À mon avis, les tragédies ça fait partie de la vie, on ne va pas baisser les bras parce qu'on est malheureux. Je me suis rendu compte d'une chose, quand on vous brise le cœur, il faut se battre de toutes ses forces et s'accrocher à la vie, parce qu'...
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Point de vue Omniscient
12 juillet 2016
Le jeune homme regardait sa compagne dormir, ne trouvant pas le sommeil. Quelques mèches tombaient sur le visage de la belle brune qu'il replaça derrière son oreille. Ils avaient été séparé pendant plus d'un mois et le manque s'était fait ressentir dès les premiers jours. Ils avaient appris à vivre ensemble, à être constamment dans les pieds de l'autre et se retrouver du jour au lendemain seul avait été compliqué. Ils s'étaient habitués à la présence de l'autre.
— Arrête de me regarder dormir.
— Et pourquoi ça ?
— Parce qu'on dirait un psychopathe.
— Tu ne savais toujours pas que j'en étais un ? Il prit un visage étrange, plissant les yeux.
— Idiot.
— Ne me dis pas que tu as osé me frapper ?
— Oups ?
Le châtain se plaça en quelques secondes au-dessus de la jeune femme. Ses mains vinrent prendre place sur le corps de la brune et il commença à la chatouiller, la faisant gesticuler dans tous les sens. L'Anglaise riait à gorge déployée, perdant son souffle. Elle tenta de faire basculer son compagnon sur le côté pour se défaire de son emprise, en vain.
— S'il te plaît... 'tonio.
— T'imagines si tu m'avais blessé ?
— Ça n'aurait pas été une grande perte.
— Salope.
Antoine accéléra sa torture. La brune bougeait dans tous les sens jusqu'à en tomber par terre. Le bruit de leurs corps sur le sol résonna légèrement alors qu'ils avaient arrêté tout mouvement. Le silence avait repris sa place dans la pièce. Ils se regardèrent quelques secondes avant de partir dans un fou rire incontrôlé. Amanda se mit à califourchon sur le corps de son amant avant de l'embrasser avec fougue. Le sportif s'assit sur le sol, ses lèvres toujours scellées à celles de sa compagne. Leurs langues se trouvèrent, débutant une danse endiablée tandis que les doigts de la jeune femme vinrent trouver la chevelure du châtain. La brune prit soudainement le visage de son partenaire entre ses mains.
— J'espère que tu es conscient que je suis littéralement et irrévocablement dingue amoureuse de toi. Même si tu es un putain d'idiot, que tu m'énerves à ne pas mettre tes couverts dans le lave-vaisselle ou tes affaires d'entraînement à laver qui empeste la transpiration, je t'aime à en crever. J'espère que tu en es bien conscient, Griezmann.
— Je suis certainement l'homme le plus chanceux de t'avoir.
