Chapitre 12

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Bonne lecture

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Ce matin je me réveille avec la boule au ventre et un mauvais pressentiment. Aujourd'hui je dois aller voir le doyen alors je m'habille et pars sans même déjeuner. J'ouvre la portière mais elle se referme brutalement me faisant sursauter.

-J'ai le plaisir de t'annoncer que tu vas passer la journée avec moi beauté.

Je sais parfaitement qui se trouve derrière car c'est la seule voix qui me fait frissonner ou rougir selon la façon dont il emploie, la seule voix qui me procure étrangement diverses sensations agréables. Mais là, ce n'est pas le bon moment.

Je soupire pour lui montrer mon agacement et me retourne face à lui.

-J'ai des choses de prévu une autre fois peut-être

-Il n'y aura pas de prochaine fois car ton cher et tendre veut te séquestrer chez lui dès qu'il te retrouve. C'est-à-dire après un seul coup de téléphone, sourit-il en brandissant son téléphone

-Cameron ce n'est pas que je veux pas enfin si un peu mais je ne peux pas j'ai des trucs à faire.

-Faisons-les ensemble, s'exclama le beau brun en m'attirant par la main vers son 4*4

A contre cœur je monte dans la voiture.

-Alors on va où beauté ?

-Université de Naples, soupirais-je. Et évite de m'appeler beauté.

-À tes ordres ma belle.

Je ne réponds rien. Lorsque je vois le panneau indiquant la direction pour l'université, je commence à martyriser mes doigts. Je les tords dans tous les sens quand je suis stressée. Cameron qui me laissait des regards, me chopa la main et la maintient tout en conduisant.

-Tu m'agaces à bouger tes doigts, ton pied alors soit tu te calmes et je te lâche soit tu continues et tu finis sur le bord de la route

-Rentre dans le bureau avec moi s'il te plaît

-Non je t'attendrai dans la voiture. Plus jamais je ne mets un pied dans une université.

-Cameron c'est important pour moi que tu sois avec moi, j'ai besoin de toi. Cet homme m'angoisse.

Moi qui ai tendance à en faire des caisses, cette fois-ci je ne mens pas. Le doyen est un véritable colosse même si le colosse à ma gauche est plus impressionnant. Cet homme qui n'a aucune pitié, ne se gênera pas de me refuser s'il le faut.

À mon plus grand bonheur, Cameron me suit. Je lui attrape la main et la broie lorsque mon corps s'arrête devant cette porte où est inscrit son nom en feuille d'or. J'inspire un bon coup et toque pour rentrer après avoir entendu l'autorisation.

-Mademoiselle Bentivoglio! Quel plaisir de vous revoir parmi nous, s'exclama le doyen de bonne humeur sans doute. Bonjour Monsieur. Asseyez vous je vous en prie. Qu'est ce qu'il vous amène?

-Je veux réintégrer le programme pour à la fin passer l'examen puis faire mon internat.

-Vous avez loupé quatre ans. Quatre années de médecine c'est énorme. Même si je vous accepterai il vous serez impossible de rattraper.

-Vous savez de quoi je suis capable Monsieur. J'ai été la meilleure durant ma première année et je suis la petite fille du docteur le plus renommé mondialement. Vous savez que je suis prête à tout pour réussir, quitte à faire plusieurs nuit blanches d'affilées, mais je vous en prie réintégrez-moi

Impossible loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant