Elea le regarda légèrement bouche-bée. Elle débattait pour savoir si c'était une bonne chose ou non, et si elle avait vraiment le droit de faire ça. Bien sûr, elle était majeure et pleinement consciente qu'elle en avait le droit. Le souci, c'est qu'elle n'était pas sur de rester cultiver en étant aussi près de son mentor, son méga sexy mentor... Son... "Mais qu'est-ce qui me prend de penser ça ! Maintenant, la ferme, voix perfide !"
Elea finit par comprendre qu'elle avait plus l'air débile qu'autre chose. Il pleuvait, le train allait avoir une demi-heure de retard (voir plus) et elle restait là, derrière la grille à le regarder comme une cruche ! Elle était persuadée qu'il ne ferait rien de toutes manières, ce n'était pas son genre de faire ça. Aaron était plus doux et réserver qu'il n'y paraissait. Elle finit par hocher la tête, et se dépêcha de faire le tour de la grille pour le retrouver. Elle monta rapidement dans la voiture alors qu'elle était complètement tremper et toute tremblante de froid.
- Je suis désolée pour l'eau, s'excusât-elle en mordant sa lèvre inférieur et d'une voix timide.
- Il n'y a pas de problème, ne t'inquiète pas. Bon, je te ramène chez toi ? demandât-il en démarrant la voiture.
- Hum, ouais, s'il vous plait. Répondit-elle frigorifier.
Il s'arrêta au stop et se retourna vers l'arrière lui permettant de voir son très beau profil et ses muscles qui jouaient à travers le tissu en laine. Il attrapa une grosse veste chaude et lui tendit.
- J'en ai toujours une en cas d'urgence ! Tu vas voir, elle n’est pas super jolie mais elle est très chaude ! Plaisantât-il alors qu'elle l'enfilait.
C'est sûr que le style de veste n'était pas des plus sexy mais il n'avait pas mentit : elle avait l'impression de se retrouver sous ses couettes, mais comme si elles avaient déjà été chauffé ! Elle le remercia puis lui indiqua la route jusqu'à son petit appartement.
Durant le trajet, aucun n'osait parler. Ne sachant pas quoi dire. Et puis, ils auraient l'impression de briser quelque chose. Le silence était apaisant et en émettant un son ils auraient eu l'impression de hurler.
Lorsqu'ils arrivent enfin chez elle, son mentor se gara juste à côté, la pluie ne voulant pas cesser. Elea avait peur de sortir comme une voleuse, elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle voulait le fuir. Lorsqu'elle osa enfin tourner la tête vers lui, elle croisa son regard. Elle ne savait pas depuis combien de temps il la regardait ainsi, mais il ne détourna pas son regard lorsqu'elle croisa le sien. Cependant, elle rougie légèrement, baissant la tête avant de la remonter timidement. Le regard de son mentor toujours accroché à son visage.
- Merci beaucoup de m'avoir ramené, le remercia-t-elle poliment. Vous voulez entrer quelques minutes, boire un verre en tant que remerciement ? demanda-t-elle gêner.
- Avec plaisir, Mlle Biggs. Lui répondit-il en souriant légèrement, comme rassurant.
Tous deux sortirent finalement de la voiture, et pendant le court chemin qui les séparait du hall de l'immeuble, ils eurent le temps d'être trempés ! Les trombes d'eau ne voulant pas ralentir. Mouillés de la tête aux pieds, ils grimpèrent dans l'ascenseur, Aaron suivant son élève attentivement.
Bien qu'aillant peur de faire un faux pas, il était heureux de pouvoir la raccompagner jusqu'à chez elle et d'éviter ainsi la pluie infernale. De plus, la suivre dans son immeuble lui permettait, certes de ne pas se perdre, mais surtout de pouvoir la regarder à la dérobé. Il adorait voir la manière dont ses courbes bougeaient lorsqu'elle faisait un mouvement. Il fallait bien qu'il l'avoue, son élève était loin de le laisser indifférent, cependant, il savait qu'il y avait des limites à ne pas franchir. Ce soir, il comptait juste boire un peu en attendant que la pluie se calme, ensuite il repartirait. Jamais, il ne caressera son corps comme il en avait irrésistiblement envie. Jamais il ne caressera ses lèvres douces et sensuelles des siennes...
Il secoua légèrement la tête, si il commençait à penser à tous ce dont il était privée de faire, il ne fera qui penser encore plus ! Effrayant surement son élève en plus de risquer son job.
Essayant, l'un comme l'autre, de garder des pensées saines et pures, ils ne s'adressèrent ni un regard ni un mot jusqu'à ce qu'ils arrivent dans son appartement. Elea referma la porte derrière eux, la laissant entrer tranquillement. Elle retira ses chaussures dans l'entrée et, poliment, il en fit autant. Elle lui fit visiter rapidement son petit appartement, avant de lui montrer la petite table basse du salon/salle à manger où elle travaillait la plupart du temps. Cela se prouvait par la foule de feuilles et de livres qui jonchaient la table autant que le sol.
Aaron lui sourit, il se souvenait très bien que c'était difficile au début. Après tout, cela ne faisait pas si longtemps qu'il avait quitté son petit appartement pour un plus grand près de son travail. Il la regarda l'emmener dans sa cuisine ouverte sur le salon/salle à manger. Son élève lui intima de s'assoir pendant qu'elle leur servait un verre.
Elea sortit une bouteille de vin rouge déjà ouverte et la posa sur le plan de travail près d'elle, elle s'étira ensuite pour attraper deux verres à vins. Alors qu'elle l'est tenait en main, elle sentit un corps brulant contre son dos.
Lorsqu'elle s'était étirée, Aaron n'avait pu empêcher ses yeux de vagabonder sur sa silhouette fine et pourtant en courbe. Ses jolies hanches, ses belles fesses rebondies et ses longues jambes malgré sa petite stature. Inconsciemment, il s'était lever et avait laissé son corps décider du reste. Sans lui.
Il avait donc collé son torse au dos de la jeune femme, il ne put empêcher ses mains de descendre le long de ses bras afin de prendre les verres et de les poser sur le comptoir avant de placer ses grandes mains bouillonnantes et tremblantes de désirs sur ses hanches. Il entendait la respiration lourde de la jeune brune mais il ne pouvait s'empêcher de la toucher. Lorsqu'une de ses mains quitta sa hanche pour son ventre plat, il l'entendit retenir sa respiration.
Cependant, Elea ne l'empêchait pas de continuer, à vrai dire, elle le laissait totalement faire, comme si elle ne voulait pas qu'il s'arrête, ce qui avait tendance à l'exciter d'autant plus.