Alors que son professeur et mentor était là, à lui caresser le ventre, la seule chose à laquelle elle arrivait à penser était qu'il était foutrement sexy ! Bien sûr, il fallait arrêter, ce n'était pas bien et blablabla. Mais franchement, ils étaient tous les deux des adultes, et consentant, elle ne voulait pas qu'il s'arrête !
Doucement, elle posa sa main sur la sienne comme pour l'inciter à continuer. Elle lui fit remonter sa main vers sa poitrine respirant de plus en plus fort, ne pouvant empêcher le désir de monter en elle. Il pressa doucement le sein de la jeune femme alors que, de son autre main, il maintient son bassin contre le sien. Sa respiration à lui aussi se faisait lourde, mais il aimait le sentiment de désir qui les étreignait. Le sexe d'Aaron se dressait entre les fesses rebondies de son élève. Il ne pouvait empêcher son envie d'elle de grandir en lui, comme un volcan près à exploser.
Puis violement, il retourna Elea. Ils se faisaient face et ne pouvaient nier le désir qui émanait de chacun d'eux. Il la regarda longuement, comme s’il s'assurait qu'elle était d'accord pour tout ça, puis il posa brutalement ses lèvres contre les siennes. Leur baiser se faisait puissant et langoureux, comme si ils n'avaient attendus que cela depuis le tout début, leurs mains désireuses et impatientes se promenaient sur leurs corps en ébullition.
Sans quitter ses lèvres, Aaron souleva la jeune femme par les cuisses afin de la poser sur le rebord du meuble. Elle écarta mécaniquement ses jambes et l'incita à combler l'espace. Bien qu'ils fussent toujours vêtus, elle pouvait sentir le sexe dur de son mentor coller son humidité avec désir et impatience, la faisant gémir contre ses lèvres. Leurs pantalons les gênaient et, alors qu'Aaron défaisait le bouton d'Elea, un téléphone sonna.
Les deux jeunes adultes se stabilisèrent et éloignèrent leur visage de l'autre afin de pouvoir respirer. Leurs souffle chaud et saccadés résonnaient dans la pièce, leur position plus qu'intime ne pouvait qu'être réel et leurs regards ancrés l'un dans l'autre étaient emplis de désirs, d'appréhension et, maintenant, de crainte.
Aaron s'éloigna, baissant la tête par honte. Qu'est-ce qu’il avait fait ? Il n'avait jamais été assailli par ses émotions ainsi ! Il était son professeur, il y avait des limites à la connerie ! Il la regarda du coup de l'œil en l'entendant bouger. Le téléphone sonnait toujours alors qu'elle se remettait sur la terre ferme, gênée et timide. Elle répondit au téléphone après s'être raclé la gorge.
- Allo ?... Oui, tout va bien Abby.... A vrai dire je viens tout juste de rentrer, les trains étaient encore en retard...Oui, M. Roben a été très gentil et m'as donné beaucoup de conseil.... Non, bien sûr que non ! Et toi, t'as passé une bonne soirée ? ... Ah ouais ? C'est bizarre ça.... Ok, a demain, bonne nuit à toi aussi... Bisous.
Lorsqu'elle raccrocha, dos à lui, elle ne se retourna pas tout de suite. Elle souffla un bon coup, essayant de reprendre possession de tous ses moyens et se retourna vers son professeur. Il la regarda avec appréhension, il gardait un périmètre de sécurité afin de ne pas succomber aux désirs qui le consumait et qui n'était toujours pas redescendu malgré l'appel reçu.
- Je pense que vous devriez partir, monsieur, dit-elle gênée.
- Oui, vous avez surement raison. Répondit-il.
Mais alors qu'il se dirigeait vers la sortie, il fit demi-tours et plaqua Elea contre lui et le mur le plus proche avant de l'embrasser violement. La jeune femme se laissa faire, répondant même au baiser de son mentor. Les mains de ce dernier étaient contre la nuque de la brune et la forçait à rester collé à lui. Il l'embrassa passionnément et violement, ne voulant pas la lâcher.
Cependant, il dut faire un effort considérable pour s'éloigner d'elle. Il la regarda un instant puis partit sans se retourner. Lorsqu'il ferma la porte de son appartement, le jeune professeur prit sa tête entre ses mains en s'insultant mentalement. Non, mais quel idiot ! De plus, il devait partir, et rapidement avant que qui que ce soit ne le voit.
Elea resta un moment contre le mur après son départ. Elle n'arrivait plus à penser correctement, la seule chose qu'elle voulait s'était le ramener ici, se mettre nue et le laisser la prendre comme il le voudrait. Ce qui était légèrement pathétique... Elle souffla un grand coup en se déshabillant pour enfiler un long pull qui lui faisait office de pyjama, elle prit un des verres qu'elle avait sortie précédemment, rougissant à la vue du comptoir où elle s'était laissé aller, et se servit un verre de vin qu'elle but assez rapidement.
Par la suite, elle éteignit toutes les lumières se dirigeant vers la salle de bain pour faire une rapide toilette puis partit se coucher. Une fois dans son lit, elle ne réussit pas à trouver le sommeil. Ressassant sans arrêt la scène de son mentor et elle se sautant dessus. Lorsqu’elle finit, finalement, par s'endormir elle pensait toujours à lui et appréhendait le lendemain, lorsqu'elle verrait cet homme qui la faisait chavirer.