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Chapitre 9 : bah voilà...

Me voilà devant l'aéroport de Toulouse, j'attend que le chauffeur dépose mes valises devant moi, finalement il était plutôt sympa, il est 8h12, je dois aller mettre mes valises et mes cartons dans la soute puis passer à l'embarquement. Une fois dans la file d'attente pour les portiques de sécurité je reçois un sms de Liam.

TEXTO DE LIAM 

Alors comme ça on part sans dire au revoir ?

TEXTO DE MOI 

On en a déjà parler, je ne peux pas faire autrement, bisous on va décoller.

Mon tour arrive, je souhaite que tout cela ne soit qu'un rêve, je cligne des yeux et me pince le bras jusqu'à ce que la sécurité me fasse avancé, je sonne mon portable est resté dans ma main, la sécurité me regarde avec des yeux insistant.

"Bah quoi ? Ca ne vous ai jamais arriver de rester attaché au passé ?" 

On me regarde comme si je sortais tout droit de l'asile, je me reprends, récupère mes affaires est pars m'installer sur un siège.

L'embarquement se fait à 8h30, mon billet étiqueté j'embarque pour mon avenir, je prends place, près du hublot j'aperçois la ville enfin un morceau je pense à ces gens qui vivent là qui ne se préoccupe pas de ce que je vais devenir qui mènent une vie plus ou moins facile, heureux ou pas, je suis en fait qu'une poussière aux enfers, je me fait vite à l'idée que je ne suis pas vraiment à plaindre dans le fond je vais vivre avec mon père, il n'est ni mort ni en taule c'est déjà ça, en plus vivre dans une villa luxueuse à Londres c'est merveilleux, oui mon père à divorcé pour se marier avec une poule de luxe et alors ? c'est son problème, je n'ai pas vécue dans la misére non plus malgré son absence, je n'aime pas sa nouvelle famille mais je vais vivre avec je vais donc devoir m'adapter et pour cela devenir la plus grande hypocrite que je puisse faire. 

L'avio décolle sans trop tarder, à côté de moi un adulte est assis il doit avoir 21 ans, costard, barbe mal rasé, cheveux bruns bien coiffés, les yeux bruns, des fossettes mignonnes... Je n'aurai pas était triste j'aurais sans doute craquer sur lui et l'aurai observer sans interruptions, je détourne la tête vers le hublot et je sens son regarde sur moi, oups j'ai peut être était trop insistante avec mon regard, je me retourne regarde le siège, lui sourit puis sort mon téléphone, il est toujours en mode avion je ne sais donc pas ce qu'il se passe sur terre pendant que je suis dans les airs avec un bel inconnu et la boule au ventre. Je prend le Vogue que j'ai acheté à la papeterie et le feuillette. Le temps passe plus vite que prévu car lorsque je relève la tête pour voir les nuages, je vois la ville de Londres, je la reconnaît grâce à la tour de Big Ben et la Grande Roue que l'on perçoit assez bien d'ici. Je range mes affaires dans mon sac à main, l'homme me fixe à nouveau j'ai envie de le regarder mais je me retiens. Il m'adresse la parole pendant l'atterrissage, en anglais, j'aurais dû m'y attendre bien sûr.

"Salut, je m'appelle Asher.

- Cara, enchanté.

- Française ?

- Oui, j'ai un si mauvais accent ?

- Non, il est parfait, ton passeport m'a vendu la mèche.

- Oh, oui logique désolé.

- Tu as un très beau visage. Quel âge as-tu ?

- Trop jeune pour vous mais merci quand même.

- Peine de coeur ?

- Vous voulez peut-être une autobiographie signée aussi ?

- Hmmm...