poid lourd qui c'était rajouté.

- Vous venez de vous faire un ennemi ! Criai-je en les fesant léviter et en les catapultant sur leur lit respectif.

Elles étaient mortes de rire.

- Tu commence à bien gérer hein ! Remarqua Laëry

- Oui c'est vrai ... Tu peux m'appeler professeur maintenant. Dis je sans faire preuve de modestie.

- Professeur de la sieste alors ! Se moqua Laëry.

- Bon les bébés là ! Je vous rappelle qu'on doit aller manger dans 20 minutes et qu'on a même pas mis les uniforme et en plus Siderea t'es même pas maquillée. Nous rappela à l'ordre Ëyly.

- Nan mais pourquoi vous m'avez pas réveillé avant ! C'est la première fois que les gens du lycée vont me voir faut que je sois parfaite !!!

Je me levai le plus rapidement possible, revêtis mon uniforme et fis léviter mon maquillage de façon à ce qu'il me maquille sans que j'ai besoin de lever le petit doigt. Un pouvoir comme ça, ça vous change la vie. Je terminai 5 minutes en avances ce qui était juste le temps que les filles m'avaient assuré qu'on mettait pour rejoindre la salle commune.

Nous arrivâmes devant les doubles portes pile à l'heure ce qui ne semblait pas être assez puisque quand nous arrivâmes tout le monde semblait être déjà rentré. J'avançai la main pour pousser les deux portes quand elles s'ouvrirent d'elles mêmes. La salle était extrêment grande et le plafond semblait extrêment haut. Au minimum 1000 personnes étaient rassemblées dans la salle ce qui devait être tout les jeunes de notre race puisque je me rappelais que la population ne comptais plus que 3000  membres. La salle était pleine à craquée et je me sentais extrêment mal. Pourquoi me demanderez vous.

Parce que tout les regards était tournés vers moi.

Les enfants de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant