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Assise près de la fenêtre, j'attends que l'avion s'envole. Ma tête posée sur la vitre, j'essaye tant bien que mal de penser à autre chose. Mais comment pensée à autre chose quand on vous retire de vos Vies? En réalité, je n'arrive pas à le dire que c'est bon c'est finis...

Quelques larmes séchées en guise de regret que j'essuie avec ma manche, je repense à tout ces moments. Tout ces moment joyeux avec mes parents, ces moments où nos sourires étaient plus brillant que les diamants, j'entends nos rires qui se promènent encore dans mes pensées.

Ils sont partis sans savoir que je porter en moi un bébé.
Je me rappelle quand je lui avait annoncer que j'allais me marié et qu'elle m'avait dit "Je t'aime ma fille, offre à ton bébé plus d'amour que je t'ai donné".


J'entends encore les paroles de mon père quand il a appris que je me mariais:

"N'oublies jamais que j'ai était le premier homme à t'aimer".
Son baiser sur le front en guise de protection et en preuve d'amour ces yeux brillait.
Papa, je n'oublierai jamais!
Tu es l'homme de ma vie papa..

Mais c'est seulement après avoir souris à la pensé de ces moments que mes pleures ce faisaient presque entendre, quand mes pensées se tournaient vers les mauvais moments.

Je repense à la fois quand j'étais gamine, j'avais crier sur ma mère parce qu'elle avait refusait ma sortie à la foire.
Elle ne savait pas quelle réaction elle devait avoir alors elle était restée là face à mes cris sans rien dire, oui faut dire que ma mère avait le dont de rester calme face à mes crises.

A cette fois ou mon père me regardait pleins de haines aux yeux à cause de mon bulletin merdique.
Ce jour où mes nerfs contre mes parents étaient à rebords, je leurs en voulais de ne pas comprendre que j'étais encore une adolescente et que je ne pensait pas que à travailler.

C'est trop dur!
Comment réagir lorsque que vous perdez vos seuls repères dans ce bas monde?
Les seuls qui sont là pour vous, les seules pour qui vous êtes encore vivants, les seuls qui ne vous laisseront jamais, les seuls pour qui vous lutter chaque jour juste pour voir un sourire en guise de fierter se former sur leurs visage, les seuls qui vous en vu grandir, les seuls qui prie pour que vous ayez une meilleur vie que la leurs!

Je pleure, je pris Allah pour qu'il m'aide à vivre ce douloureux moment, il ne reste que ça a faire de toute manière.
C'est bien maintenant que je réalise à quel point mes parents c'étaient tout pour moi.
Les seuls que je voulais rendre fiers.

La haine, la tristesse, la colère, la douleur, la peur d'affronter ce monde seule, je n'ai jamais eu autant de sentiments négatifs en moi.

[....]

L'avion a décollé depuis déjà une heure, mais je n'ai plus la notion du temps, tout est flou autour de moi comme si le monde avance au ralenti.

Je sens une main sur mon épaule, Aïcha, la femme de Khali Jessym. Elle me regarde le sourire triste au lèvres, quelques larmes séchées sur ces joues.

AÏCHA- Ça va aller ma belle.

- Ça n'ira jamais mieux.

Elle me regarde puis baisse la tête avant de repartir à sa place.

Je tourne le regard vers Mélissa les yeux rouges, et les cheveux en pagaille. À côté d'elle Eddy son bras autour d'elle essayant tant bien que mal de la consoler, mais en vain.

« Le mektoub ne s'écrit pas au crayon à papier mais au marqueur indélébile » 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant