Welcome in my imagination

Merry Christmas everyone

Il ne restait plus que 2 jours avant la veille de Noël, et je n'avais toujours pas finis les achats des nombreux cadeaux. Non pas qu'il je manquais de temps ! Mais d'argent. Oui, même dans ce monde que j'ai crée de toute pièce, il me faut de l'argent pour acheter ce dont j'ai besoin. A croire que ces pièces de cuivres et ce morceaux de papiers dictent leur lois partout où qu'on aille. M'enfin, ce n'est pas vraiment le temps de les maudire, vu le visage rouge de colère et d'exaspération de la vendeuse.

-On peut peut-être négocier ? Tentais-je, pas très sûre de moi.

-Soit vous payez, soit vous reposez tous vos articles.

-M-Mais.. Je suis la créatrice de ce monde dans lequel vous vivez !

-Et moi j'ai une famille à nourrir.

Je pestais intérieurement en cherchant dans toutes les poches de mon pull et de mon pantalon, mais je n'en sortis que des bonbons attendant patiemment d'êtres mangés. Dépitée, je m'écroulais sur la caisse de la vendeuse, qui se pinçait l'arête du nez pour ne pas exploser et souffla un bon coup pour se détendre.

Elle prit le combiné du téléphone se trouvant près d'elle et composa un numéro marqué sur un post-it. Au bout de quelques secondes, je pus l'entendre réclamer une certaine Madame Nombert et raccrocher, croisant ses bras sur sa poitrine en me toisant du regard.

Je n'attendis pas très longtemps avant d'entendre une paire de talons claquer sur le sol. Déglutissant difficilement, je me relevais et me tenais le plus droit possible, comme si je m'apprêtais à être sanctionnée par une quelconque autorité supérieure. En fait, c'était un peu ça.

La femme arriva enfin à notre hauteur et je me détendis sans même m'en rendre compte en la voyant. Ses traits du visage étaient fins et paisibles, et ses yeux d'un vert pomme à croquer. Sa chevelure brune retombait en cascade dans son dos, alors qu'une frange décalée surplombait son front, et deux mèches fines encadraient son doux visage. Elle était habillée d'un tailleur qui lui allait merveilleusement bien, mettant ses formes en valeur sans que ce ne soit trop aguichant.

Perdue dans ma contemplation, je n'avais pas entendue sa voix douce et angélique m'appelait mainte fois. C'est dans un sursaut que je répondis :

-J-Je suis bien Koharu Takatori.

-Pendant que vous étiez perdue dans vos pensées, mon employée m'a expliqué ce qui vous arrivait, et j'ai une proposition à vous faire, sourit-elle.

-Une proposition ? Demandais-je avec une pointe de curiosité dans la voix.

Sa proposition consistait à ce que je reparte avec tous mes articles, mais que je travaille dans le magasin pour elle et que l'argent manquant soit directement prélevé dans ma futur paye. Il me suffisait juste de travailler un mois en tant que caissière, et le magasin me laisserait tranquille. Je pris quelques instants pour réfléchir et évaluer la fameuse proposition de cette femme exquise qu'est Madame Nombert. Malgré son nom fort original, son apparence serait capable de faire baver bon nombre d'hommes et de femmes, dont moi.

Je secouais vivement la tête en sentant mes joues chauffer de façon excessive. A tous les coups, je dois passer pour une folle. Contre toute attente, ce fut un rire cristallin qui parvint un mes oreilles. Elle venait de rire, un rire parfait et innocent. Je retroussais inconsciemment les babines en grognant lorsque j'entendis la caissière jurer dans sa barbe à mon intention.