Partie 50.

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Partie 50.

[...]

// Le lendemain. \\

Dans ma cellule, 7 heures.

Je dors profondément lorsque qu'une alarme retentit tellement fort que je sursaute de peur.

[...]

Dans une salle, 7 heures 30.

Un agent nous emmène dans une grande salle, où se trouve la quasi totalité des détenus. Nous sommes séparés en groupe de 2, les hommes d'un côté et les femmes de l'autre.
Il y a du bruit, tout le monde parlent et se demandent ce qui passe.
Je suis tellement fatigué que je ne calcule pas et attend que sa se passe.

Un grand monsieur se place devant nous et s'exprime au micro.

Monsieur - Veuillez cessez le brouhara ! *racle de la gorge* Bonjour, excusez-moi de ce dur réveil mais je me devais de vous informer de la situation. Hier après-midi, une codétenue dont je ne citerai pas le nom à mis feu à une partie de la cour des femmes. La cour est extrêmement endommagée et nous ne pouvons pas retenir les femmes enfermée toute la journée sans avoir une heure de promenade. Donc nous avons décidé le temps que la cour des femmes soit rénovée, qu'elles iront dans la cour des hommes pendant quelques jours, voir des semaines.

Les hommes se mettent à se plaindre, apostrophés, crié leur mécontentement ect. À croire que genre nous aussi on est contente, c'est un mauvais délire.

Monsieur - Oui oui je sais que sa ne vous convient pas, mais nous sommes obligés. Donc merci de gardés votre joie pour vous, bonne journée.

Il quitte la salle, les gardiens nous emmène tous à nos cellules respective.

[...]

En promenades, 12 heure 17.

Je viens de descendre il y a 2 minutes, la cour des hommes est ordinaire. C'est la même que la nôtre, grande, espacé.

C'est dommage qu'il n'y a pas Carmélia avec moi, on aurait pu étudié les comportements des autres comme d'habitudes. Et là nous sommes sur le territoire des hommes, c'est amusant.
Machinalement je me dirige vers le fond de la cour, éloignée des autres afin de ne pas être dérangée.

Les hommes font leurs apparitions dans la cour, ils commencent à nous regardées de travers comme jamais. Lorsque que je croise les yeux de mon codétenue, c'est un duel de regard qu'on se lance jusqu'à ne plus le voir dans mon champs de vision. Il a le regard qui tue tchikito.

Ce qui est drôle, je ne connais toujours pas son prénom. Je risque un peu ma vie en faisant ce que je vais faire, parce que je ne sais pas de quoi il est capable. Mais bon, à mes risques et péril sa amusera mes longues journées.

En observant chaque recoins de la cour, je m'aperçois qu'il y a du trafic. Drogues, cigarettes, argents... D'un autre côté, il y a un groupe qui font leur musculature. D'autre joue, fument, deals, arnaquent, se frappent, autres essaient d'escalader les grillages... Wow ils sont très actifs, c'est different comparés à notre cour.

Parmi tous ceux que je croise, un seul me paraît différent. Plus mature. Un grand jeune homme, au visage neutre, barbu de trois jours, la vingtaine environ.
Il m'a l'air gentil, drôle et sympas. Tout le contraire de mon codétenue inconnu.

[...]

Dans ma cellule, 17 heures 30.

Je sors des cours de la prison, je n'ai pas mis en place mon "plan". Je ne sais pas comment m'y prendre, comment faire ? Je n'arrive pas à le cerné. Il est mystérieux, fermé, froid, distant. Aucun sentiment chaleureux j'arrive à distinguer physiquement...

Maissa - Quand la vérité frappe elle ne prévient pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant