Chapitre 17 : Premier cours

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Désolée d'avoir mis autant de temps à l'écrire mais j'étais malade et puis ma vie était devenue un roman dramatique !
Bref passons !
Voilà le petit chapitre rien que pour vous ! 🖤

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[...]
Je réalisais seulement à quel point quand je vis Caïroly entrer en classe avec son escouade de dinde.

Celles-ci m'adressèrent un regard remplis de haine et de supériorité dans lequel je cru, à force de bien chercher, déceler une lueur d'intelligence mais au fur et à mesure du cours je due me rendre à l'évidence que cette lueur n'était que le reflet du soleil...

Caïroly était en tête du troupeau et ses "amies" la suivaient la tête haute comme des caniches venant tout juste de gagner le premier prix du concours canin du coin.

Elles s'assirent au premier rang la où, malgré leur léger retard, les élèves avaient pris soin de leur laisser la place. Tout le monde semblait baisser la tête sur leur passage et personne n'osait les regarder dans les yeux. Moi et ma légendaire empathie trouvions cela pathétique de la part des autres élèves. Comme si qui que se soit devait régner et soumettre les populations.  On se serait cru dans un remake des Lolita malgré moi.

La professeur arriva à ce moment et tout les élèves se levèrent. Après un temps de réaction je les imita et me redressa comme un ressort ce qui fit tomber ma chaise dans un vacarme qui provoqua l'hilarité générale. Je cru percevoir Caïroly faire un commentaire à ses animaux de compagnies mais je fus interrompu dans ma contemplation des dindes dans leur milieu naturel par la professeur qui me proposa de venir me présenter devant tout le monde. Nan mais sérieusement ? Qui fait ça encore ? Comme si j'avais envie que tout le monde me dévisage et critique ma façon de parler, de me tenir ou de porter mes vêtements !

- Bien sûr madame. Répondis je sur un ton plus hésitant que ce que j'aurais aimé.

Arrivée sur la petite estrade sur laquelle reposait le bureau du professeur je commençais mon speech.

- Bonjour, je m'appelle Jul... Siderea Or'Phillis et je suis nouvelle. Euh... Je suis heureuse d'être parmi vous ?

Ma dernière phrase dite sur un ton interrogatif manifestait mon manque d'inspiration, heureusement ma professeur vint à ma rescousse.

- Parle nous de tes centres d'intérêts Siderea.

- Alors... J'aime bien lire, chanter, écouter de la musique et je faisais de la gymnastique avant...

Je vis la professeur froncer les sourcils et entendis un bruit de craie dans mon dos. Je me retournai et vis marqué sur le tableau "Looser". Le regard provoquant de Caïroly m'indiqua directement le, enfin la coupable. Je me contenta de faire couler des litres d'eau sur le tableau pour l'effacer, tout en fixant ma nouvelle amie, peut être un peu trop puisque je me retrouvai avec la semelle de mes chaussures dégoulinantes. La professeur paru désolée et me pria d'aller m'assoir.

- Bon alors ... Je vais me présenter pour Siderea, je m'appelle Andreïa Ill'Livia mais tu pourras m'appeler madame Ill'Livia. Je suis la professeur de télékinésie que certain semble bien maîtriser mais trop utiliser.

Je voyais à la façon dont elle regardait Caïroly en disant ces paroles que elle savait comme quoi qui était la coupable mais je m'énervais de ce que je supposais être le laxisme de là professeur qui semblait à par cela tout à fait géniale.

Nos cours était purement pratique et nos journées de cours se divisait en demi-journées, ce qui fait que ce jour là j'eus toute la matinée cours de télékinésie et je trouvais que pour quelqu'un qui venait d'avoir ses pouvoirs je m'en sortais vraiment bien meme peut être mieux que certaines personnes. J'avais assez hâte du repas pour pouvoir raconter à mes amies ma nouvelle altercation avec notre ennemie commune.

Quand j'entendis la sonnerie je fus surprise car je trouvais réellement le cours amusant et surprenant, le temps passait très vite et j'espérais que ce fussent pareil pour tous.

Je m'empressai de sortir de la salle de classe aux côtés de Heïryan à qui je proposai de manger avec moi et mes amies pour tenter un rapprochement entre lui et Ëyly. Je croisai sur mon chemin le père de celle-ci en pleine conversation avec la directrice. Je fus quelque peu surprise car le considérant comme mon beau-père, et donc quelqu'un de mon ancienne vie, cela me semblait bizarre de le voir ici. Il ne vînt pas vers moi et se contenta de me sourire.

Une fois arrivés à la salle commune et après avoir rassuré une énième fois Heïry, qui, sous ses yeux allures de charmeurs confiant, cachait un amoureux timide, on rejoignit mes amis dans la file mais à ma surprise en me voyant arriver les élèves s'écartèrent pour me laisser leur passer devant. Gênée par cette attention je fis signe de la main aux élèves pour leur signifier que ce n'étais pas la peine.

Je regardai Heïry qui ne semblait pas choqué par l'attitude des élèves.

- Pourquoi ils ont fait ça ? Lui demandais-je.

- Bah j'ai entendu parler un peu et ils te considèrent comme, si l'on peut comparer ça à une fonction humaine, une reine.

- Pas tous apparemment.... Répondais-je en faisant allusion à Caïroly.

- Bah dis toi que avant toi c'était elle la reine et elle a du mal avec la passation de pouvoir on dirait !

Je répérais mon groupe d'amis avec lequel j'avais manger la veille et m'avançais vers eux sans tenir compte des regards indiscrets des élèves curieux.

- Salut Lyly ! Je te présente mon nouvel ami et partenaire de cours de télékinésie : Heïry !

Celui-ci, excessif, se pencha et fit un baise main à Ëyly. Au fard que cette dernière piqua, je devinais que comme je le pensais, le charme du bel Heïryan avait opéré. Je vis du coin de l'œil Dorÿan et Samÿo, j'avais appris la veille leur vrai prénom pendant le repas, entrain de discuter et Laëry, enlacée par celui qui avait ravi son cœur, suivait la conversation. Je les interrompis pour leur introduire mon nouvel ami.

Nous nous étions installés à une table un peu plus grande que celle de la veille et la place à côté de moi était vide de meme que celle d'en face de celle la.

Alors que le repas avait bien commencé, deux garçons, plutôt beau comme tout le monde ici, vinrent occuper les deux places vacantes et me fixèrent un sourire aux lèvres.

- Eh bien ? Je n'ai pas encore traumatisé tout le monde ?

- Non une beauté comme toi et bien trop intéressante pour qu'on en soit traumatisé ! Me répondit l'un d'eux.

- Tu devrais savoir que même les plus belles roses ont des piquants. Répliquai -je en lui tendant une belle rose rouge que je venais de faire pousser.

Il sembla quelque peu impressionné puis sembla se rappeler pourquoi il était venu mais son ami le devança.

- En fait on vient parce que y a un de nos amis qui te trouve très belle et qui voulait ton numéro donc ...

- Donc ?

- Tu veux bien le lui donner ?

Je ris.

- Sans vouloir vexer ton ami, s'il n'est pas capable de venir me voir lui meme pour me demander mon numéro, je n'en ferais qu'une bouchée, j'ai bien trop de caractère. Mais ce fut un plaisir, au revoir messieurs.

Je tournais la tête vers les filles qui riaient car elles savaient très bien que malgré mon apparence confiante et sûre de moi, je trouvais ce genre de situation gênante.

On passa un bon moment et j'oubliais de mentionner mon altercation avec Caïroly. On débarrassa et on se rendit à notre prochaine salle de classe.

Les enfants de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant