Chapitre 6

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Malgré sa voix qui disparaissait peut à peu, Levy criait de douleur. C'était trop. Elle n'en pouvait plus de se faire scarifier, elle en avait assez. Elle était dans la chambre du comte Hector, une chambre luxueuse dans les tons blancs et argentés. Au fond de cette pièce trônait un lit gigantesque dans lequel Levy y était attachée. Ses poignets était collés contre la tête de lit, et à chaque coup de fouet, son corps tremblait sous la douleur. Hector se dirigea vers le coin de la pièce, après s'être ''amusé'' un moment, et prit une tasse dans laquelle il versa de l'eau et le contenu d'une petite fiole bleu. Il retourna vers sa proie et la fit boire cette eau contaminée.

-Qu'est-ce que c'est ? demanda la petite bleu.

-Silence. Bois cette eau.

-Jamais.

Il prit alors un couteau et lui tailla le bras délicatement, laissant un trait de sang couler le long de son bras. elle ouvrit la bouche pour hurler de douleur, et il en profita pour lui faire avaler la boisson. Elle engloutit à contre-coeur et laissa une larme s'échapper de ses yeux. Il lui lança alors un regard pervers, diabolique, malfaisant.

-Tu pleures déjà ? pourtant, je ne t'ai encore rien fait. D'ailleurs, dans quelques minutes, tu devrais déjà sentir les effets secondaires.

-Quels eff-

Elle fut interrompue par une sensation incommode, quelque chose dans son corps était different. Elle tenta alors de bouger mais ses jambes ne répondaient plus. Des bras lâchaient petit à petit, sa force et sa capacité de bouger la quittèrent.

-Qu'est-ce que... Qu'est-ce que vous m'avez fait ? cria-t-elle apeurée.

-Rassure-toi, d'ici deux heures tu pourras bouger à nouveau. Nous avons deux heures, Levy, deux heures pour faire ce qu'on veut, annonça-t-il d'un ton machiavélique.

-Qu-quoi ? Non, je vous en prie, tout mais pas ça, supplia la princesse.

-Pourquoi pas ? Demanda le comte en caressant sa jambe d'une manière sale. Tu verras, tu te sentiras bien une fois que tu auras gouté.

-Non, c'est horrible, pas ça !

-Tu ne peux plus bouger, mais ressens-tu encore la douleur ? dit-il en frappant sa jambe.

Levy hurla alors une énième fois, elle était si fatiguée. Pourquoi devait-elle subir ça ? Qu'avait-elle fait ? Elle ne méritait pas cela, aucun être au monde ne méritait un traitement pareil. Levy pensait aux enfants. Comment allaient-ils survivre sans elle ? Qui allait s'occuper de leur amener de la nourriture, de payer l'école ? Qui allait faire des gâteaux avec eux si ce ne serait plus elle ? Le comte continua alors ce qu'il était en train de faire sans même se préoccuper des plaintes et de pleurs de la jeune fille.

-Tu sais que quand tu te plains, quand tu pleures de douleur, ça ne fait que m'exciter encore plus. Alors continue, comble-moi Levy, rempli mon coeur de bonheur, et je te remplirais aussi, finit-il par dire en riant diaboliquement.

-Vous n'êtes qu'un porc ! Vous êtes la pire personne que j'aie rencontré ! Vous méritez de brulez en enfer !

-Oh, merci pour toutes ces belles paroles, mon amour, dit-il en léchant la joue de la princesse.

Elle était dégoutée. L'odeur du sang régnait dans la pièce. Elle était seule face à son destin. Il prit un couteau et s'en servit pour couper la robe de la princesse la mettant nue face à lui. Elle avait honte, elle avait tout perdu en quelques minutes. C'était un véritable déshonneur pour elle, une torture. Puis, il l'admira alors en léchant ses lèvres d'une manière infâme. 

-Tu es si belle, Levy. Ton corps est vraiment parfait, affirma-t-il en touchant son sein gauche.

-Non ! Arrêtez, je vous en prie ! S'il vous plait ! Ne me touchez pas ! hurla la princesse.

Gale: Je ne m'y attendais pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant