Chapitre 5

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Quand elle ouvrit les yeux, la princesse ne reconnu pas l'endroit dans lequel elle se trouvait. De plus, elle était attachée avec des cordes, elle ne pouvait donc pas se défendre s'il lui arrivait quelque chose. Elle observa les alentours et senti que la pièce bougeait. C'était en faite l'intérieur d'un carrosse. Où allait-elle ? Quand elle senti le véhicule s'arrêter, elle prit peur. Quelle visage auront ses ravisseurs ? Où peut-être la police royale l'avaient trouvée plus tôt que ce qu'elle s'imaginait. Mais quand les portes s'ouvrirent, elle découvrit que ce n'était pas la police mais ses ravisseurs. Ils étaient 3, et ils la firent sortir du carrosse. Elle regarda alors dans les alentours, elle connaissait cet endroit. Elle s'y était rendue plusieurs fois déjà. C'était la demeure d'un ami à ses parents, le cousin d'un comte quelconque. Quel est donc le rapport entre ce cousin et son enlèvement ? Elle pénétra dans le beau manoir et ils l'emmenèrent au sous-sol, un endroit sombre et humide. Les ravisseurs l'enfermèrent derrière les barreaux et s'en allèrent.

-Attendez ! Cria-t-elle. Pourquoi m'enfermez-vous ? Qu'est-ce que vous voulez ?

-Tais-toi, morveuse.

Il quittèrent la pièce et la laissèrent seule. Enfin, c'est ce qu'elle croyait. Elle prit alors un moment pour observer l'endroit dans lequel elle se trouvait, et en face, elle put apercevoir une autre jeune fille derrière les barreaux également.

-On était 20 au départ. Maintenant nous ne sommes que 2, annonça sa voisine.

-Qu'est-ce qu'il a fait aux autres ?

-Nous sommes toutes passées par là. Il nous maltraite, il nous frappe, il va même jusqu'à nous arracher les membre et nous enlever nôtre dignitée. Il sera déçu quand il verra que la mienne est déjà partie, disait-elle en laissant un léger sourire sarcastique apparaître sur ses lèvres.

-Mais il n'a pas le droit ! Il ne peux pas nous utiliser de la sorte !

-Apparement si.

-Comment vous appelez-vous ? Demanda la fée.

-Cana. Et vous, vous êtes la princesse Levy.

-Oh, vous me connaissez ?

-Oui. Je passait à l'orphelina de temps en tant pour faire des tours de magie aux enfants, et je vous voyais venir aussi. Comment vont-ils ?

-Ils vont bien.

-Merci de vous occuper d'eux.

-C'est normal.

La princesse ne savait plus quoi faire. Elle était enfermé avec cette jeune fille dans cet endroit sale et humide.

-Mais j'y pense, pratiquez-vous la magie ? Je suis mage, mois aussi. Avec nos pouvoirs, nous pourrons sortir d'ici ! S'exclama la princesse.

-Pff, petite fée, disait la brune en levant son poignet droit. Regarde ton bras. Autour de celui-ci, il y a un bracelet que seul le possesseur de la clé peut ouvrir. Tu ne peux pratiquer la magie tant que tu le gardes. En plus, j'ai plus mes cartes.

-Non... Impossible... se lamenta la princesse.

-Et ouais. On vit dans un monde sans pitié princesse.

-Quand je sortirais de là, je veillerai à ce que cela ne se reproduise plus.

-J'espère que tu réussiras.

Levy voulut ajouter quelque chose d'autre mais la porte s'ouvrit brutalement. Deux hommes ouvrirent la cellule dans laquelle se trouvait la princesse et la prirent violemment par les bras. Elle se débattait mais n'arrivait pas à se libérer. Ils l'emmenèrent la petite fée au premier étage dans une autre salle. Quand elle ouvrit la porte, elle découvrit une pièce luxueuse, mais le mur décoré par des outils de torture faisait tâche dans la pièce. Elle fut horrifiée de voir toutes ces choses, et au milieu de la pièce se trouvait des cordes accrochées au plafond. À quoi pouvait donc servir tous ces objects ? Allait-elle se faire torturer ? Allait-elle souffrir jusqu'à la mort ? Elle se rendit compte que deux autres hommes étaient dans la salle, déplaçant ce qui ressemblait à un cadavre d'une jeune femme bien plus grande qu'elle. Comment était-ce possible de faire preuve de tant de cruauté ? Elle en avait les larmes aux yeux.

-Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te battre jusqu'à la mort. J'ai d'autres projets pour toi, disait un jeune homme habillé, blond aux yeux verts. 

Elle le reconnaissait, c'était le comte Hector de la région du sud. Elle était venue quelques fois à ses dîners et il était venu plusieurs fois à ses anniversaires. La petite fée savait qu'il la regardait souvent et qu'il était très calme, mais jamais elle ne pensait qu'un jour, elle se retrouverait chez lui dans une situation pareille.

-H-hector ? articula-t-elle.

-Ma petite Levy, tu es devenue très belle. Cela faisait un bon moment que mes servants te cherchaient. Et ils t'on enfin trouvé, pour mon plus grand bonheur.

-Que vas-tu me faire ? Tu n'as pas le droit, je suis ta princesse, et tu me dois obéissance et respect !

-Oh, tu crois ? dit-il en riant de bon coeur. Tu peux être ce que tu veux, mais dans peu de temps, tu seras ma femme.

-Quoi ? hurla la jeune fille.

-Accrochée-là aux cordes.

Les employés attachèrent alors Levy au cordes, laissant ses pieds toucher à peine le sol. Elle était si fragile, si pure, et il allait la salir. Elle le savait, elle s'y préparait mentalement. Elle savait que le choc serait dur, mais elle était dans une situation désespérée sans ses pouvoirs et sans personne pour la protéger. La fée perdit soudain tout son moral et sa confiance. Il prit alors un fouet et tourna autour d'elle.

-Cela faisait si longtemps que je rêvais de te voir souffrir, Levy. Si tu savais à quel point j'ai envie de te posséder, tu serais un jouet si amusant. Oh mais attend, tu m'appartiens à présent, alors amusons-nous !

-Jamais ! Jamais je ne serais à toi, pauvre idiot ! Je préfère mourir tout de suite plutôt que de devoir te supporter tout ma vie ! Cracha la fée en colère, mais aussi pleine de peur.

-Tu parles beaucoup. Je vais te faire taire, lui annonça-t-il en lui lançant un regard pervers. 

Il prit donc son fouet et la fouetta les hanches. Elle retint son cri mais quelques larmes coulèrent par tant de douleur physique. Insatisfait, il battu 3 fois de suite ses jambes frêles, son dos, son fessiers et toutes ses autres parties du corps jusqu'à ce qu'elle crie et ressente la douleur au plus profond d'elle. La jeune fille souffrait tellement que ses jambes et ses pieds ne pouvaient plus la soutenir. Elle saignait à certains endroits, renforçant encore plus la douleur. Elle se demandait si les cris atteignaient les oreilles des domestiques, si quelqu'un pouvait l'entendre souffrir. Si c'était le cas, pourquoi ne bougeaient-ils pas ? Pourquoi ne faisaient-ils rien ? Avaient-ils peur ? Après un heure de torture, Levy était à bout de force. Elle ne criait plus, elle respirait à peine, elle ne sentait plus rien, elle s'était évanouie.

Gajeel, aide-moi.

***

Le lendemain matin, en arrivant vers le manoir, le dragon se cacha avec l'armée derrière les arbres. Il sentait son odeur de plus en plus, mais quelque chose d'autre y était mêlé. Gajeel ne prit pas de conclusion hâtive et retourna vers l'armée pour élaborer un plan.

-Bon, j'explose la porte et vous suivez, okay ? Averti Gajeel.

-Mais nous ne pouvons pas nous lancer comme ça ! répliqua un homme de l'armée. C'est de la folie !

-J'ai fais ça plusieurs fois. Si t'es pas capable de sauver ta princesse, et bien reste là. Bon, j'y vais.

Il se dirigea alors vers la porte d'entrée mais quatre gardes l'interpelèrent. Ils lui demandèrent son autorisation d'approcher ainsi que son identité. Gajeel leurs lança un coup d'oeil froid.

-Sortez de là et laissez-moi entrer.

-Sinon quoi, imbécile, répliqua un garde.

Gajeel lui offrit comme réponse un poing du dragon d'acier en pleine figure. Le garde atterrit alors de l'autre côté de la foret.

-Suivant ! annonça-t-il. 

Et le combat commença. Il écrasait chacun de ses adversaires et réussi à ouvrir la porte pour faire entrer l'armée dans le manoir. Certains gardes essayaient de leur barré la route mais en vain. Soudain, il s'arrêta pour sentir l'odeur de la princesse. Il était si concentré. Où était-elle ? Et de beau matin, il entendu son sa voix rauque crier depuis le deuxième étage. Il ne perdit pas une seconde et se dirigea donc vers cet étage.

Gale: Je ne m'y attendais pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant