Biological Virus

Chapitre 12 : le choix

Point de vue de Lena

Noir. La pièce dans laquelle je me réveille est totalement dans le noir. Aucune lumière n'est allumée. Mes yeux ont dû mal à s'habituer. Je me rends compte que je suis assise, les mains liées derrière mon dos de sorte à ce que je ne puisse pas donner de coup de poings ou autre. J'entends un bruit de serrure, ce qui veut sûrement signifier que quelqu'un arrive. J'essaye alors de bouger la chaise sur laquelle je suis assise mais rien. Elle ne bouge pas d'un poil. Fatiguée, j'arrête de bouger. J'attends que la personne vienne vers moi, malgré le fait que je ne vois toujours pas. Ma vue ne veut pas s'habituer à cette pièce sombre.

La personne s'approche de plus en plus de moi, je le sens à son souffle. Souffle qui est d'ailleurs horrible. Quelle mauvaise haleine. J'essaye de tourner la tête pour ne pas sentir cette odeur mais une main se pose sur ma tête et me força à la tourner. Une lumière se planta droit devant mes yeux, m'éblouissant et me rendant aveugle un certain instant. Je cligne des yeux puis je réussis à apercevoir la silhouette de quelqu'un qui à l'air d'avoir une bonne musculature.

- Comment t'appelle tu, me questionne la personne d'une voix grave.

- Je ne sais pas, lui répondis-je d'une voix tremblante. Je crois que... non Je-j'ai oublié. En mon for intérieur, je suis complètement perdue. Je ne me rappelle de rien. Et ça me fait peur.

L'homme n'en fis rien. Je dirais même qu'il s'en fiche. Il fait demi-tour et s'en vas, fermant la porte derrière lui.
Je me retrouve à nouveau seule. Je m'enfonce encore plus dans ma chaise car je commence à avoir mal aux fesses.

Je n'ai même pas eu le temps de fermer les yeux que la porte se rouvra, laissant place à deux hommes bien baraqués. Ils me libèrent de mes liens mais me tiennent fermement de sorte à ce que je ne puisse pas m'échapper. Ce n'est pas comme si je le pouvais étant très fatiguée.
Je me laisse traîner les jambes par terre. La tête pendante, je ne peux que regarder le sol qui m'a l'air bien propre pour un monde en train de s'effondrer. Un carrelage blanc bien ciré, d'une couleur très criarde. Je ferme les yeux à cause de cette luminosité si forte, comparé à la salle dans laquelle j'étais.

Les deux gars me lâchent les bras devant une porte imposante et attendent sûrement que je rentre dans la pièce qui se trouve derrière.

- Simon, Thibault, laissez notre invitée rentrer dans la pièce, cria une personne d'une voix étouffée derrière la porte.

Sur ces mots, les deux molosses se mettent derrière moi, me laissant place toute seule devant la porte qui s'ouvrit toute seule. Enfin non. Pas toute seule puisque je remarque une personne habillée tout en noir, du style ninja si vous voyez ce que je veux dire.

Je rentre en marchant avec difficulté vu que je suis restée assise pendant très longtemps. Dans la pièce, il y a un bureau dont une personne est assise derrière. Celle-ci me dévisage de haut en bas. Évidemment je remarque au bout d'un moment que quelqu'un m'avait enlevé mes vêtements pour me les remplacer par une tenue simple de couleur unie. En l'occurrence je porte la couleur orange, comme celle des prisonnières dans la série Orange is the new black.

Une chaise est mise à disposition par le "ninja" qui me fait signe du doigt de m'asseoir dessus. J'obéis sans dire un mot, toujours muette, et attends sagement que quelqu'un prenne la parole. Ce qui ne se fait pas attendre trop longtemps.

- Toi, quel est ton nom, me demande l'étrange femme d'un ton neutre.

- Je l'ai déjà dit à vos gorilles. Je ne me souviens pas. Je ne me souviens de rien, dis-je sur le point de pleurer et d'une voix que je n'arrive pas à reconnaître. Je ferme les yeux pour essayer de me calmer.