Maissa - Quand la vérité frappe elle ne prévient pas

Partie 46.

Partie 46.

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// RETOUR DANS LA PEAU DE MAISSA. \\

En promenade, 12 heures 45.

Solitaire, je marche le long de la cour. Faut savoir que malgré que je partage ma cellule avec un homme, on m'emmène dans la cour des femmes. Il y a entre notre cour et la leur, un mur barbelé qui nous sépare d'eux.

C'est mieux d'être dehors que de restée enfermer dedans, enfin d'une façon ou d'une autre nous sommes enfermés.

Je me pose contre le mur et observe, comme d'habitude.
Durant la promenade, les unes marchent, d'autres parlent et se répondent. Les murs séparent les cours, celles/ceux restés en cellule sont par les fenêtres, ils communiquent.

Je soupire désespérément, vue de l'extérieur on doit sûrement me prendre pour un gros légume. Je me tourne les pouces nerveusement, l'élastique entrelace mes doigts.

... - Excuse-moi, t'as une cigarette ?

Je soulève la tête, je découvre une jeune femme un peu ronde, blonde, yeux bleus, cernes jusqu'aux os, haleine de chacal et qui à l'air hystérique.

Moi - Non, désolée.

Je rebaisse la tête en me demandant est-ce que j'ai une tête à fumer ? Je sens quel persiste quand elle s'installe à mes côtés, je me sens pas de taper la discute.

... - T'as même pas une, juste une seule cigarette ?

Moi - Aucune, je ne fume pas.

... - Ah t'es saine ?

Moi - Oui.

Elle commence à respirer fort, elle gratte un peu partout genre grave nerveuse !

... - *commence à s'énervée* P*tain j'suis en manque de cigarette !

Elle cris subitement en bougeant dans tout les sens, j'ai envie de pleurée. Pourquoi je suis là ? Je l'évite du regard pour ne pas lui donné de l'importance, elle fait serrer. Elle se calme petit à petit, souffle un bon coup et se remet à me posé des questions.

... - Je...euh...Désolée...

Moi - C'est rien.

... - Si...enfin...je...Je t'ai jamais vue dans le coin, t'es nouvelle ?

Elle me pose la question comme si je venais de déménagé dans son quartier.

Moi - On peut dire ça.

... - Mmh...Et pourquoi t'es là ?

Elle pose beaucoup de questions...

Moi - Affaire de famille...Trop compliqué.

... - Je vois.

Pour pas trop faire la gadji, je lui retourne la question histoire de ne pas l'énervé.

Moi - Et toi ?

... - J'ai empoisonné mon petit ami, enfin mon ex petit ami.

Sur ces mots, j'essaie de ne pas trop me crisper. Je suis choqué de l'intérieur mais je laisse rien paraître de l'extérieur, je fais comme si c'est banale ce genre d'annonce.